*
Je passais là par hasard, mes courses à la main, je suis tombée sur l’inauguration de cette exposition.
Mes textes où il est question de Charcot sont ici.
*
Je passais là par hasard, mes courses à la main, je suis tombée sur l’inauguration de cette exposition.
Mes textes où il est question de Charcot sont ici.
J’aime aller à la Salpêtrière, cela me rappelle Lourdes. J’y trouve ce que j’aime : la lumière, et l’inconnu. La douce et violente énigme des relations brisées entre le corps et l’esprit. Et la compétition entre la médecine du monde et la médecine de Dieu pour les réparer.
À Lourdes nous avons une grotte de l’Apparition et un vaste sanctuaire à ciel ouvert, face à un château fermé, comme dirait Mandiargues, face au Château, comme dirait Kafka, forteresse selon la loi du monde, plantée sévèrement au-dessus du théâtre des opérations divines.
À la Pitié-Salpêtrière, nous avons le plus grand hôpital d’Europe, et même du monde en termes d’actes, où fut réussie la première greffe cardiaque européenne, où fut découvert le virus du sida, royaume de la science et de la recherche médicale, étendu sous le ciel autour d’une étrange église octogonale, à la fois impressionnant et humble témoin d’une survivance de Dieu au milieu de la modernité la plus pointue.
Et à la Salpêtrière comme à Lourdes, une même présence, celle de la souffrance humaine, et une même manifestation, celle de la miséricorde, qu’elle oeuvre via le personnel soignant ou via le Christ en sa maison.
La Pitié-Salpêtrière s’appela d’abord Notre-Dame de la Pitié, établissement dédié au « grand renfermement » des mendiants, des pauvres, des fous, et en particulier des folles. Au fil d’une histoire chargée d’atrocités, l’enfermement évolua pourtant peu à peu vers le soin. Au dix-neuvième siècle, Charcot y inventa le traitement de l’hystérie par l’hypnose. Fameux spectacle, où l’on accourait parfois de loin, tel Freud qui fut l’élève du maître pendant six mois.
Ah ces femmes qui se pâmaient et se contorsionnaient, à moitiés dévêtues et décoiffées, inconscientes et manipulables à merci, devant des parterres d’hommes engoncés jusqu’à la gorge dans leurs costumes de savants ! D’où venait le fantasme en vérité, de quelle hystérie ? Certes à cette époque l’hystérie ne s’expliquait plus, comme auparavant durant des siècles, par les « vieux mythes des déplacements utérins », comme dit Foucault (Histoire de la folie), citant par exemple un livre de Liebaud paru en 1609, selon lequel la matrice se meut librement dans le corps de la femme, « pour être plus à l’aise ; non qu’elle fasse cela par prudence, commandement ou stimule animal, mais par un instinct naturel, pour conserver la santé et avoir la jouissance de quelque chose de délectable. » Et encore : « Ces mouvements sont divers à savoir ascente, descente, convulsions, vagabond, procidence. Elle monte au foie, rate, diaphragme, estomac, poitrine, coeur, poumon, gosier et tête. »
Même si la fantasmagorie de ces messieurs avait alors changé de forme, les malheureuses de la Salpêtrière se plièrent donc à leurs désirs, se laissant entraîner dans une catalepsie artificielle pour leur donner le spectacle qui les remplirait tout à la fois d’une aise secrète et du sentiment de leur indépassable supériorité. Mais avaient-ils songé à lire Hegel ? « Car, si la connaissance est l’instrument pour maîtriser l’essence absolue, il vient de suite à l’esprit que l’application d’un instrument à une chose ne la laisse pas telle qu’elle est pour soi, mais y introduit une mise en forme et une altération. (…) nous faisons usage d’un moyen qui produit immédiatement le contraire de son but. » (Phénoménologie de l’esprit)
Il en va autrement de nos jours à la Salpêtrière, mais en soi, dans le monde, les choses ont-elles vraiment changé ? Le monde et ses savants comme ses ignares ne sont-ils pas toujours sous l’empire de leurs fantasmes, déguisés en savoirs ? Il est une autre façon d’entrer en catalepsie : en se laissant happer par l’Invisible à l’oraison, ce ne sont plus des âmes humaines faussées qui tentent de se saisir de notre être, mais la Vérité qui se donne tout entière à nous, directe et pleine d’amour.
