Crète : La Canée en images

J’ai élu spirituellement domicile en Crète alors que j’étais toute jeune collégienne, puis dès que j’ai pu, à l’âge de dix-sept ans, j’y suis allée. J’y suis retournée quatre ans plus tard avec homme et bébé, et depuis tout ce temps-là je n’y étais pas revenue, quoique je sois repassée en Grèce. M’y revoilà, avec O cette fois, et mon amour de jeunesse pour ce pays, pour ce continent comme dit Jacques Lacarrière, est aussi intact que l’est l’esprit crétois. Joie parfaite.

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alpes-minSamedi dernier, départ

crete heraklion 1-minLe port d’Héraklion vu de notre hôtel, la nuit sous la pleine lune et le lendemain matin crete heraklion 2-min*

Nous y reviendrons, mais tout d’abord nous partons séjourner quelque temps à La Canée, ancienne capitale de l’île, à l’ouest crete la canee 1-min

Nous logeons dans la vieille ville, tout près de l’eaucrete la canee 3-min

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La ville fut un formidable melting-pot et conserve les souvenirs de ses cultures (et occupations) vénitienne et ottomane, entre autrescrete la canee 5-minMosquée…

crete la canee 9-minCathédrale orthodoxe…

crete la canee 36-minSynagogue

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Il fait très doux et la lumière est fantastiquecrete la canee 7-min

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crete la canee 12-minLes petits restos servent l’exquise cuisine crétoise, qui rend centenaire crete la canee 13-min

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crete la canee 17-minLes anciens arsenaux crete la canee 21-min« ACAB » (All Cops Are Bastard) et ALETEIA (la Vérité)crete la canee 22-minPlusieurs tags ici et là dénoncent le tourisme de masse. L’été la ville est sans doute bondée, mais en ce mois de janvier tout est très tranquille.

crete la canee 23-min« Le Verbe s’est fait chair » : la crèche dans l’église catholique

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crete la canee 30-minAu marché, crete la canee 31-minon déjeune, toujours aussi délicieusement, sur des tables en bois dans la cuisine crete la canee 32-min

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On passe et repasse avec bonheur par le lacis des ruelles, n’oublions pas que la Crète est le pays du Labyrinthe

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crete la canee 38-minO quitte notre rue Angélou pour aller explorer les montagnes à VTT ; moi je fais toujours mon yoga au lever

crete la canee 29-minen Crète ces jours-ci, photos Alina Reyes

à suivre !

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Suite des images de Crète : mot-clé Crète

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Qu’est-ce qu’un livre ?

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mon sac, rapporté d’Edimbourg

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Sur les rivages battus par l’océan, certaines pierres demeurent pierres à travers siècles, d’autres s’effritent, voire se dissolvent. Bibliothèque de sable construite par des enfants qui jouent aux dés, et que l’Esprit, de temps en temps, réarrange.

Des livres disparaissent des étals ? Les étals sont éphémères. Les livres sont des objets, qui ne sont pas plus sacrés que n’importe quoi d’autre. Seul importe ce qui est vivant : l’esprit. Qu’est-ce qu’un livre à l’heure d’Internet ? Internet rend à la littérature la part de liberté qu’elle a perdue depuis qu’elle n’est plus orale mais figée sur du papier. Je peux mettre certains de mes textes en ligne sous forme de livres, puis les retirer, les réécrire, les remettre en ligne, etc., à l’infini. Et qui lit ce journal peut le survoler ou l’explorer tout aussi librement. Cela n’enlève rien à l’intérêt des livres « officiellement » publiés ; au contraire, cela devrait ouvrir les lectures qu’on en fait ; conduire à réestimer leur prix, leur sens ; faire sortir de cette sacralisation ordinaire de l’objet, comme du texte, qui asphyxie les textes en les mettant tous dans le même panier de crabes ramassés sur la grève. Avant de les manger, ayons soin de rejeter ceux qui puent : ils nous rendent malades.

Je n’appelle pas à la censure, j’appelle au discernement. Du reste, qu’est-ce que la censure ? Les éditeurs publient qui ils veulent publier, refusent de publier qui ils ne veulent pas publier. N’est-ce pas là la première censure ? Il n’est pourtant pas possible de distribuer tout texte sous forme de livre papier. Un choix s’opère, et donc une exclusion, dont les raisons sont souvent autres que littéraires. Une très grande partie des livres qui sont publiés n’ont pas vocation à durer plus de quelques années, ils seront dissous par la vague du temps avant même d’avoir eu le temps de s’inscrire dans la mémoire de l’humanité. D’autres livres restent invisibles au moment où ils naissent et apparaîtront au moment où le monde commencera à rattraper l’avance qu’ils avaient sur lui. Tout change, et dans ce changement perpétuel ce que les hommes veulent fixer est balayé, éliminé dans le mouvement de la vie, où ne peut se mouvoir que ce qui est vivant, détaché des mortels. Ecce liber.

