Kandinsky, « Du spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier »

kandinsky la voile doreeLa voile dorée

*kandisky paysage pres de murnau avec locomotivePaysage près de Murnau avec locomotive

*kandinsky quelques cerclesQuelques cercles

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« Un mot qu’on répète, jeu auquel la jeunesse aime se livrer et qu’elle oublie ensuite, finit par perdre toute référence à son sens extérieur. La valeur devenue abstraite de l’objet désigné disparaît ; seul le « son » demeure. Ce « son pur », nous le percevons peut-être inconsciemment en même temps que l’objet – réel ou qui a fini par devenir abstrait. Mais alors ce son apparaît au premier plan pour exercer une impression directe sur l’âme. L’âme subit une vibration pure encore plus complexe, je dirais presque plus « surnaturelle » que l’émotion que peut lui donner le bruit d’une cloche, le son d’une corde tendue, la chute d’une planche, etc. La littérature de l’avenir a là de belles perspectives. »

Kandinsky, traduit de l’allemand par Pierre Volbout

Peintures de Kandinsky trouvées parmi d’autres sur le site du musée Guggenheim de New York

Provins, cité médiévale, en 50 images

provins 1 Elle fut la troisième ville de France après Paris et Rouen, peuplée de 80 000 habitants (12 000 aujourd’hui), riche de sa situation de carrefour des marchandises de toute l’Europe, d’Afrique et d’Asie, frappant sa propre monnaie qui avait cours dans toute l’Europe. Le comte Thibaut de Champagne aurait rapporté de Damas la première rose – et la culture des roses s’y poursuit. Perdant sa prépondérance au XIVème siècle avec le développement des transports par voie de mer, elle est du coup restée en l’état, entourée encore d’une partie de ses splendides remparts et regorgeant de bâtiments médiévaux. À 80 km au sud-est de Paris, le Transilien y va.2

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51photos Alina Reyes (et photo de moi par O !)

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Lancelot du Lac

guenievre et lancelotGuenièvre embrasse Lancelot

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« – Donnez-lui donc un baiser, devant moi, en premier gage d’amour vrai.

– Un baiser ? Je n’en vois ni le lieu ni le temps. Ce n’est pas que je ne le désire autant que lui. Mais ces dames sont tout près d’ici, elles s’étonnent que nous soyons restés si longtemps et ne manqueraient pas de nous voir. Cependant, s’il le veut, je lui donnerai ce baiser avec joie. »

Le chevalier est tellement joyeux et stupéfait qu’il ne peut répondre que :

« – Dame, grand merci.

– Ah ! dame, dit Galehaut, ne doutez pas qu’il ne le veuille, c’est son désir le plus grand. Et sachez que nul ne s’en apercevra, car nous nous promènerons tous les trois, comme si nous devisions.

– Pourquoi me ferais-je prier ? dit la reine. Je le veux plus que vous et plus que lui. »

Alors ils s’éloignent tous les trois et font semblant de converser. La reine voit que le chevalier n’ose en faire plus. Elle le prend par le menton et, devant Galehaut, l’embrasse très longuement.

Lancelot du Lac, trad. François Mosès

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