*
Le tableau d’André Brouillet et la photo d’Albert Londe proviennent du site baillement.com
voir aussi Charcot et l’école de la Salpêtrière
et mes articles liés au mot-clef Pitié-Salpêtrière
Juliette Binoche, qui n’est pourtant pas la VIP la plus antipathique, déclarant, à propos du film Ouistreham, « il faut être disponible à la différence de l’autre », ou, avec Emmanuel Carrère, « ne pas voir ces gens, c’est ne pas les respecter », fait, avec le même Carrère et trop souvent, Florence Aubenas, du racisme de classe comme M. Jourdain de la prose. « Ces gens », c’est-à-dire les pauvres, sont donc, à leurs yeux, différents du reste de l’humanité. Binoche ne devrait pas s’enfoncer, et enfoncer le film et ses comparses qui le signent, en ajoutant qu’elle sait ce que c’est que de faire le ménage puisque, dans son enfance, sa mère donnait cinquante centimes aux enfants pour qu’ils participent de temps en temps aux tâches, en mettant Vivaldi à fond.
Le racisme de classe est partout répandu, et si commun qu’il passe souvent inaperçu. Tout le monde n’est pas aussi grossièrement raciste envers les pauvres que Macron insultant obsessionnellement (racismes et sexismes sont presque toujours obsessionnels) ceux « qui ne sont rien », « les alcooliques », « les feignants », « les illettrées », ceux qui coûtent « un pognon de dingue », ceux qui n’ont qu’à « traverser la rue », ceux qu’il a « très envie d’emmerder », etc. (Et qu’Emmanuel Carrère, grand soutien de Macron, soit le réalisateur de ce film, est significatif).Le racisme de classe sournois s’invite souvent au cinéma, parfois de façon tout à fait visible, souvent sans qu’on le remarque, comme dans le film Illusions perdues où seule la bourgeoise est belle et « classe », comme s’il n’y avait pas de filles du peuple élégantes et splendides et comme s’il n’y avait pas de bourgeoises épaisses et vulgaires.
Le classisme passe souvent inaperçu, comme tous les racismes (y compris le sexisme, qui est un racisme de genre) jusqu’à ce qu’on les débusque. Ils passent inaperçus parce qu’ils sont la pensée dominante, en vérité une non-pensée, une vision toute faite et rancie du monde. Je le rappelle dans Une chasse spirituelle, jadis les bourgeois parisiens allaient le dimanche, en guise de promenade, voir comme au zoo les pauvres et les pauvresses gardées enfermées à la Pitié-Salpêtrière, de même que Charcot y mit en scène les prétendus « hystériques », femmes et hommes du peuple, devant des parterres de messieurs en redingote. Pour la bonne cause, bien sûr, en pensant certainement que « ne pas voir ces gens, c’est ne pas les respecter ».
Aujourd’hui les transports sont plus rapides, on peut bien se déplacer, pour le spectacle, jusqu’à Ouistreham, et en faire un spectacle. Histoire d’entretenir son statut de VIP, et de pouvoir continuer à faire entretenir sa maison par « ces gens », avec leur « différence » qui les assigne à nettoyer votre merde. Oui, c’est ça, votre fascisme, que vous ne voyez pas, pauvres prosateurs. Vous voyez, nous aussi, qui ne sommes rien, nous vous regardons, et nous vous voyons.
*
Voici les pièces du puzzle. Le plus beau est que, comme avec les lettres de l’alphabet, on peut composer une infinité de textes avec. Je laisse qui cela intéresse donner ce défi à son imagination. C’est aussi un coffre aux trésors de lecture, de contemplation, on peut aussi y trouver des choses à lire et de temps en temps à visionner en ligne. C’est un paysage aux mille et un chemins, prenez et inventez-en autant que vous voudrez. (Le copié-collé fait parfois varier les caractères)
*
Pour aller voir ailleurs
Nous avons opté pour une bibliographie unique, renonçant à une classification séparant corpus littéraire et corpus critique ou scientifique : estimant, dans l’esprit de cette thèse, que toute littérature (dont par exemple la « littérature médicale ») est littéraire, ou participe de la même histoire littéraire de l’humain que nous avons souhaité tracer ou esquisser.