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Vanessa Springora, l’effet avalanche sur Saint-Germain-des-Prés

 

Plus fort qu’Héraklès, l’acte littéraire de Vanessa Springora nettoie les écuries germanopratines, plus crasseuses que celles d’Augias. Bienheureuse, amusée, satisfaite pleinement, je regarde tomber les masques, j’entends bafouiller les parleurs et les parleuses, je vois grimacer les amertumes, les jalousies, les dépits. Autant en emporte la neige ! La vie est de toute beauté.

En 2013, après que j’ai dû quitter, par la faute des porcs des écuries germanopratines, ma grange dans la montagne, la montagne a réagi, le village et la vallée ont subi avalanches puis crues exceptionnelles. Extrait de mon journal, tenu depuis Paris :

Là-haut, le village a dû être évacué. Tant de neige est tombée, il est menacé par les avalanches. Les journaux en parlent, les télévisions aussi. Patrick, un commerçant, répond à un journaliste qui lui demande en substance à quoi il s’attend, cette phrase merveilleuse :

« C’est ce qui est là-haut, tu sais, celle qui vient du Bon Dieu, celle dont nous avons tous besoin, la neige ! »

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toutes mes notes sur l’affaire Matzneff : ici

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Affaire Matzneff : le piteux spectacle du milieu littéraire

 

J’ai rencontré Matzneff (que je n’avais jamais lu) il y a une dizaine d’années lors du vernissage d’une exposition de photos de Sophie Bassouls qui s’accompagnait de quelques-uns de mes poèmes, dans l’espace culturel des Éditions des Femmes. L’attachée de presse de l’époque était l’une de ses amantes ou de ses ex, je ne sais plus. Jeune mais pas collégienne, ni petit écolier français ni petit garçon des rues de Manille comme tant d’autres de ses victimes. Elle me dit un jour qu’il la faisait souffrir, pour tenter de me convaincre que c’était normal. Il était donc là, avec un ami écrivain que j’avais déjà rencontré ailleurs et dont j’ai oublié le nom, Dominique quelque chose si je me souviens bien (façon de parler) – il est mort depuis. Il me parla d’Anna Akhmatova, sa poétesse préférée. Je faisais poliment semblant d’écouter, j’ai horreur de ces conversations lettrées, de ces afféteries, de ces préciosités qui font le milieu littéraire et sous lesquelles se cachent les plus grossiers sentiments, calculs, haines, jalousies, envies d’argent et d’honneurs, vanités démesurées, aptitudes à toutes les trahisons, toutes les oppressions, toutes les compromissions. J’aime la conversation des paysans, des artisans, des artistes, des soldats, des gens qui ont un métier, des gens qui font la cuisine, des gens qui font vraiment quelque chose. Le milieu littéraire est un milieu de gens qui ne font rien d’autre que branler la queue du chat. Bien sûr les écrivains écrivent, et ce n’est pas rien faire. Mais le milieu littéraire ce ne sont pas les écrivains, c’est le milieu où les écrivains naufragent. C’est « le monde », le monde mondain, le contraire du monde réel et spirituel où se déploie tout le vivant. Et ceux et celles qui vivent du milieu littéraire ne sont plus que des morts. C’est parce qu’ils sont morts qu’ils peuvent faire le mal et soutenir ceux qui font le mal tout en se croyants supérieurs au commun des mortels. C’est parce qu’ils sont morts et impuissants, hommes et femmes inachevés, incapables de vivre une vie d’homme ou de femme pleine et entière, qu’ils vivent de combines et d’abus de toutes sortes. Et au royaume des morts, comme le disent d’une façon ou d’une autre toutes les spiritualités du monde, vient toujours le moment de rendre des comptes. Matzneff qui se veut chrétien l’aurait compris, s’il lui restait assez de vie pour penser. Mais ces gens-là, qui se prennent pour des penseurs, ont le cerveau aussi bousillé que le cœur. Matzneff est en réalité aussi stupide que son éditeur Sollers, qui a remplacé son allégeance au nihilisme maoïste par une allégeance au nihilisme heideggerien, aussi stupide que son soutien Moix qui a remplacé son allégeance au nihilisme nazi par une allégeance au nihilisme heideggerien, qui est un nihilisme nazi… Aussi stupide que ses autres soutiens, le pubeux Beigbeder, l’éditocrasseux Giesbert, la grimaçante Savigneau, etc., etc. Sans eux, sans les soutiens publics par dizaines ou centaines de milliers d’euros et les soutiens privés (que leur fournissait-il en échange ?) qui lui ont permis de mener grand train pour ses chasses à l’enfant, combien d’enfants auraient été sauvés de ses griffes et de celles de tant d’autres confortés par son exemple célébré ?

