tout à l’heure au Jardin des Plantes, photos Alina Reyes
« Little Girl and Upside Down Unicorn », oeuvre de Richard Jackson,
exposée au Jardin des Plantes avec d’autres (voir ici et là )pour la FIAC
photo Visar Kryesiu, AP (trouvée dans la presse américaine)
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Avant les photos de Leonarda, j’avais vu la Joconde. Maintenant le père dit que ses enfants et sa femme sont nés en Italie. Si c’est vrai, je suppose qu’ils vont donc être rapatriés chez eux, en Europe, et j’espère chez nous et chez eux, en France. Ce père qui a pu mal se comporter l’a fait dans un contexte de misère et d’angoisse, il est établi que lorsqu’on lui a fait la leçon il s’est amendé, il a fait mal surtout par ignorance mais maintenant ne montre-t-il pas qu’il a un bon fond, en parlant pour que ses enfants et leur mère puissent quitter le Kosovo, même si lui était obligé d’y rester ?
Je suis fière de tous ces lycéens qui protestent. Ils n’ont pas peur d’avoir du cœur. Cela suffit, vraiment. Cette sale ambiance que les politiques créent parmi nous, comme des gens qui ne cesseraient de semer la zizanie dans la famille. Personne n’a besoin de ça, et surtout pas les jeunes. Il y a quelques mois, ils ont vu mourir Clément Méric. Ils ont entendu des mauvais esprits se retourner contre lui et ses amis, au lieu de déplorer le retour de la violence des néo-nazis, comme si ces derniers, avec leurs coups de poing américains et leur haine de tout étranger et de tout autre (dans les semaines précédentes avaient eu lieu des agressions de jeunes filles voilées, et aussi d’un jeune Arabe, également au coup de poing américain et par des skins néo-nazis), n’étaient pas plus dangereux pour les individus et pour la société que les antifas, certes usant aussi de violence malheureusement, mais qui se sont constitués en réaction à leurs agressions.
En ces temps où l’on se plaint d’une perte d’identité, que ceux qui ont le cœur bien vivant et sain nous redonnent cœur et courage pour retrouver et réinventer les vraies bonnes valeurs qui fondent ce pays.
Voici un texte de Juan Goytisolo, trouvé ici, écrit à l’occasion de la grotesque canonisation de José Maria Escriva de Balaguer.
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En Espagne, au cours des six dernières années, après la victoire du Parti populaire de M. José Maria Aznar, l’Opus Dei, sorte de maçonnerie catholique fondée en 1928 par Mgr José Maria Escrivá de Balaguer, a peu à peu repris le pouvoir. Beaucoup de militants de l’Opus Dei ont réinvesti des postes importants dans les entreprises et le gouvernement. Ce qui explique le renouveau d’intérêt suscité par la divulgation du Rapport confidentiel sur l’organisation secrète de l’Opus Dei, rédigé en 1943 par la Phalange (parti fasciste espagnol), engagée alors contre Mgr Escrivá de Balaguer dans une âpre lutte pour le pouvoir au sein de la dictature franquiste. Dans ce rapport, Escrivá est décrit comme un « médisant » à la vie peu exemplaire, aux « paroles et aux actes pleins d’arrière-pensées » et d’une« dévotion ostentatoire et larmoyante, fort peu naturelle, avec des attitudes feintes et forcées ». Ces accusations n’ont en rien gêné la fulgurante carrière de Mgr Escrivá, d’abord mondaine (le fondateur de l’Opus Dei, « modeste » accumulateur de décorations et d’honneurs, avait obtenu de son ami le général Franco un titre nobiliaire : marquis de Peralta), et ensuite céleste, béatification en 1982 et, consécration suprême, la sainteté, le 6 octobre 2002.
