Fête

Paris, 13e arrondissement. Photo Alina Reyes

 

J’aime le vent, la pluie, la fête,
l’annonce de l’heureuse tempête.
Les eaux montent aux rivages du monde,
lumineuses, poissonneuses, salées
comme les oiseaux blancs qui crient
de plaisir, suspendus et surfant
au-dessus de l’immensité enceinte,
cité grosse de vie. Alertés par ils ne savent
quoi
des passants un instant hésitent
et le bord des trottoirs se met à ressembler
au creux de la vague qui de très loin approche.
Sortez des maisons de vos pères, enfants, femmes et hommes !
Courez joyeux aux carrefours, retrouvez-vous
debout sous les voiles liquides, que vos têtes,
que vos paumes levées reflètent
la lumière et déploient le nouvel arc-en-ciel.

 

Paix

Photo Alina Reyes

 

Par les chemins du temps nous irons

doucement

Les feuilles mortes, laissons-les à la saison passée

Quand notre arbre bourgeonne

en nous frémissent les fleurs appelées à sortir

Au milieu de nos coeurs les voies ombreuses accueillent la brise qui murmure : debout !

la brise qui promet : lumière !

la brise tendre, sourire sur nos joues, la brise parfumée du lilas qui s’annonce, la brise délicate qui passe ses doigts sur les fronts soucieux et transforme le sel des larmes en rire !

Dites-moi un peu : que reste-t-il des bêtises ? L’hiver ne les a-t-il pas avalées ? Rendons grâce au printemps qui s’en vient et nous guide au royaume.

Là-haut, tout près, nous sommes attendus au mariage.

 

Pierre Teilhard de Chardin (et sa rue, à Paris)

« Au fond de nous-mêmes, sans discussion possible, un intérieur apparaît, par une déchirure, au coeur des êtres.

C’en est assez pour que, à un degré ou à un autre, cet « intérieur » s’impose comme existant partout et depuis toujours dans la Nature.

Puisque, en un point d’elle-même, l’Étoffe de l’Univers a une face interne, c’est forcément qu’elle est biface par structure, c’est-à-dire en toute région de l’espace et du temps, aussi bien par exemple que granulaire :

Coextensif à leur Dehors, il y a un Dedans des Choses. »

Pierre Teilhard de Chardin, Présence de Dieu au Monde

 

photos Alina Reyes

Journal


aujourd’hui à Paris, par un temps printanier (photo Alina Reyes)

 

Après quelques années de chemin sur Internet, à travers plusieurs blogs ou sites et notamment sur À mains nues, qui a aujourd’hui achevé son parcours, je vous propose de nous retrouver ici, où sont regroupés l’accès à mes livres numériques et ce nouveau Journal.

Un vrai journal, mais aussi intemporel qu’actuel.

Nous y traiterons de Littérature, Théologie, Philosophie, Arts… Nous y verrons la vie des Rues, Paysages, Lieux d’histoire(s)… y lirons des Portraits, des Chroniques, le Journal de mon corps et âme…

L’aventure continue !

À très bientôt.