Les fantastiques roses de la roseraie du Jardin des Plantes. Et un début d’index

Environ 300 noms dans l’index des noms de personnes présents dans ma thèse. Les voici, dans l’ordre où je les ai relevés dans le texte (après les photos des roses). Il me reste à les classer par ordre alphabétique, éventuellement à les compléter (j’ai pu en oublier). Reste aussi à faire un index des personnages, et un autre des thèmes. Ces index sont au moins aussi importants que la bibliographie, car ils participent à multiplier les possibilités de lecture de la thèse.

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roses 21Ces jours-ci à Paris, photos Alina Reyes

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Breton, André

Crevel, René

Kafka, Franz

Platon

Husserl, Edmund

Jakobson, Roman

Mallarmé, Stéphane

Lévi-Strauss, Claude

Rimbaud, Arthur

Poe, Edgar

Luminet, Jean-Pierre

Démocrite

Rûmî

Cortazar, Julio

Van Gogh, Vincent

Descola, Philippe

Héraclite

Bouvier, Nicolas

Foucault, Michel

Chomsky, Noam

Grothendieck, Alexandre

Humboldt, Wilhem von

Benjamin, Walter

Chatwin, Bruce

Ferry, Jean-Marc

Nietzsche, Friedrich

Hugo, Victor

Berger, John

Hegel, Georg Wilhelm Friedrich

Carroll, Lewis

Rousseau, Jean-Jacques

Flaubert, Gustave

Baudelaire, Charles

Molière

Camus, Albert

Sophocle

Torga, Miguel

Proust, Marcel

Magritte, René

Tardi, Jacques

Dostoïevski, Fiodor

Macaigne, Vincent

Vermeer, Johannes

Ésope

La Fontaine, Jean de

Perrault, Charles

Nerval, Gérard de

Giraudoux, Jean

Freud, Sigmund

Marie de France

Dürer, Albrecht

Picasso, Pablo

Warhol, Andy

Ronsard, Pierre de

Michaux, Henri

Xinjiang, Gao

Einstein, Albert

Artaud, Antonin

Bachelard, Gaston

Valéry, Paul-André

Dhainaut, Pierre-Edmond

Hölderlin, Friedrich

Woolf, Virginia

Stefánsson, Jón Kalman

Borges, Jorge Luis

Finkel, Irving

Lorblanchet, Michel

Coelho, Paulo

Rûmî, Djalâl-od-Dîn

Jasniewiecz, Gérard

Païni, Lotus de

Curie, Marie

Bonnefoy, Yves

Simon, Claude

Michel-Ange

Kubrick, Stanley

Lichtenberg, Hans Georg

Harrison, Jim

Claudel, Paul

Ginzburg, Carlo

Homère

Shirow, Masamune

Durand, Gilbert

Benveniste, Émile

Vernant, Jean-Pierre

Palissy, Bernard

Gomez, Sergio

Parménide

Shakespeare, William

Plutarque

Pascal, Blaise

Wilde, Oscar

Leopardi, Giacomo

Garcia Lorca, Federico

Ellis, Bret Easton

Hyverneaud, Georges

Tomasi di Lampedusa, Giuseppe

Rilke, Rainer Maria

Basile de Césarée

Reyes, Alina

Lynch, David

Clottes, Jean

Cendrars, Blaise

Mankell, Henning

Rigaut, Jacques

Térence

Traoré, Oumou

Thérèse d’Avila

Galien, Claude

Sextus Empiricus

Simon, Claude

Socrate

Hadot, Pierre

Huxley, Aldous

Toral, Cristobal

Matisse, Isabella

Struth, Thomas

Faulkner, William

Brueghel l’Ancien

Didi-Huberman, Georges

Annaud, Jean-Jacques

Giono, Jean

Chrétien de Troyes

Vitray-Meyerovitch, Eva de

Pernoud, Régine

Bingen, Hildegarde de

Christine de Pizan

Tolkien, John Ronald Reuel

Corneille, Pierre

Kubrick, Stanley

Cervantes, Miguel de

Brunel, Pierre

Ovide

Horace

Montaigne, Michel de

Angelus Silesius

Leroi-Gourhan, Émile

Patrikios, Titos

Zénon d’Élée

Barthes, Roland

Dumézil, René

Grégoire de Naziance

Jouffroy, Alain

Ramuz, Charles-Ferdinand

Char, René

Eco, Umberto

Latour, Georges de

Claudel, Camille

Paris, Reine-Marie

Rodin, Auguste

Curie, Pierre

Beauvoir, Simone de

Sartre, Jean-Paul

Lamblin, Bianca

Onfray, Michel

Sand, Shlomo

Copernic, Nicolas

Luther, Martin

Calvin, Jean

Lacan, Jacques

Debord, Guy

Heidegger, Martin

Chouraqui, André

Mohammed (Prophète)