Le lecteur curieux de la vie du nouveau saint Escrivá trouvera dans quelques ouvrages et dans les hagiographies éditées par l’Opus Dei des témoignages abondants de ses faits et gestes. Nous disposons de traces non moins révélatrices du personnage avec les séquences filmées de quelques-unes de ses apparitions en Cadillac noire, dans des postures pleines de grâce. Mais mon interprétation personnelle, dans Foutricomédie, des maximes de son œuvre capitale, Chemin – traduite en plus de quarante langues -, apporte une lumière nouvelle sur les fantasmes sexuels d’Escrivá. Le fondateur de l’Opus Dei était, à n’en point douter, comme aurait dit Rabelais, « du bois dont on fait les saints ».
L’œuvre maîtresse du fondateur de l’Opus Dei, Chemin, fut écrite pendant la guerre civile espagnole (1936-1939) et constitue un éloge de l’esprit fasciste et du dictateur Franco. Dans une des rares incises autobiographiques du livre, l’auteur évoque les moments de « noble et joyeuse camaraderie » chez les officiers franquistes, où il avait entendu la chanson d’un « jeune lieutenant à la moustache brune » qui récitait cette prière : « Des cœurs partagés / moi, je n’en veux pas ; / et si je donne le mien / Je le donne en entier » (maxime 145). Le livre reflète la ferveur franquiste de l’époque (« La guerre est le plus grand obstacle dressé sur le chemin facile. Et pourtant, il nous faudra l’aimer [c’est moi qui souligne], comme le religieux aime ses disciplines » [311]) et, naturellement, la fervente exaltation du « Caudillo » Franco (« Te laisser aller ? Toi ?… Ferais-tu donc partie du troupeau ? Alors que tu es né pour être caudillo ! » [16]. « Des caudillos !… Virilise ta volonté pour que Dieu fasse de toi un caudillo » [833]). Grâce à la« ferveur patriotique » (905) dans la lutte contre « le voltairianisme en perruque poudrée ou les libéralismes désuets du XIXe siècle » (849), « l’Espagne reviendra à l’antique grandeur de ses saints, de ses sages et de ses héros » (introduction datée du 19 mars 1939).
Mais si ces aspects de Chemin et beaucoup d’autres, comme sa haute estime du rôle de la femme dans la société chrétienne (« Les femmes n’ont pas besoin d’être savantes, il suffit qu’elles soient effacées » [946]), ont été l’objet d’exégèses par les spécialistes d’Escrivá, je regrette l’absence de ce que l’on pourrait appeler une lecture de la « libido textuelle » de Chemin, de cette sainte sexualité exposée dans la maxime 28 : « Alors que manger est une exigence de l’individu, procréer n’est qu’une exigence de l’espèce, les individus singuliers pouvant s’y soustraire. »« les singuliers » qui « se soustraient » à la procréation, en personnes averties – à la manière de Lorca -, peuvent trouver dans Chemin des maximes très savoureuses et se sentir confortés dans leurs désirs et saintes inspirations sexuelles. Comme nous allons le voir,
Le fondateur de l’Opus Dei a beaucoup de considération pour la vigueur de la virilité, et ne cache pas son dédain pour ceux qui en sont dépourvus, qu’il qualifie de « doux et tendres comme des meringues ». En voici quelques exemples :« Abandonne ces gestes et ces manières frivoles ou puériles. Sois viril » (3) ;« Sois fort. Sois viril. Sois homme » (22) ; « Ne sois pas puéril » (49) ; « Ne sois pas mou, indolent » (193) ; « Tu n’as pas honte d’être si peu viril jusque dans tes défauts ? » (50).
