acrylique sur bois, 28 x 14 cm
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C’est mon deuxième essai d’association entre peinture fluide et pointillisme. Sur ce petit panneau trouvé dans la rue, en forme de flèche et de maison, j’ai peint un arbre de vie – mandala. Détail :
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acrylique sur bois, 28 x 14 cm
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C’est mon deuxième essai d’association entre peinture fluide et pointillisme. Sur ce petit panneau trouvé dans la rue, en forme de flèche et de maison, j’ai peint un arbre de vie – mandala. Détail :
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À la boîte à livres du parc de Choisy, j’ai apporté trois livres, j’en ai pris deux. Je me suis assise sur un banc pour commencer à les lire et le vent s’est levé, la lumière est devenue changeante. J’ai photographié l’effet que ça faisait dans ma robe. L’un des deux livres, intitulé Le festin de l’ange, signé Gérard Pelé, parlait dès la première page d’ « un dispositif d’enregistrement conçu pour visualiser, non seulement de façon paradigmatique les fragments du corps – différence et ressemblance -, mais aussi de façon syntagmatique leur connexion ou leur contiguïté, et enfin de façon « processuelle » la « successivité » dans l’accumulation et le déplacement de l’objet virtuel que constituerait la perception de l’événement (ce serait une sorte de sémiologie leibnizienne, inspirée également de Matière et mémoire d’Henri Bergson). En d’autres termes, nous tentons de visualiser l’involution, de la pluralité des fragments à l’unité des éléments plastiques par lesquels ils sont représentés, et, dans, le même temps, l’inflexion des points où les courbures changent de sens en déviant des modulations régulières, ainsi que la contraction comme mise en abyme, fluxion, expression de la durée de l’épreuve (nous faisons cette fois référence au « pli » de Gilles Deleuze). »
Au retour, j’ai récupéré dans la rue un petit morceau de bois en forme de maison, pour un nouvel essai de peinture fluide, bientôt. La vie est merveilleuse.
Aujourd’hui à Paris 13e, photos Alina Reyes
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Vers la fin du Voyage à Ixtlan, le narrateur-auteur, Carlos Castaneda, vit une expérience singulière, une sorte de passage dans un autre univers ou plutôt de découverte d’un autre univers insoupçonné dans l’univers connu. D’abord j’ai trouvé que cela ressemblait beaucoup à ce qu’on peut vivre sous LSD, comme cela m’est arrivé dans ma jeunesse. J’ai pensé qu’il avait dû prendre un psychotrope sans le dire. Mais l’explication, quelques pages plus loin, est autre. En fait les deux sorciers, les deux chamans qui l’accompagnent dans cette expérience, ont fait en sorte que soudain il ne voie plus un objet qui était là, en l’occurrence sa voiture. C’est une expérience de ce type que j’ai vécue un jour, seule à l’oraison chez les carmélites (et pas du tout droguée). Je l’ai raconté dans Voyage : soudain, alors que j’avais les yeux bien ouverts, le crucifix de la chapelle face à moi a disparu. J’ai écarquillé les yeux, regardé sur les côtés : rien, il n’était plus là. Et presque aussitôt cela me transmettait le message qu’il fallait abandonner les crucifix, qu’il fallait les remplacer par des symboles de Christ en gloire. Je comprenais bien le message mais ça ne m’empêchait pas de continuer à chercher des yeux ce crucifix dont je savais qu’il était là l’instant d’avant, ma raison demandait raison.
En fait le temps de la raison est beaucoup plus long, et même quand par longue expérience des opérations de l’esprit elle est entraînée à aller naturellement très très vite, il lui faut quand même un autre temps, un temps qui appartient au monde auquel appartient la raison, un temps. Dans d’autres mondes, le temps est si rapide qu’il n’y en a peut-être pas.
Bref, voici mes images du jour.