Resnais, Alain

Modiano, Patrick

Gombrowicz, Witold

Robin, Armand

Joyce, James

Beckett, Samuel

Brüder, Dora

Lampe, Friedo

Calderón, Pedro

Pauli, Wolfgang

Boudenot, Jean-Claude

Gamou, Georges

Franck, James

Jung, Carl Gustav

Schrödinger, Erwin

Charcot, Jean-Martin

Pinel, Philippe

Cabrol, Christian

Marie de Médicis

Guérin, Raymond

Boffrand, Germain

Kafka, Ottla

Agamben, Giorgio

Améry, Jean-Claude

Barth, Karl

Furet, François

Diogène

Alexandre le Grand

Vitez, Antoine

Diderot, Denis

Zweig, Stefan

Roth, Joseph

Greuze, Jean-Baptiste

Muray, Philippe

Aristophane

Ellis, Bret Easton

Houellebecq, Michel

Khadra, Yasmina

Sorokine, Vladimir

Laferrière, Dany

Ôé, Kenzaburo

Échenoz, Jean

Byatt, A.S.

Keaton, Buster

Riefenstahl, Leni

Sade, D.A.F.

Laclos, Pierre Choderlos de

Echenoz, Jean

Ravel, Maurice

Renard, Jules

Allen, Woody

Weinstein, Harvey

Vélasquez, Diego

Chamberlayne, William

Auster, Paul

Kerouac, Jack

Paul de Tarse

Ricardou, Jean

Breuil, Eddie

Nouveau, Germain

Cézanne, Paul

Durrell, Lawrence

Soupault, Philippe

Verlaine, Paul

Leconte de Lisle, Charles

Bonnet, Marguerite

Brod, Max

Calasso, Roberto

Schwob, Marcel

Stevenson, Robert Louis

Quincey, Thomas de

Dostoïevski, Fiodor

Dupront, Alphonse

Alphandéry, Paul

Munier, Roger

Banksy

Dumas, Alexandre

Jarry, Alfred

Daudet, Alphonse

Satie, Erik

Prévost, Antoine François, abbé

Baker, Joséphine

Léger, Fernand

Khrouchtchev, Nikita

Gagarine, Youri

Foujita, Tsuguharu

Christophe

Miller, Henry

Nin, Anaïs

Saint-Pierre, Bernardin de

Jacobs, Edgar P.

Curie, Pierre

Zola, Émile

Welles, Orson

Balzac, Honoré de

Viardot, Pauline

Tourgueniev, Ivan

Bizet, Georges

Blum, Léon

Blériot, Louis

Gambetta, Léon

Vian, Boris

David, Jacques-Louis

Astier de la Vigerie, Emmanuel d’

Debussy, Claude

Aragon, Louis

Triolet, Elsa

François 1er

Thalès

Épictète

Renart, Jean

Blake, William

Thoreau, William

Whitman, Walt

Henley, William Ernest

Plath, Sylvia

Ritsos, Iannis

Ramos Rosa, Antonio

Corso, Gregory

Orwell, George

Calvino, Italo

Koons, Jeff

Dôgen, Eihei

Hagège, Claude

Darwich, Mahmoud

Franck, Anne

Alexandrian, Sarane

Maurel, Jean

Chirico, Giorgio

Douanier Rousseau

Mosko

Suacha

Mann, Thomas

Reverdy, Paul

Hamsun, Knut

Nerval, Gérard de

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Écrire habiter

C’est le titre de ma thèse : « Écrire habiter ». Le fait que des anciens et des sympathisants de « la commune libre de Tolbiac » visitent abondamment ma note précédente (près de 1500 visiteurs uniques en une journée), présentant les photos des fresques et des graffitis qui restent comme autant de traces de l’occupation de cette université, aujourd’hui évacuée, me donne à penser encore le désir profond de poésie qui anime les humains en ce monde trop souvent déshumanisé.