Le milieu littéraire est celui où je me suis toujours le plus sentie mal à l’aise. Et je sais pourquoi. C’est le milieu le plus dépourvu de grâce. C’est un milieu sans aucune grâce ; raison pour laquelle, hélas, beaucoup de ses aliénés vont la piller ailleurs, là où elle vit, par exemple chez les enfants. C’est aussi un milieu dépourvu de virtus, comme celui des financiers et des technocrates. Un milieu qui ressemble beaucoup à la macronie, tout en superficialité et en fausseté, en en-même-temps (par exemple, comme Sollers, signer par deux fois des pétitions pro-pédophilie et publier pendant des décennies les récits abjects de Matzneff et en même temps se dire hostile à la pédophilie ; puis jouer les amnésiques et se terrer quand ça chauffe, comme en toutes circonstances avec le « courage, fuyons » pour seul viatique). Il y a cinq ans, Matzneff dans sa tribune au Point menaçait de se suicider parce que, comme tous les auteurs qui n’ont plus suffisamment de droits d’auteur (j’en suis), il avait été rayé de l’Agessa, l’organisme qui gère la sécurité sociale des auteurs. Quelle petite nature. Comme s’il était impossible de survivre sans l’Agessa, de trouver une couverture sociale autrement. Maintenant ses amis, comme Beigbeder, disent craindre qu’il ne se suicide si on continue à l’ennuyer. Oui, pas la moindre virtus chez ces gens gâtés-pourris, quand le vent tourne il ne leur reste que la pleurnicherie, le chantage, et d’énièmes trahisons et mensonges. Piteux spectacle.

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Mes précédentes notes sur Matzneff : ici

sur Sollers : ici

sur la pédocriminalité (Barbarin, Outreau…) :

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Édimbourg, Hogmanay, bonne nouvelle année ! (actualisé)

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1-1-2020. Bonne et heureuse année ! J’ai pris cette image du splendide feu d’artifice tiré au passage à la nouvelle année au-dessus du château depuis le vieux cimetière, très romanesque, où repose notamment Thomas de Quincey, parmi une foule extrêmement joyeuse et bon enfant d’où jaillissaient des cris d’extase : « Fucking lovely ! » Yes ! Yes ! » « Give me more ! » La ville est en fête énorme, des foules arpentent les rues, les filles par température négative sont dehors en minijupe et bras et dos nus, les gens boivent beaucoup mais restent pacifiques et les flics veillent sur eux avec beaucoup d’égards et de respect, quel peuple adorable.

Avant cela, par hasard nous nous sommes retrouvés à dîner dans un restaurant népalais, le Namasté Kathmandu, voilà qui ponctuait à merveille mon engagement dans le Yoga. Ne perdez jamais confiance, avec l’aide de la vie, si vous l’aimez, vous pouvez vaincre même ce qui est mortel.

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dans la nuit du 30 au 31-12-2019

« Qui va là ? » « Le nouvel an, tout va bien ».

L’Écosse célèbre Hogmanay, le Nouvel an. Voici encore quelques images d’Edimbourg, et les premières images de cette grande fête.

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edimbourg noel 2019 19-minUne vitrine. Je songe à Kafka : « un livre doit être la hache qui brise la mer gelée »

edimbourg noel 2019 20-minau Royal Dick, un pub que nous aimons bien

edimbourg noel 2019 19,-minO et moi sortant du Royal Dick

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Street Art

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à la bibliothèque :

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au cimetière :edimbourg noel 2019 28-min

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Et depuis Calton Hill

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la ville en silhouette

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au pied de la montagne d’Arthur’s Seat :

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et au bord de l’estuaire de la Forth, mêlé à la Mer du Nord