Je suis partie vers le boulevard Blanqui
et je suis allée au square
où j’ai trouvé ce que je cherchais : la boîte à livres
Comme je le fais régulièrement ici ou là, j’y ai déposé des livres – parfois aussi j’en prends, quand il y en a un qui m’intéresse
J’ai recommencé à marcher dans les ruesun cœur
un sein qui sort des pierres
des objets d’enfant à la rue
et une séance de photos avec une femme aux cheveux gris et aux étranges chaussures à plateforme vertes
aujourd’hui à Paris 13e, photos Alina Reyes
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Cet après-midi à la médiathèque du Jardin des Plantes
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Je suis allée à la bibliothèque Buffon chercher les œuvres de Potocki que j’avais commandées. Avant de continuer à évoquer son Manuscrit trouvé à Saragosse, voici des extraits de son Voyage dans l’Empire de Maroc, journal de voyage donc, beau texte riche en notations de toutes sortes qui ont de toute évidence servi à la création de son roman. Ceux que j’ai choisis en lisant le livre cet après-midi ne sont pas nécessairement significatifs de l’ensemble, ce sont seulement quelques passages que j’ai aimés pour leur pouvoir d’évocation ou qui m’ont spécialement parlé ou m’ont fait sourire. Je les copie avec l’orthographe et la ponctuation originelles, selon cette édition de François Rosset et Dominique Triaire chez Peeters.
« J’ai débarqué à l’entrée d’une rivière assez considérable, dont la barre n’est pas exempte de danger. Ses bords sont de sable & de bruyeres. Des groupes de pêcheurs sont établis sur toutes les pointes que fait le rivage : Un peu plus loin est une troupe de femmes noires, qui prennent le plaisir du bain sans paroître redouter beaucoup l’approche des Actéons. Et sur ce, l’on m’amene un petit âne (…)
J’ai suivi mon petit âne & les bords du fleuve pendant une demie heure »
« Comme cette Isle est le rendez-vous des Corsaires de toute cette côte, elle abonde en filles de joie. J’en ai vu de très belles, & elles portent l’habillement de gaze des femmes de Tripoli; c’est-à-dire qu’il y a à leurs robes, beaucoup plus d’espaces transparents que d’opaques. Je me souviens d’avoir soupé sous des figuiers, avec un corsaire appelé Reis Mahmoud : Le lendemain il mit en mer & fut pris par une frégate Maltoise, & il fut pendu huit jours après, parce qu’il étoit renégat. L’on auroit sans doute dû lui pardonner, parce qu’il avoit renié enfant ; mais à cette époque les renégats désoloient les côtes de Sicile qu’ils connaissoient parfaitement, & l’on vouloit faire un exemple. »
« Mais tandis que des lois absurdes, prétendent opposer une digue au torrent des passions, le souffle brûlant du climat le déborde, & lui fait changer de lit. Les femmes se sont vouées en secrêt au Culte de Lesbos, & les hommes en rendent un assez public à l’échanson des Dieux. »