La vigueur préconisée par Escrivá englobe tous les domaines de la vie spirituelle et affective. « Qui t’a dit qu’il n’était pas viril de faire des neuvaines ? » (574). La prière, souligne-t-il à plusieurs reprises, doit être « vigoureuse et virile »« brûlantes et viriles » (216). C’est pourquoi il convient d’adopter un modèle de conduite qui ne prête pas le flanc à la critique ; « Si tu n’es pas viril et… normal – observe-t-il en définissant le terrain de la singularité conseillée –, tu seras non pas un apôtre, mais sa risible caricature » (877). Et il souligne en conséquence : « Etre enfant, ce n’est pas être efféminé » (888). (691), et les larmes des appelés à la milice seront donc également
En dépit de ces exhortations à la sagesse, le terrain est glissant. « Pourquoi ces suppositions erronées sur ton compte te font-elles de la peine ? » (45), demande Escrivá à son lecteur. « Les épanchements de tendresse » de ce dernier et ce sentiment que le Seigneur a mis dans la poitrine virile de ceux qui aspirent à suivre la Voie doivent être adressés au Christ. Et, en personne avertie de la sainteté qu’elle prêche, Escrivá lui murmure à l’oreille : « N’est-il pas vrai qu’en ouvrant un des verrous de ton cœur – et tu as besoin de sept verrous – un petit nuage de doute a flotté plus d’une fois sur ton horizon surnaturel… ? Tourmenté, malgré la pureté de tes intentions, tu t’es alors demandé : n’ai-je pas été trop loin dans les manifestations extérieures de mon affection ? » (161). S’agissant d’une congrégation où règne une stricte séparation des sexes, le destinataire de ces épanchements n’est pas difficile à deviner. Mais les inquiétudes qui guettent les« singuliers » accueillis dans la milice virile de l’Opus Dei seront finalement terrassées par la « sainte effronterie ». Car « une chose est la sainte effronterie et une autre l’impudence laïque » (388).
Le lecteur averti, surtout s’il est « rompu à la lecture des tantras hindous », jouira comme moi des « expansions soudaines et dilatées » que procurent les maximes de Mgr Escrivá. Quoique sa prose soit désespérément pauvre et souvent triviale, et la pensée qu’elle véhicule d’une incroyable niaiserie (nous sommes à mille années-lumière de saint Jean de la Croix et de sainte Thérèse d’Avila), son parcours est affriolant si nous nous en tenons aux passages – très abondants – où affleure l’inconscient sexuel de l’auteur.
Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste de Freud pour apprécier les métaphores qui se répètent tout au long de Chemin : « Virilise ta Volonté : qu’elle soit, avec la grâce de Dieu, comme un éperon d’acier » (615), « Bras de fer puissant, enveloppé dans une gaine de velours » (397), « Ce fil bien tressé qui peut soulever des poids énormes »« N’oublie pas que tout ce qui est grand, sur terre, a commencé par être petit » (821), etc. (480)
Le Père réprimande tendrement le disciple : « Pauvre instrument que tu es ! »(477), et il l’exhorte à agir avec science et maîtrise. « Grand ou petit, délicat ou grossier…, sois un instrument. (…) Ton devoir est d’être un instrument » (484). Et il met en garde avec fermeté : « On ne peut laisser les instruments se rouiller »(486).
Les conseils du nouveau saint offrent à chaque pas une délicieuse lecture tantrique. « Pourquoi veux-tu bâtir sans directeur spirituel le palais de ta sanctification ? » (60), demande-t-il au disciple. « Nous allons, toi et moi, donner, et nous donner, sans lésiner » (468). L’éperon d’acier s’entraînera ainsi à l’amoureuse habitude d’« “assaillir” les tabernacles » (876).
Mais tout n’est pas pétale de rose dans les voies qui conduisent à la sainteté :« Une piqûre. Une autre et encore une autre. Supporte-les ! Tu es si petit, ne l’oublie pas, que dans ta vie – sur ton petit chemin – tu ne peux offrir que ces petites croix » (885). Le labeur primordial de laisser un « dépôt », déjà prescrit dès la première maxime du livre, permettra de « faire jaillir » l’antienne du catéchumène, tel un « fleuve tranquille et large » (145). « Voilà une dévotion forte et féconde ! » (556), s’exclame-t-il. Et la semence, ô divine bonté, « germera et donnera des fruits savoureux, dûment arrosés » (119).