De même, nous n’avons pas séparé les sources en plusieurs catégories, préférant mentionner pour un même titre, en plus de l’édition originelle, éventuellement les différentes éditions que nous avons consultées, papier ou numériques. Et nous n’avons pas séparé non plus les sources de parole livresques des articles ou des enregistrements audio-vidéo (documentaires, conférences, etc.). Les œuvres d’art plastique et cinématographiques entrent aussi dans cette bibliographie.
Lorsque les auteurs sont trop anciens pour pouvoir indiquer une date de publication qui leur soit contemporaine, nous indiquons leurs dates de naissance et de mort.
Lorsque les œuvres ne sont pas signées, nous les intégrons par leur titre à cette liste alphabétique des auteurs.
ABUD Monique
« Les deux voies de transmission de la psalmodie : les bimo au sein de la tradition chamanique lignagère et de la tradition chamanique d’État », Carnets du Centre Chine (CNRS/EHESS) (en ligne), 5 mai 2017, https://cecmc.hypotheses.org/34706
AGAMBEN Giorgio
– Quel que resta di Auschwitz, Turin, Bollati Boringhieri, 1998. Traduit de l’italien par Pierre Alferi : Ce qui reste d’Auschwitz, Paris, Payot et Rivages, coll. Rivages poche / Petite bilbiothèque, 1999 ; rééd. 2003
– Stanze, La parola e il fantasma nella cultura occidentale, Turin, Einaudi, 1977. Traduit de l’italien par Yves Hersant : Stanze, Parole et fantasme dans la culture occidentale, Paris, Christian Bourgois, 1981 ; Paris, Payot et Rivages, coll. Rivages poche / Petite Bibliothèque, 1994, rééd. 1998, avec Apostille de 1993 traduite par Danièle Valin
ALEXANDRIAN Sarane
Le Surréalisme et le rêve, préface de J.-B. Pontalis, Paris, Gallimard, coll. Connaissance de l’inconscient, 1974
ANGELUS SILESIUS (1624-1677)
Cherubinischer Wandersmann, Livre I, 289. Cité par Martin HEIDEGGER, in Le principe de raison, traduit de l’allemand par André Préau, préface de Jean Beaufret, Paris, Gallimard, coll. Tel, 1962, p. 104 sq
ARISTOPHANE
Βάτραχοι [Les Grenouilles], Athènes, aux Lénéennes, 405 av. J.-C.
ARTAUD Antonin
– Œuvres, édition d’Évelyne Grossman, Paris, Gallimard, coll. Quarto, 2004
– Le Théâtre et son double, Paris, Gallimard, coll. Métamorphoses, 1938 ; in Œuvres, p. 505
– Pour en finir avec le jugement de dieu, émission conçue et réalisée par l’auteur pour la Radio diffusion française, enregistrée le 28 novembre 1947, diffusée le 11 mai 1948. Première publication du texte : Paris, K Éditeur, 1948
– Les Nouvelles Révélations de l’Être, Paris, Denoël, 1937 (publié sans nom d’auteur) ; in Œuvres, p. 789
– Correspondance avec Jacques Rivière, 25 mai 1924, in Œuvres, p. 80
– Van Gogh le suicidé de la société, Paris, K éditeur, 1947. in Œuvres, [Quarto], p. 1461-1462
AUSTER Paul
Conférence avec Isaac GEWIRTZ à la New York Public Library le 16 janvier 2014 : https://youtu.be/54nMX8i2Wbs
BACHELARD Gaston
La poétique de l’espace, Paris, Presses Universitaires de France, coll. Bibliothèque de philosophie contemporaine,1957
BANKSY
cité par Fanny CRAPANZANO, Street Art et Graffiti : l’invasion des sphères publiques et privées par l’art urbain, éditions L’Harmattan, Paris, 2015, p.14
BARTHES Roland
– S/Z, Paris, Seuil, coll. Tel Quel, 1970
– L’empire des signes, Genève, Albert Skira, 1970 ; Paris, Seuil, coll. Points Essais, 2014
BASILE DE CÉSARÉE
Homilíai ei̓s tī̀n Hexaī́meron, recueil de 9 homélies sur le récit de la création d’après la Genèse, prononcées pendant le carême à Césarée de Cappadoce en 378. Traduction en français : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/frame.html ; Homélies sur l’Hexaéméron, introduction et traduction de Stanislas Giet, Paris, Éditions du Cerf, coll. Sources chrétiennes, 1950.
