cet après-midi à Paris 5e, photos Alina Reyes
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La ville est un poème, la ville est un roman ! Y marcher c’est les lire.
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cet après-midi à Paris 5e, photos Alina Reyes
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La ville est un poème, la ville est un roman ! Y marcher c’est les lire.
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Toujours pour fêter autrement la rentrée littéraire, j’ouvre une nouvelle série, « Poètes du feu de Dieu ».
La première citation sera très simple et très brève, la voici :
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“Quelqu’un te cueillera, aube, comme se cueille la rose, ou viendras-tu seule, astre étranger qui fend le firmament ?”
extrait du poème Dis-moi, aube, d’Issa Makhlouf
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cet après-midi à Paris, photos Alina Reyes
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Après avoir publié son petit livre sur la Dame à la licorne, qui était le thème de mon roman La Chasse amoureuse, paru juste avant, après avoir, dans un gros roman grassement payé et promotionné, repris des dizaines de figures de Forêt profonde et de quelques autres de mes livres (voir A la Grande Ourse), voici que Y.H., en cette rentrée, publie un roman dont les thèmes sont aussi essentiels dans Voyage (et d’autres de mes livres précédents) : dormir dehors, relever les inscriptions dans les rues, sortir du système par la marche. Bien entendu ces thèmes ne m’appartiennent pas, je n’en suis pas non plus l’inventeur, et j’aime les trouver dans la littérature – mais ici, cela fait pitié.
En exergue de son livre cette citation de Walter Benjamin : Vaincre le capitalisme par la marche à pied. Programme un peu étriqué par rapport à celui de mes Pèlerins d’Amour, qui, marchant à pied, voient un peu plus loin et un peu plus profond que le fait de vaincre le capitalisme, mais c’est quand même un bon programme. Seulement, il ne suffit pas de marcher dans les rues, il faut aussi et d’abord renoncer à marcher dans le système. Renoncer aux avantages et aux positions que confère le système quand on accepte ses compromis, ou quand on fait même pire. Je le dis parce que je crois qu’il a besoin que je le dise. Dans quel enfer il s’est ferré. Alors que je ne lui en veux pas. Tout homme qui fait de lui-même un parasite, et tout homme qui s’enferme dans une obsession, se fait beaucoup de mal. Ne te fais pas de mal, cela suffit ainsi. Que Dieu te délivre.
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Bien malheureux l’homme victime d’une injustice, non d’une injustice qui lui a été faite, mais d’une injustice dont il a profité.
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Je continue à travailler pour faire vivre ce site et participer à ma façon à la rentrée littéraire par des éditions et rééditions – ma façon de dire que contrairement à la loi du système, la littérature n’est pas un produit éphémère et saisonnier – rééditions de livres dont Voyage fera partie. Il sera bientôt disponible en format numérique sur ce site, et en promotion à bien moindre prix sous sa forme papier, incha’Allah.
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A la Grande Ourse, en PDF gratuit
À l’occasion de la rentrée littéraire, voici un premier cadeau : À la Grande Ourse, que vous pouvez télécharger gratuitement en pdf.
Les pages de ce livre sont issues de mon Journal et traitent, entre septembre 2007 et mars 2010, à la fois du procès pour plagiat que j’intentai à Y.H. (et que je perdis), et du processus de l’écriture. Elles sont un témoignage sur une épreuve douloureuse, qui s’inscrit dans un questionnement fort de la littérature, de l’écriture, et aussi du milieu littéraire et de l’esprit du monde contemporain. Pour aboutir à une remise en question radicale de la littérature, et de la vie – qui s’est depuis poursuivie avec l’écriture, puis la publication par moi-même (seul moyen de le publier en toute liberté de parole), de Voyage. L’aventure continue, puissante.
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Je suis partie avec mon ordi en bandoulière, travailler à la bibliothèque. Moi aussi je prépare la rentrée littéraire : de nouveaux livres numériques à venir sur ce site, et puis quelque(s) cadeau(x), nous verrons. Puis Sydney m’a rejointe, et nous avons fait quelques photos pour renouveler celle de la page d’accueil, dans quelques jours. La vie devant nous, le bonheur partout. Nous allons tout réinventer. Que la joie soit sur vous !
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