« Ce que nous appelons ennui, n’est pas plus connu ici qu’il l’est dans le reste de l’Afrique, dans l’Asie, & chez les Indigénes de l’Amérique. Ce mal européen me paroît avoir en grande partie sa source dans cette succession de leçons, qui remplissent toutes les heures de notre enfance, & nous donnent de l’occupation, une habitude qui finit par devenir un vrai besoin. Mais l’homme de l’Orient ne ressent pas cette nécessité : Les ressorts de son esprit n’ont pas reçu cette tension habituelle, qui les fait ensuite réagir sur eux-mêmes : Le défaut d’occupation suspend simplement leurs fonctions, comme le sommeil suspend celles de l’ame; & si l’air que cet homme respire, est rafraîchi par une brise de mer ; s’il est parfumé par les fleurs d’un parterre ; si le verd repose sa vue, il est agréablement averti de son existence, & il ne lui en faut pas d’avantage. Cependant Helvétius a regardé l’ennui comme un des principaux mobiles des actions des hommes ; mais s’il étoit vrai, que l’ennui ne fut point connu dans trois des quatre parties du monde, il s’en suvroit nécessairement qu’Helvétius avoit trop généralisé son système. Les Philosophes de l’antiquité voyageoient beaucoup, & je ne puis pas m’empêcher de croire, qu’ils fesoient bien; Ne semble-t-il pas, par exemple, que les Philosophes françois se sont montrés bien françois lorsqu’ils ont assigné l’amour propre, comme cause unique & universelle de tout ce qui se fait dans le monde, sans se douter seulement que ce sentiment n’étoit pas partout aussi exalté que chez eux. »
« Je remarquai sur le chemin des tas de pierre, qui sont l’ouvrage des dévots Musulmans: ils indiquent, que de l’endroit où ils sont l’on apperçoit le tombeau de quelque Saint, & chacun qui dit une prière, ajoute une pierre au tas. »
« Un peu plus loin nous vîmes une chapelle en chaume, & une caverne dont un homme paroissoît garder l’entrée: Cet homme nous dit en effet, que la caverne étoit l’ouvrage du Saint, & qu’il n’étoit point permis d’y entrer; Mais le naturaliste & un autre Suédois ayant persisté dans le dessein d’en voir l’intérieur, il ne s’y opposa point, & dit en riant, que dans leur religion il étoit permis aux fous de faire tout ce qu’ils vouloient. »
« Les Arabes sont peut-être le peuple du monde qui a le plus d’amour pour l’égalité, le plus de haîne pour le despotisme: Celui-ci n’a jamais existé chez les Arabes Nomades; Il ne s’est introduit chez les Arabes des villes qu’à la faveur de la Théocratie, & il étoit alors tempéré par la loi. »
« Je ne veux point quitter Rabat sans parler de Lelé toto. Or donc Lelé-toto est une Sainte âgée d’environ dix sept ans, bien faite, assés jolie, de plus folle & imbécille, & elle possède ces deux dernières qualités dans la juste mesure qui procure ici la béatification: Elle habite les bords du fleuve, & les plus dévots a son culte sont une troupe de jeunes garçons entre douze & quatorze ans, qui je la quitent guère: Ils sont très soigneux à la servir, & sur-tout à la déshabiller lorsqu’elle se met nue pour le bain. Lelé-toto est parfaitement instruite, dit beaucoup de choses libres, & les appelle par leur nom: Et les bons Musulmans qui voyent & entendent ces indécences, ne manquent jamais l’occasion d’en faire une oraison à la plus grande gloire de Dieu. »
« Le vrai courage est peut-être la pierre philosophale des perfections de l’ame. Et par vrai courage j’entends celui qui ne nous abondonneroit ni dans les douleurs aigues des opérations chirurgicales, ni dans les langueurs d’une maladie chronique, ni dans les revers de la fortune, ni dans les peines cuisantes de l’ame.