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Le soir, interminable défilé aux flambeaux, partant du château et allant jusqu’au pied d’Arthur’s Seat, avec nombre de jongleurs de feu, formations de tambours, orchestres de cornemuses, personnages juchés sur des échasses, etc., et la foule qui suitedimbourg noel 2019 39-min

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Puis un premier feu d’artifice (il y en aura un autre le 31)edimbourg noel 2019 41-minAujourd’hui à Edimbourg, photos Alina Reyes

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Jour exquis à North Queensferry et South Queensferry (Écosse)

queensferry 1-minVu du train, à vingt minutes d’Édimbourg, l’estuaire de la Forth

queensferry 2-minEn ce dimanche radieux, nous descendons à North Southferry. Première maison à la sortie de la gare : une école

queensferry 3-minPuis un monument aux morts des deux dernières Guerres mondiales queensferry 4-minavec ces cailloux d’hommage décorés de façon enfantine

queensferry 5-minet ce bassin de pierre, semblable à un lavoir ou une tombe, rempli d’eau

queensferry 6-minTrois ponts traversent le large estuaire, en voici deux : le plus récent, à l’arrière, pour les voitures ; l’autre, que nous prendrons tout à l’heure, pour les bus et les piétons

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Nous traversons le village

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queensferry 10-minUn train sur le Pont du Forth d’où nous venons

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Je ne me lasse pas d’admirer ce fameux  Pont du Forth qui relie le sud et le nord de l’Écosse

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queensferry 11-minEt voici le Harbour Light Tower, plus petit phare du monde en activité (c’est une enfant qui se tient ici devant), construit par Robert Stevenson, grand-père de Robert Louis Stevenson, dont la famille remplit l’Écosse de phares queensferry 12-minNous y montons deux par deux queensferry 13-min

Nous marchons dans le vent, l’odeur des algues et les cris des goélands

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queensferry 19-minL’herbe est si verte en ces terres queensferry 20-min

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queensferry 22-minNous traversons le fleuve, trois kilomètres à pied et beaucoup de vent plus tard nous voici à South Queensferry

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Après un copieux et très bon déjeuner de Noël, dans l’après-midi bien avancé, dans un grand pub des plus cosy, nous prenons le chemin de la gare queensferry 31-min

toute belle sous son croissant de lune, et nous rentrons à Édimbourgqueensferry 32-minAujourd’hui à North Queensferry et à Queensferry, photos Alina Reyes

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Féérique Édimbourg. Le marché de Noël, etc.

J’actualise cette note à mesure qu’arrivent de nouvelles images. Voici maintenant le marché de Noël.

edimbourg noel 2019 9-minÀ la nuit tombée, nous approchons du marché de Noël

edimbourg noel 2019 10-minavec ses animations et ses stands où faire du shopping ou manger sur place

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edimbourg noel 2019 16-minDélicieux saumon grillé sur place et servi en sandwich ou avec accompagnement

edimbourg noel 2019 17-minAprès l’avoir quitté, nous nous sommes posés dans un pub où l’un de nous, tout jeune officier, aussitôt arrivé a secouru un client qui était en train de s’étouffer. Connaître les bons gestes et être rapidement réactif, c’est important !

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C’est la troisième fois que j’y séjourne, et c’est toujours une beauté à vous rendre heureux d’amour. J’ai dit ce mot ce matin en parlant d’une personne, « c’est une beauté », et il convient aussi pour Édimbourg. Une ville qui n’est pas seulement belle mais possède un charme puissant, fait d’un mélange de haute nature et de haute culture, qu’elle sait cultiver en toute simplicité, et qui a donné naissance à tant de grands auteurs. Voici mes images de ces jours derniers, il en viendra sûrement d’autres.

 

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À l’arrivée le soir tard sur Royal Mile, en allant chercher des fish and chips pour quatre affamés, au niveau de ces superbes cabines téléphoniques

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edimbourg noel 2019 2-minLe lendemain matin, 24 décembre, toujours sur Royal Mile, les boîtes aux lettres ont été mises aux couleurs de Noël

*edimbourg noel 2019 3-minUne visite d’hommage au château, là-haut, s’impose avant toute descente en ville edimbourg noel 2019 4-mindepuis l’esplanade, la vue sur la ville tout autour, et sur les Pentlands à l’arrière-plan

*edimbourg noel 2019 5-minL’appareil photo du téléphone ne saurait rendre toute la féérie de l’architecture et du paysage mais peut en donner une idéeedimbourg noel 2019 6-min

edimbourg noel 2019 8-minces jours-ci à Édimbourg, photos Alina Reyes

précédentes images de la ville : ici

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