Changer la forme du discours, c’est faire venir au monde un autre monde : le travail de ma thèse.
Douanier Rousseau, Le Rêve
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Changer la forme du discours, c’est faire venir au monde un autre monde : le travail de ma thèse.
Douanier Rousseau, Le Rêve
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ces jours-ci au Jardin des Plantes, photos Alina Reyes
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De grandes reproductions de ses œuvres peuvent être contemplées jusqu’en janvier à la gare d’Austerlitz, où je les ai photographiées. Un travail très proche de celui que je fais notamment pour ma thèse.
le site de Jean-François Rauzier
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Bien entendu l’art rupestre, comme tout l’art, étant recherche de la vérité, rencontre avec la vérité et opération de libération, est le contraire de la caverne de Platon, qui est fabrication du faux et aliénation des faussaires comme des illusionnés (voir note précédente). Dans la deuxième partie de sa conférence, Jean Clottes montre des images de diverses œuvres d’art rupestre dans le monde. À noter son annonce, dès le début, d’un changement à venir des religions. J’ajoute : les religions institutionnalisées mourront comme tout ce qui est faussé et dans sa raideur ne peut plus s’adapter, tandis que la recherche du vrai se poursuivra dans une liberté d’esprit renouvelée. Ne pas oublier qu’un paléontologue voit l’homme de haut, il voit grand, à l’échelle de dizaines de millénaires et non de siècles comme quand, captif du monde et des singeries qu’y font les uns et les autres, on a le nez un peu trop collé au mur devant soi.
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J’ai croisé #BHL sur le front à l’est de #Mossoul. Il a refusé que je rentre dans son véhicule blindé alors que j’étais à découvert. #Classe
— Wilson Fache (@wilsonfache) 23 octobre 2016
Au fait, en Tchétchénie, les femmes sont maintenant obligées de se voiler.
Je les ai photographiés samedi après-midi au début de leur travail, gare d’Austerlitz où pendant 24 heures plus aucun train ne roulait. J’y suis retournée ce dimanche après-midi, j’ajoute à la fin les images du beau résultat (sous la pluie).
D’abord la face non peinte, puis les artistes et les couleurs à l’oeuvre sur l’autre face :
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Et le travail fini : une nouvelle vie ! de la joie pour le conducteur et les passants
photos Alina Reyes
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23 octobre : j’actualise cette note du 14 octobre avec trois nouvelles images de mes pages (en fin de note)
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Je veux que ma thèse témoigne, avec ces dessins, ces couleurs, ces collages, de la beauté de la paix, intime et collective. Beauté du quotidien, du songe au bout des doigts, et de la vie aimable de la ville avec ses images de promotion de bibliothèques, d’expositions, de théâtre… de fleurs, d’animaux… d’humains.
Pour aller travailler en bibliothèque, je n’apporte pas mon gros classeur, seulement les feuilles du jour. Pour cela je les mettais dans une très ordinaire chemise en carton bleu, qui avait fini par s’abîmer et se déchirer dans mon sac. Je l’ai consolidée avec des collages d’images découpées dans des prospectus (ou pour la quatrième de couverture le verso d’un vieux carton d’exposition), de la couleur et du scotch, d’abord à l’extérieur, puis à l’intérieur. Maintenant c’est un bonheur de l’utiliser, et puis je l’ai aussi perforée afin de pouvoir l’inclure dans le classeur quand je voudrai.
Le soir en écoutant des conférences, cours, émissions etc. en ligne, je continue aussi à orner les pages écrites, photographiées ici avec un masque sur les écrits. Aux pages écrites à la main s’ajoutent des pages imprimées, parfois collées au manuscrit et à déplier comme dans la page au serpent ci-dessous.
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Les premières pages de l’action epsilon, ma thèse en couleurs, sont ici.
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