Or, je dois dire que ces mêmes Maures, doués d’un si petit nombre de vertus morales, ont cependant une partie de ce courage dont je viens de parler. S’ils sont malades ils attendent sans se plaindre la mort ou la guérison. S’ils sont ruinés ils conservent la même contenance sous leur vêtement grossier qu’ils avoient dans leur haik du Tafilet. Pendant le bombardement point de hâte, point de mouvemens précipités, personne ne cherche, personne n’évite le danger. (…) L’on me dira peut-être que c’est apathie, mais cela ne peut être, car les Maures sont vifs dans leurs passions, dans leur parler & dans leurs mouvemens. C’est donc la croyance à la prédestination ? Non plus, car pour peu que l’on aye fréquenté les Musulmans, l’on sait qu’ils ont toujours cette profession de foy à la bouche, mais qu’ils ne s’en remettent à la Providence pour aucune des actions de leur vie. Ce sont donc les vertus stoïques ? Encore moins, car les Maures ont très peu de vertus: Mais si je dois en dire mon sentiment, c’est que leur éducation & leur vie est simple; & je crois que cette soumission à la nécessité, est très commune dans l’état de simplicité, tandis qu’au contraire elle est si rare dans l’état de prétention, que Jean-Jacques à cru devoir bâtir une éducation tout exprès pour y accoutumer son élève. Mais c’est que dans l’état de prétention, chacun est toujours occupé du moi, se croit l’objet de l’attention universelle, s’imagine que ce moi à une destinée unique, que ce sont des choses qui n’arrivent qu’à moi, & ce moi l’objet de tant de soins et d’attentions, devient nécessairement douillet & ne peut plus supporter les véritables malheurs qui peuvent lui arriver. »
« Parlez a chaque homme avide de biens ou de gloire. Il compte se reposer lorsqu’il aura exécuté tel ou tel projet. Parlez à l’ami des sciences, et vous verrez qu’il ne désire que la continuation de ces loisirs studieux, il en sera de même de l’agriculteur, ce qui paroît indiquer la jouissance d’un bonheur plus réel. Mais chacun à un bonheur différent de celui des autres; le bonheur de l’ambition consiste à n’être jamais content, et comme disoit le Dervisch Saadi, les yeux de l’ambition ne peuvent se fermer qu’avec de la terre.
Ce Dervisch Saadi a toujours été le philosophe selon mon cœur. »
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Ma deuxième peinture fluide, toujours sur papier de canne 24 x 32 cm. Cette fois je me suis inspirée à la fois de l’acrylic pouring (cf note précédente) et du pointillisme australien. Un détail :
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Que fait une écrivaine trop fatiguée pour écrire ? Elle sort se promener, et comme elle est trop fatiguée pour se promener longtemps, elle s’arrête au square, elle y ramasse des feuilles, elle en compose une spirale au pied d’un escalier de pierre, et tandis que la brise souffle elle se dépêche de la photographier avant que l’œuvre ne s’envole. Puis elle s’assoit sur un banc, elle sort son cahier et son stylo de son sac, et elle écrit son journal intime. Car une écrivaine trop fatiguée pour écrire écrit quand même au moins un peu. La brise fait chanter les feuilles des arbres, la lumière joue des faîtes à l’herbe. À l’aube elle a entendu le merle, c’était bien sa voix mais son chant était tout différent des chants habituels du merle, très moderne, celui-ci était un sacré artiste. Elle s’est levée, une mésange est venue se poser à sa fenêtre, à quelques centimètres d’elle.
En faisant les courses, elle se rappelle que l’interne à l’hôpital lui a parlé d’anémie, qu’elle était anémiée lors de la dernière prise de sang, et donc elle achète des aliments pleins de fer et de vitamines B, afin de retrouver vite des couleurs et la force d’écrire. De retour à la maison elle a envie de peindre, elle le fait sur une feuille de papier de canne (j’attends la lumière du jour demain pour vérifier que c’est bien terminé). Le matin, après avoir changé son pansement (elle est censée faire venir une infirmière pour ça tous les trois jours mais elle a pris l’initiative de le faire elle-même, autant alléger les soins le plus possible), en sortant de la salle de bains elle s’est photographiée dans le miroir du couloir, peut-être est-ce l’une des techniques pour récupérer pleinement son corps.
Le soir c’est le moment du journal extime, ici.
Aujourd’hui à Paris, photos Alina Reyes
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Opérée vendredi, j’ai découvert ce dimanche matin, quand l’infirmière a retiré le bandage, mon nouveau sein, tout joli, rond, souple, plein, légèrement pesant, exactement comme l’autre, le naturel. Après avoir gardé un expandeur (prothèse provisoire, sans souplesse, destinée à détendre la peau après mastectomie pour la préparer à recevoir la prothèse définitive) pendant près d’un an, me voici pourvue par le travail impeccable du chirurgien d’un nouveau sein, presque plus joli que l’ancien et très bien accordé à l’autre (alors que l’ancien, le naturel, était légèrement plus petit). La cicatrice, qui était devenue quasi invisible, le redeviendra, et il ne restera plus qu’à tatouer un téton, technique très bien développée aujourd’hui.