La personne initiée aux mystères qui mènent à la grâce doit supporter les épreuves avec une fermeté virile. « Cela fait mal, n’est-ce pas ? Bien sûr ! C’est précisément pour cela qu’on s’est occupé de toi » (158). Mais la récompense viendra vite : « Et bientôt la souffrance deviendra paix réjouie » (256). « Il y a de quoi chanter à pleine voix, disait une âme pleine d’amour, à la vue des merveilles que le Seigneur opérait pour son ministère » (524).
A l’évidence, Chemin autorise des lectures autres que la mienne. Le dévot protagoniste de ma Foutricomédie applique au pied de la lettre l’admonition : « Ne sois pas aveugle ou étourdi au point de ne pas pénétrer en esprit dans chaque Tabernacle, lorsque tu aperçois les murs ou les clochers des maisons du Seigneur » (269).
A l’heure où tant de prêtres catholiques sont accusés de pédophilie et d’autres « viriles » débauches, la sanctification de Mgr Escrivá peut inciter beaucoup de ces âmes tourmentées à prier « avec la convoitise de l’enfant pour les sucreries, quand il a bu la potion amère » (889). Sans doute les maximes de Mgr Escrivá leur ont apporté une sorte de lubrifiant et guide efficace sur leur chemin semé d’épines et de roses. Pour cette raison – et conformément à la proposition des Sœurs du Perpétuel Secours glorifiées dans ma Foutricomédie -, ils fêteront dans l’allégresse le 6 octobre 2002 la montée aux plus hautes sphères célestes de Mgr Escrivá de Balaguer.
Ainsi le Vatican a-t-il frappé un L (je n’ai pas dit un Elle) comme initiale de Jésus sur six mille deux cents médailles en or, en argent ou en bronze qui devaient être vendues pour commémorer la première année du pape François. Quand Jésus et Lapsus se rencontrent, cela donne Lesus. En français on entend Lésé (en latin c’est « offensé, outragé ») . « Le Vatican écorche Jésus », écrit la presse. Ou bien, plus sobrement, « Une faute d’orthographe sur la médaille du pape ». Une faute d’orthographe, est-ce un péché ? Ou encore « Quand le Vatican ne sait plus écrire Jésus ». Ou encore : « Pièce Lésus-Christ : l’incroyable ‘fail’ du Vatican »… Etc, dans toutes les langues. Monnaie de singe ?
Le pape François a demandé aux sœurs de ne pas avoir un sourire d’hôtesses de l’air, mais d’être des mères. Pourquoi les appeler sœurs, alors ? Si l’Église veut des mères, que n’en ordonne-t-elle, comme elle ordonne des « pères » ? En tout cas si le chrétien avait eu la folie de rêver un instant trouver un paradis de houris dans ces antichambres du ciel que sont censés être les monastères, le voici ramené à terre, avant même d’avoir pu décoller.
Le pape émérite, lui, coule une douce « vie de moine », servi par cinq memores domini : jadis les curés avaient une bonne (quand il le fallait assez « compréhensive », comme j’entendis un jour le dire une vieille catholique, pour leur éviter d’avoir envie de se marier), les papes qu’on canonise par lots aujourd’hui en ont cinq. Certains musulmans ont sans doute la même sagesse de croire qu’il est plus facile d’être maître de soi avec plusieurs femmes qui vous servent qu’avec une entière. Faut-il sourire (jaune) davantage des « droits » de la hiérarchie, ou de ceux du sexisme ?
