dessiné à l’instant dans mon cahier d’écriture, entre des papiers collés et des textes, en écoutant les Variations Goldberg jouées par Alexandre Tharaud
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dessiné à l’instant dans mon cahier d’écriture, entre des papiers collés et des textes, en écoutant les Variations Goldberg jouées par Alexandre Tharaud
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Je me suis photographiée dans le miroir, puis j’ai agi sur la couleur et la lumière
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Philippe Descola revient sur les quatre ontologies qu’il définit dans son livre Par-delà nature et culture, quatre façons d’organiser la place des hommes dans la nature et leurs relations avec les autres vivants. Superbe leçon d’anthropologie :
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Intervention lors du colloque « Comment penser l’Anthropocène ? », dans le cadre de la COP21, de Philippe Descola, anthropologue, responsable de la Chaire « Anthropologie de la Nature » au Collège de France :
M. Descola semble avoir été entendu : le mois dernier un fleuve en Nouvelle-Zélande, le Te Awa Tupua, puis deux fleuves en Inde, le Gange et la Yamuna, ont obtenu des droits juridiques comme entités vivantes. Puisse une telle pensée, décolonisant les concepts, pour reprendre ses termes, et apte à sortir les esprits du « TINA » intellectuel, nous inspirer des alternatives politiques.
« Doit-on renoncer à distinguer nature et culture ? » L’écouter un peu plus, sur son travail et ses thèses d’anthropologue :
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Et pour bien plus : ses cours au Collège de France, en vidéo également.
à vélo puis en RER, nous voici à la station Nanterre, bien taguée, puis c’est l’arrivée au château
le musée archéologique est à l’intérieur
la fameuse et très émouvante toute petite dame de Brassempouy, et quelques Vénus paléolithiques aussi, bien différentes de celle de Höhle Fels dont j’ai parlé
une vulve gravée dans la pierre, toujours au paléolithique
et la cour du château
dans la partie gallo-romaine, j’ai admiré cette peinture délicate (et aimé les reflets des fenêtres d’en face qui l’encadraient)
il y a aussi une salle consacrée à l’archéologie comparée, avec des pièces du monde entier
du bord du jardin, vue sur la Défense, au loin, dans une légère brume de pollution, et la Seine
le jardin à la française est très grand, le jardin à l’anglaise très beau
et puis on rejoint la forêtaujourd’hui à Saint-Germain-en-Laye, photos Alina Reyes
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bibliothèque du Museum d’histoire naturelle, à Paris aujourd’hui, photo Alina Reyes
C’est l’une de mes hétérotopies préférées, on y travaille à hauteur des hauteurs des arbres, qui font des écritures eux aussi
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Par la belle journée d’hier, O a repris son vélo avec Madame Terre et l’a emmenée accomplir le rituel chez Pauline Viardot, une cantatrice étoile en son temps comme Maria Callas au siècle suivant, auprès de qui vécut Ivan Tourgueniev, auteur à redécouvrir, qui contribua notamment par ses écrits à l’abolition du servage en Russie. Et, tout près de leur datcha, chez leur voisin Georges Bizet, que nous écouterons chanté par Maria Callas.
L’accès à la maison est clôturé par un haut grillage, mais O a trouvé un endroit où il a pu passer par-dessus et entrer
cherchez les trèfles à quatre feuilles !
Puis, à quelques dizaines de mètres de là, la maison de Bizet
Aujourd’hui Bizet aurait sans doute du mal à composer de ce côté de sa maison, bordé par une route très passante, mais à l’arrière, toujours la paix de la Seine…
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Pour finir, Maria Callas, qui sait se faire attendre, et se donner :)
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aujourd’hui au Jardin des Plantes, photos Alina Reyes
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