BAUDELAIRE Charles
– Salon de 1859 in Œuvres complètes de Charles Baudelaire, t. II, Curiosités esthétiques, Paris, Michel Lévy Frères, 1868 ; Salon de 1859, Lettres à M. le Directeur de la Revue française , chap. II « Le public moderne et la photographie » ; https://fr.wikisource.org/wiki/Salon_de_1859
– Les Fleurs du mal, Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1857 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fleurs_du_mal/1857
BEAUVOIR Simone de
Le Deuxième sexe, Paris, Gallimard, coll. NRF, 1949 ; Paris, Gallimard, coll. Folio Essais, t.2, n°38, 2003
BECKETT Samuel
– En attendant Godot, pièce en deux actes créée au Théâtre de Babylone à Paris le 5 janvier 1953. Paris, Éditions de Minuit, 1952
– Fin de partie, pièce en un acte créée le 1er avril 1957 au Royal Court Theatre. Paris, Éditions de Minuit, 1957
– Film, court-métrage écrit par Samuel BECKETT et réalisé par Alan SCHNEIDER, avec Buster KEATON, 1965
BEGOUIN Stephane, TARDIEU Vincent
Arts, Palettes-Lascaux, le ciel des premiers hommes, documentaire, Arte, 2007
BELLIER Paul-André
Revue d’histoire de la pharmacie, vol.80, no 293, 1992
BENJAMIN Walter
Rédigé à Munich en novembre 1916 sous forme de lettre à Gershom Scholem, inédit du vivant de l’auteur : « Sur le langage en général et sur le langage humain », in Œuvres I, traduit de l’allemand par Maurice de Gandillac, Rainer Rochlitz et Pierre Rusch, Paris, Gallimard, coll. Folio Essais n° 372, 2000
BENVENISTE Émile
« Préliminaires » de ses notes manuscrites « sur le langage poétique », folio 80. Cité par Gérard DESSONS, « Le Baudelaire de Benveniste entre stylistique et poétique », Semen n° 33, 2012
BESSON Philippe
Arrête avec tes mensonges, Paris, Julliard, 2017
BIBLE
De nombreuses traductions de la Bible en ligne sont recensées sur le site lexilogos : https://www.lexilogos.com/bible.htm. Notamment : Bible de Jérusalem ; Nouvelle Bible Segond ; Traduction oecuménique de la Bible (TOB) ; et la Bible traduite par André Chouraqui. Passages dans la section Traductions.
BIETRY-RIVIERRE Éric
« Mexique : un trésor au bout du tunnel », Le Figaro, 30-10-2014 ; http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2014/10/30/03015-20141030ARTFIG00181-mexique-un-tresor-au-bout-du-tunnel.php
BLAKE William
The Marriage of Heaven and Hell, ouvrage de prose et de poésie illustré de gravures de William Blake et de sa femme Catherine, publié en Angleterre en 1793. Fragments dans la section Traductions.
BONNEFOY Yves
– Du Mouvement et de l’immobilité de Douve, Paris, Mercure de France, coll. Poésie, 1953
– L’Inachevable, Entretiens sur la poésie, 1990-2010, Albin Michel, 2010
– Remarques sur le dessin, Paris, Mercure de France, 1993 ; La vie errante, suivi de Une autre époque de l’écriture et de Remarques sur le dessin, Paris, Gallimard, coll. Poésie n° 313, 1997
– La longue chaîne de l’ancre, Paris, Mercure de France, coll. Poésie, 2008
– L’Arrière-pays, Paris, Gallimard, coll. Poésie, 2003
– « Yves Bonnefoy : “Il faudrait jouer Shakespeare dans le noir” », Le Monde, propos recueillis par Fabienne Darge en 2014, republiés le 5-7-2016 ; https://www.lemonde.fr/livres/article/2016/07/05/yves-bonnefoy-il-faudrait-jouer-shakespeare-dans-le-noir_4964040_3260.html?xtmc=bonnefoy&xtcr=45
– « Le haïku, la forme brève et les poètes français », conférence donnée au Japon en septembre 2000 : https://terebess.hu/english/haiku/bonnefoy.html
BORGES Jorge Luis
– Œuvres complètes, trad. de l’espagnol (Argentine) par Paul Bénichou, Jean Pierre Bernès, Roger Caillois, René L.-F. Durand, Laure Guille, Nestor Ibarra, Françoise Rosset, Sylvia Bénichou-Roubaud, Claire Staub et Paul Verdevoye, édition de Jean Pierre Bernès, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 1999