Comme sur beaucoup de choses, le pape François a de bien belles paroles sur la place des femmes dans l’Église. C’est comme quand il réclame une Église dépouillée, sans rien faire pour se débarrasser de ses richesses, ni même seulement de sa très honteuse banque. S’ils ne peuvent pas s’en passer, si les églises ne peuvent cesser leurs grands affichages pour demander le denier du culte, si les prêtres ne peuvent gagner leur vie comme tout le monde, si les évêques, en plus d’être payés par les fidèles, ne veulent pas renoncer à encaisser au moins cent cinquante euros quand ils vont parler une heure quelque part (ce que bien des militants pas plus riches qu’eux font gratuitement), alors qu’il cesse de répéter qu’il veut une Église pauvre. Lui comme tant d’autres hommes et femmes pas encore sortis du dix-neuvième siècle sont plus éloignés d’un début de vision de ce que peut être, et de ce que peut, une femme, que nous ne le sommes des Martiens. Prions pour eux. Dans la vigne du Seigneur, pauvre paria, je poursuis mon travail, avec beaucoup de joie. Le nouveau livre, semblable à nul autre de mes précédents, est en cours.
Testant avec mon nom divers moteurs de recherche, parmi les choses amusantes je trouve :
une photo de moi que je n’avais jamais vue ;
un site encyclopédique russe où Le Boucher est cité parmi les 40 romans de l’année 1988, avec par exemple Les Versets sataniques (un livre que je n’ai jamais aimé) ;
une encyclopédie américaine de littérature féministe où est mentionné mon roman Lilith ;
une critique en anglais où Behind closed doors (Derrière la porte) est comparé aux Mille et une nuits ;
une présentation en anglais du (mauvais) film italien tiré du Boucher, livre « reconnu comme la bible de la littérature érotique féminine » ;
une page littéraire où il est dit, à la fin, que je suis en fait un homme, un male writer qui parce qu’il n’avait jamais vendu ses livres, a inventé cette female writer, la famous novelist qui tient le blog discret que vous lisez ici.
Quant à moi, je vous recommande Francis K.
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Le milliardaire « Je suis partout », mécontent de ne pouvoir méfaire en Syrie aussi facilement qu’il le fit en Lybie, lâche sa plainte dans sa chronique hebdomadaire. Selon lui, c’est aux élus de déclarer les guerres, non aux peuples de refuser d’y aller. On se croirait en 14, quand, depuis des bureaux dorés, on envoya les hommes au casse-pipe, et le siècle avec. Le milliardaire « Je suis partout » oublie bien des choses dont une : c’est que lui-même, quoiqu’il ait prétention à gouverner le monde, avec son argent pesant, ses combines en réseaux, sa pensée vulgaire et trompeuse, n’est en rien un élu. Relisons Voyage au bout de la nuit et rappelons-nous la suite de l’histoire.
« Lâche qu’il était, je le savais, et lui aussi, de nature espérant toujours qu’on allait le sauver de la vérité… » C’est dans le Voyage, que Gallimard refuse toujours de publier en version numérique mais dont on peut du moins relire en ligne l’incipit.
Aujourd’hui, 14 septembre 2013, début des Journées du patrimoine en France, rentrée politique du Front National à Marseille, ouverture de la fête de l’Huma, fête de la Croix glorieuse, célébration de Yom Kippour. Aujourd’hui quatre manifestations ont été interdites à Paris à cause de risques d’affrontements entre militants d’extrême-droite et militants d’extrême-gauche. Aujourd’hui les Russes et les Américains ont conclu un accord pour tenter d’éviter la guerre en éliminant l’arsenal chimique syrien. Aujourd’hui Dieu merci, certains élus font encore leur travail. Aujourd’hui avenue des Gobelins stationnait une douzaine de cars de la police, tandis que des cars de la Gendarmerie nationale tenaient la place d’Italie, rejoints par des cars de la Protection civile de Paris. J’ai demandé à un gendarme ce qui se passait. C’est l’arrivée de la Techno Parade, m’a-t-il dit. Aujourd’hui à Paris sous la pluie une petite noce populaire de Méditerranéens faisait la fête avec musique et tambours devant la mairie du 13e, et c’était la noce dans mon cœur aussi.
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