Je marche dans la ville comme je marche dans la forêt. Philippe Descola dans Par-delà nature et culture rappelle qu’au Japon comme dans d’autres cultures, l’environnement naturel « est ce qui relie et constitue les humains comme expressions multiples d’un ensemble qui les dépasse ». Un ensemble urbain doit aussi constituer un environnement naturel. Les productions et la vie humaines sont des sous-ensembles de l’ensemble du vivant, au même titre que les productions et la vie animales, végétales, et d’autres règnes connus et inconnus. C’est la conscience de cet être que cherchent les humains.

 

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paris 13 9ces jours-ci à Paris 13e, photos Alina Reyes

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Crocodile rêveur, flamants roses & compagnie

crocodile

« Tout n’est pas dur chez le crocodile. Les poumons sont spongieux, et il rêve sur la rive. »
Henri Michaux, « Tranches de savoir », in Face aux verrous

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flamants roses 11Le crocodile rêve, peut-être, mais le flamant rose dort, la tête dans l’aile et le pied en l’air

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Hier à la Ménagerie du Jardin des Plantes, photos Alina Reyes

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Through the looking-glass (dix-huit autoportraits)

 

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J’ai fait ces dix-huit autoportraits au cours des dix dernières années. Plusieurs quand j’étais ermite à la montagne, ou dans des hôtels. Avec des miroirs, des vitres, des ombres, une affiche ancienne donnée par une libraire. Ils ne sont pas donnés dans l’ordre chronologique, mais au hasard de l’ordre dans lequel ils se sont présentés.

© Alina Reyes

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Je suis un arbre tout en bourgeons qui avance à longs pas dans le temps, les étoiles. Après ma thèse, le grand roman qui germe en moi s’écrira, se déploiera. Je touche tout l’univers avec mes branches, mes doigts, mes racines ; ma sève crie de joie avec les pierres.

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Grand cerisier en fleur, merle, canards, perruche

« On peut imaginer des histoires sans suite, mais cependant associées, comme des rêves. Des poèmes, qui sont simplement sonores et pleins de mots éclatants (…) la nature est si purement poétique, comme la cellule d’un magicien, d’un physicien, une chambre d’enfants, un grenier, un entrepôt, etc. »

Novalis, Fragments, traduits par Maeterlinck

cerisier en fleur 1

cerisier en fleur 2

cerisier en fleur 3

cerisier en fleur 4

merle

canards

perruchecet après-midi au Jardin des Plantes, photos Alina Reyes

(les perruches à collier, arrivées accidentellement par avion il y a plusieurs décennies, se sont très bien acclimatées à l’Île-de-France et y vivent à l’état sauvage)

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Plaisir sublime et art d’errer sans se perdre. Avec Paul Valéry

aujourd'hui à Paris 5e, photo Alina Reyes

aujourd’hui à Paris 5e, photo Alina Reyes

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« Tel est le point. Un plaisir qui s’approfondit quelquefois jusqu’à communiquer une illusion de compréhension intime de l’objet qui le cause ; un plaisir qui excite l’intelligence, la défie, et lui fait aimer sa défaite ; davantage, un plaisir qui peut irriter l’étrange besoin de produire, ou de reproduire la chose, l’événement ou l’objet ou l’état, auquel il semble attaché, et qui devient par là une source d’activité sans terme certain, capable d’imposer une discipline, un zèle, des tourments à toute une vie, et de la remplir, si ce n’est d’en déborder, – propose à la pensée une énigme singulièrement spécieuse qui ne pouvait échapper au désir et à l’étreinte de l’hydre métaphysique. Rien de plus digne de la volonté de puissance du Philosophe que cet ordre de faits dans lequel il trouvait le sentir, le saisir, le vouloir et le faire, liés d’une liaison essentielle, qui accusait une réciprocité remarquable entre ces termes, et s’opposait à l’effort scolastique, sinon cartésien, de division de la difficulté. L’alliance d’une forme, d’une matière, d’une pensée, d’une action et d’une passion ; l’absence d’un but bien déterminé, et d’aucun achèvement qui pût s’exprimer en notions finies ; un désir et sa récompense se régénérant l’un par l’autre ; ce désir devenant créateur et par là, cause de soi ; et se détachant quelquefois de toute création particulière et de toute satisfaction dernière, pour se révéler désir de créer pour créer , – tout ceci anima l’esprit de métaphysique : il y appliqua la même attention qu’il applique à tous les autres problèmes qu’il a coutume de se forger pour exercer sa fonction de reconstructeur de la connaissance en forme universelle.