– « La Pesadilla », Siete Noches, Fundo de cultura económica, 1980 ; http://biblio3.url.edu.gt/Libros/borges/Siete_noches.pdf ; trad. de Françoise Rosset revue par Jean-Pierre Bernès : « Le Cauchemar », Sept Nuits, in Œuvres complètes, t. II
– « Las dos catedrales », Buenos Aires, La Nación, 18-6-1978 ; in La Cifra, Buenos Aires, Emecé Editores, 1981 ; trad. de l’espagnol (Argentine) par Roger Caillois : « Les deux cathédrales », in Treize poèmes, édition bilingue illustrée par Pierre Alechinsky, Montpellier, Fata Morgana, 1978 ; trad. par Claude Esteban : in Le chiffre in Œuvres complètes, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, éd. Jean-Pierre Bernès, t. II, 1999, p. 789
– Borges en diálogo, Barcelone, Editorial Grijalbo, 1985 ; trad. de l’espagnol par René Pons : Jorge Luis BORGES, Osvaldo FERRARI, Dialogues I, Paris, Pocket, collection « Agora », n° 360, 2012
– « Dos que soñaron », in Revista Multicolor, supplément de la revue Critica, 22 juin 1934 ; in Obras completas, Buenos Aires, Emecé Editores, 1978, p. 338 ; http://web.mit.edu/21f702/21F702/Cuentos/DosqueSonaron.html
– « El otro tigre », in El hacedor, Buenos Aires, Emecé Editores, 1960. « L’autre tigre », texte entier en français dans la section Traductions
– Borges oral, Buenos Aires, Emecé Editores, 1979. Conférences, trad. Françoise Rosset, Paris, Gallimard, 1985 ; Folio Essais, 2006
– « Utopia de un hombre que esta cansado » in El libro de arena, Buenos Aires, Emecé Editores, 1975. Trad. Françoise Rosset : « Utopie d’un homme qui est fatigué », in Le livre de sable, Folio 2003
– Ulrica, in El libro de arena, Buenos Aires, Emecé Editores, 1975. Trad. Françoise Rosset : « Ulrica », in Le livre de sable, Folio 2003
– « El otro tigre » in El Hacedor, Buenos Aires, Emecé Editores, 1960. Poème entier en français dans la section Traductions
BOUDENOT Jean-Claude
« La vie de Wolfgang Ernst Pauli », in Reflets de la physique, n° 12, déc-janv. 2008
BOULANGER Christophe, FAUPIN Savine, PIRON François
Habiter poétiquement le monde, Lille, Musée d’Art moderne Lille Métropole, 2010
BOUVIER Nicolas
L’Usage du monde, Paris, Librairie Droz, 1963, avec illustrations de Thierry Vernet ; in Œuvres, éd. Éliane Bouvier avec la collaboration de Pierre Starobinski, préface de Christine Jordis, Paris, Gallimard, coll. Quarto, 2004
BRETON André
– Écrits sur l’art et autres textes, in Œuvres complètes, édition sous la direction de Marguerite Bonnet, tome IV, éd. Étienne Hubert, Philippe Bernier et Marie-Claire Dumas, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 2008
– « Entretien avec Roger Vitrac », Le Journal du peuple, 7 avril 1923
– Manifeste du surréalisme, Paris, Éditions du Sagittaire, 1924 ; in Œuvres complètes, t. I, édition de Marguerite Bonnet avec la collaboration de Philippe Bernier, Étienne-Alain Hubert et José Pierre Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque de La Pléiade, 1988
– Nadja, Paris, Gallimard NRF, 1928
– « Langue des pierres », Le surréalisme, même, n° 3, automne 1957 ; in Œuvres complètes, [Pléiade] t. IV, 2008, p. 959
– Second manifeste du surréalisme, Paris, Éditions Kra, 1930
– André BRETON et Philippe SOUPAULT, Les Champs magnétiques, Paris, Au sans pareil, 1920
– Flagrant délit : Rimbaud devant la conjuration de l’imposture et du truquage, Paris, Thésée, 1949
– Manifeste du Surréalisme. Poisson soluble, Paris, Éditions du Sagittaire, chez Simon Kra, 1924
BREUIL Eddie
Du Nouveau chez Rimbaud, Paris, Honoré Champion, 2014
BRUNEL Pierre
Le Mythe de la métamorphose, Paris, Librairie José Corti, coll. Les Massicotés, 2004
BURTON Robert