Ces deux ou trois derniers mois je m’étais appliquée à perdre les cinq kilos pris ces dernières années afin de retrouver mon poids de forme, que je garderai désormais, et de ne pas obliger le chirurgien à me faire un sein plus gros. Me voici parfaitement contente de mon corps retrouvé.
À la Pitié-Salpêtrière, malgré la gentillesse des soignants, j’ai pu constater un peu les difficultés de l’hôpital. Les Urgences y sont toujours en grève. D’autre part, à la sortie du bloc opératoire, je suis restée trois heures dans une salle de réveil surchargée de patients, dont certains poussent des cris de douleur, s’étouffent etc. Normalement j’aurais dû être remontée dans ma chambre au bout d’une heure, c’est un infirmier qui en passant a regardé ma fiche a eu « pitié » et « honte », et a fait le travail qui n’était pas fait, faute de brancardiers. Dans l’ascenseur qui montait aux chambres, se trouvait avec nous un anesthésiste qui remontait un patient, lui aussi par pitié pour lui, toujours faute de brancardiers. Une amie dont la mère est infirmière dans un autre hôpital me dit que parfois les patients sont laissés quasiment une journée entière dans la salle de réveil, bloqués sur leur brancard sans pouvoir bouger.
À la Salpêtrière les chambres ne sont pas climatisées, avec la canicule qui s’annonce cela va être très éprouvant – j’y étais l’année dernière pendant la canicule, c’est rude pour les soignants comme pour les patients. Hier soir entre onze heures et plus d’une heure du matin, un groupe d’hommes discutait et riait très bruyamment juste sous les fenêtres de l’hôpital, impossible de dormir. Personne n’est intervenu pour leur demander un peu plus de discrétion, et de ma chambre je ne pouvais pas le faire, la fenêtre type vasistas ne pouvant que s’entrouvrir par le haut. Dans mon souvenir, quand on entrait dans un hôpital il y avait des panneaux « Hôpital – Silence » pour demander le respect des patients, il semble que cela ne soit plus de mise. Pas de discipline à l’école, pas de discipline une fois dans la vie adulte ? Si les pouvoirs publics abandonnent l’enseignement et la santé, que restera-t-il de la société ?
Samedi, le lendemain de l’opération, quand j’ai retrouvé un peu mes forces, j’ai passé une bonne journée à lire, écrire quelques lignes dans mon cahier, dessiner dans mon carnet et aller faire un tour dans le jardin de l’hôpital. Voici mes images.
Le jour se lève sur l’hôpital et sa chapelle
Au fond du jardin, je vois ce champignon qui a poussé la terre pour sortir, et d’autres sur des arbres
Six feutres, six crayons de couleur, un stylo et un crayon à papier, je dessine dans mon carnet une figure d’homme, un ange et un arbre à yeux
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Bon temps dada à vous en compagnie de ce doc Viva Dada, de ces galets et coquille dada dodo et de ces haïkus en série de trois comme d’hab mais dada.
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Recto et verso, longueur 4,5 cm
Recto et verso, longueur 6,5 cm
Recto et verso, longueur 2 cm
Coquille et galets peints hier
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dada dodo da
da dodo dada dodo
dada dodo da
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da dodo dada
dodo dada dodo da
da dodo dada
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dada dodo da
da dédé didon doid’ho !
do ré mi fa da
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Le doc est en italien, pas moyen de le voir autrement en ligne, mais après tout dada ça se comprend dans toutes les langues.
Et pour plus de dada, c’est là.
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