Mais un esprit qui vise à ce degré sublime, où il espère s’établir en état de suprématie, façonne le monde qu’il ne croit que représenter. Il est bien trop puissant pour de voir que ce qui se voit. (…)

Ainsi, devant le mystère du plaisir dont je parle, le Philosophe justement soucieux de lui trouver une place catégorique, un sens universel, une fonction intelligible ; séduit, mais intrigué, par la combinaison de volupté, de fécondité, et d’une énergie assez comparable à celle qui se dégage de l’amour, qu’il y découvrait ; ne pouvant séparer, dans ce nouvel objet de son regard, la nécessité de l’arbitraire, la contemplation de l’action, ni la matière de l’esprit, – toutefois ne laissa pas de vouloir réduire par ses moyens ordinaires d’exhaustion et de division progressive, ce monstre de la Fable Intellectuelle, sphinx ou griffon, sirène ou centaure, en qui la sensation, l’action, le songe, l’instinct, les réflexions, le rythme et la démesure se composent aussi intimement que les éléments chimiques dans les corps vivants ; qui parfois nous est offert par la nature, mais comme au hasard, et d’autres fois, formé, au prix d’immenses efforts de l’homme, qui en fait le produit de tout ce qu’il peut dépenser d’esprit, de temps, d’obstination, et en somme, de vie.

La Dialectique, poursuivant passionnément cette proie merveilleuse, la pressa, la traqua, la força dans le bosquet des Notions Pures.

C’est là qu’elle saisit l’Idée du Beau.

Mais c’est une chasse magique que la chasse dialectique. Dans la forêt enchantée du Langage, les poètes vont tout exprès pour se perdre, et s’y enivrer d’égarement, cherchant les carrefours de signification, les échos imprévus, les rencontres étranges ; ils n’en craignent ni les détours, ni les surprises, ni les ténèbres ; – mais le veneur qui s’y excite à courre la « vérité », à suivre une voie unique et continue, dont chaque élément soit le seul qu’il doive prendre pour ne perdre ni la piste, ni le gain du chemin parcouru, s’expose à ne capturer enfin que son ombre. Gigantesque, parfois ; mais ombre tout de même. »

Paul Valéry, Discours sur l’esthétique

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Continuidad de los parques, Continuité des parcs, de Julio Cortazar, en quatre courts-métrages et une peinture

Le texte bref et fulgurant de la fameuse nouvelle peut être lu ou relu ici. Elle a été publiée pour la première fois en 1956 (année de ma naissance) dans le recueil Fin d’un jeu et se trouve maintenant dans Les Armes secrètes. Julio Cortazar est l’auteur qui m’a donné mon nom d’auteure, trouvé également dans Les Armes secrètes (dans la nouvelle La Lointaine). Son œuvre entière et chacun de ses textes pourraient s’intituler Continuité des parcs. Mon nom, par exemple, y est l’anagramme de es la reina y… En toute continuité des parcs, Cortazar entre dans ma thèse, qui est elle-même une fresque de la continuité des parcs. Je contemple chaque jour la peinture Molecule Park, que j’ai faite en lien avec cet univers de continuité des parcs, et que je donne ici après les vidéos. (L’immense beauté convulsive de ma thèse, que je suis en train de terminer, emplit de joie tous mes parcs, les démultiplie pour s’y répandre encore, toujours plus loin.)

J’aime ce court-métrage où la nature tient une place essentielle. Il est seulement dommage que le poignard de la nouvelle ait été remplacé par un pistolet. C’est un film québécois de Gabriel Argüello :

Et voici l’interprétation de la nouvelle par le réalisateur uruguayen Alfonso Guerrero :

Le nom du réalisateur n’apparaît pas sur celui-ci, qui a aussi un bel intérêt poétique, quoique la fin soit un peu trop explicite :

Enfin, cette très belle animation réalisée par des élèves de la San Joaquin School avec leur professeur, Diego Pogonza, et la voix de Cortazar :

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molecule park!-minpeinture Alina Reyes

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