The Anatomy of Melancholy, What it is: With all the Kinds, Causes, Symptomes, Prognostickes, and Several Cures of it. In Three Maine Partitions with their several Sections, Members, and Subsections. Philosophically, Medicinally, Historically, Opened and Cut Up, Oxford, Henry Cripps, 1621 (sous le pseudonyme de Democritus junior). Traduit par Bernard Hœpffner et Catherine Goffaux : L’Anatomie de la mélancolie, préface de Jean Starobinski, Paris, José Corti, 2000. Traduit par un collectif de traducteurs sous la direction de Gisèle Venet : Paris, Gallimard, coll. Folio Classique n° 4255, 2005
BYATT Antonia Susan
Little Black Book of Stories, Londres, Chatto & Windus, 2003. Trad. de l’anglais par Jean-Louis Chevalier : Petits contes noirs, Paris, Flammarion, 2006
CALASSO Roberto
K., Paris, Gallimard, 2005
CAMUS Albert
Le Mythe de Sisyphe, Paris, Gallimard, coll. Les Essais, 1942
CARROLL Lewis
Through the Looking-Glass, Londres, Macmilan,1871
CASSIN Barbara
Le scepticisme antique, perspectives historiques et systématiques, actes du colloque de Lausanne, 1-3 juin 1988, éd. par André-Jean Voelke, textes de Jonathan BARNES et al., Genève, Librairie Droz, coll. Cahiers de la Revue de théologie et de philosophie
CÉLINE Louis-Ferdinand, TARDI
Voyage au bout de la nuit, Paris, Futuropolis, 1988
CENDRARS Blaise
– La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France, Paris, Les Hommes Nouveaux, 1913
– « Tu es plus belle que le ciel et la mer », in Feuilles de route, Paris, Denoël, 1924
CHAR René
– Feuillets d’Hypnos, Paris, Gallimard, 1946
– Fureur et mystère, préface d’Yves Berger, Paris, Gallimard, coll. Poésie n° 15
CHARCOT Jean Martin
L’hystérie, Paris, L’Harmattan, coll. Psychanalyse et civilisations, textes choisis et introduits par E. Trillat, 1998
CHATWIN Bruce
The Songlines, Londres, Jonathan Cape, 1987. Traduit de l’anglais par Jacques Chabert : Le Chant des pistes, Paris, Grasset, 1988 ; Le Livre de Poche, 1990
CHOMSKY Noam
– Reflections on Language, New York, Pantheon Books, 1975. Trad. de l’anglais (américain) par Béatrice Vautherin, Pierre Fiala, Judith Milner : Réflexions sur le langage, Paris, François Maspero, 1977 ; Paris, Flammarion, coll. Champs Essais, 2011
– « Qu’est-ce que le langage, et en quoi est-ce important ? », conférence donnée le 25-7-2013 à l’Université de Genève. En version originale (anglais) : https://www.youtube.com/watch?v=05j6fAD77ok ; en version française : https://www.youtube.com/watch?v=-wJDf9gAWW4
CHRÉTIEN DE TROYES
– Perceval le Gallois ou le Conte du Graal (1180-1181). Publié en 6 vol. d’après les manuscrits originaux par Ch. Potvin, Mons, imprimerie Dequesne-Masquillier, 1866-1871 ; http://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_00GOO0100137001102684409
– Le Chevalier au Lion (1177-1181) ; Le Chevalier au Lion (Yvain), t. IV de Les romans de Chrétien de Troyes, Paris, Librairie Honoré Champion, éd. par Mario Roques d’après la copie de GUIOT (Bib. nat. fr. 794), 1982 (édition en ancien français)
CLAUDEL Camille
– Citée par Aline MAGNIEN, in Camille Claudel, Paris, Musée Rodin/Fundacion Mapfre/Gallimard, 2008
– Profonde pensée, 1900, sculpture marbre taille directe, Musée Sainte-Croix, Poitiers
– L’Âge mûr, 1898-1913, un plâtre et deux bronzes, Musée d’Orsay et Musée Rodin, Paris
CLAUDEL Paul
« Religion du signe », in Connaissance de l’Est, Vienne, Larousse, 1920 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Connaissance_de_l’Est ; édition critique établie par Gilbert Gadoffre, Paris, Mercure de France, 1973
CLOTTES, Jean, LEWIS-WILLIAMS, David
Les Chamanes de la Préhistoire : transe et magie dans les grottes ornées, Paris, Le Seuil, 1996
COELHO Paulo
O Alquimista, Rio de Janeiro, Rocco, 1988
CORAN
De nombreuses traductions du Coran en ligne sont recensées sur le site lexilogos : https://www.lexilogos.com/coran.htm. Notamment celles de Malek Chebel, d’André Chouraqui, de Dominique Penot, de Denise Masson. Passage dans la section Traductions.
CORNEILLE Pierre
Le Cid, tragi-comédie, Paris, François Targa, 1637 ; https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86108062/f1.image
CORSO Gregory
« Writ on the Eve of My 32nd Birthday », in Long Live Man, New York, New Directions Publishing Corporation, 1962
CORTAZAR Julio
Bestiario, Buenos Aires, Editorial Sudamericana, 1951 ; https://ucaecemdp.edu.ar/wp-content/uploads/2016/09/julio-cortazar-bestiario.pdf
CREVEL René
Le Clavecin de Diderot, Paris, Éditions surréalistes, 1932 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Clavecin_de_Diderot
CURIE Ève
Madame Curie, Paris, Gallimard, 1938, ; rééd. Paris, Gallimard, coll. Folio n° 1336, 1981
DAMOUR Thibault
Si Einstein m’était conté, Paris, Cherche-Midi, 2005
DANTEC Maurice
Le Théâtre des opérations. Journal métaphysique et polémique, Paris, Gallimard, 1999
DEBORD Guy-Ernest
– Rapport sur la construction des situations et sur les conditions de l’organisation et de l’action de la tendance situationniste internationale, Paris, 1957 ; Paris, Mille et Une nuits, 2000
– In girum imus nocte et consumimur igni, film de 95 minutes réalisé en 1978, sorti en salles en 1981
DELEULE Sylvie
L’Europe des Écrivains : « l’Islande », documentaire, Arte, 2015
DESNOS Robert
« Lettres de déportation à Youki », in Œuvres, édition de M.-C. Dumas, Paris, Gallimard, coll. Quarto, 2003
DHAINAUT Pierre
Habiter poétiquement le monde, Villeneuve d’Asq, LaM/Lille Métropole Musée d’art moderne, 2010
DIDEROT Denis
– Le Neveu de Rameau, (texte écrit probablement entre 1762 et 1773) in Œuvres, t. XXI, première publication en français (après la publication en allemand par Goethe en 1805), non définitive, d’après une copie du manuscrit, par Brière en 1821. Première publication du texte correct, d’après le manuscrit autographe retrouvé : Paris, Librairie Plon, 1891 ; https://beq.ebooksgratuits.com/vents/diderot-neveu.pdf
– Eléments de physiologie, in Œuvres complètes, t. IX, Paris, Garnier, éd. Assezat et Tourneux, 1875. Texte établi, présenté et commenté par Paolo Quintili, Honoré Champion, Paris, 2004
DIDI-HUBERMAN Georges
Invention de l’hystérie, Charcot et l’Iconographie photographique de la Salpêtrière, Paris, Éditions Macula, 1982 ; édition revue, corrigée et enrichie d’une postface de Georges Didi-Huberman, 2014
DESCOLA Philippe
Par-delà nature et culture, Paris, Gallimard, 2005
DUPRONT Alphonse
Du Sacré. Croisades et pèlerinages, Images et langages, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque des Histoires, 1987
DURAND Gilbert
Les structures anthropologiques de l’imaginaire, Paris, Presses Universitaires de France, 1960 ; rééd. Paris, Bordas, 1969 ; Paris, Dunod, 10e éd., 1984
DURRELL Lawrence
Caesar’s Vast Ghost, Aspects of Provence, New York, Arcade Publishing (Little, Brown & Co.), 1990. Trad. de l’anglais par Françoise Kestsman : L’ombre infinie de César. Regards sur la Provence, Paris, Gallimard, 1994 ; rééd. coll. Folio n° 2824 , 1996
DVORAK Cordelia
John Berger ou la mémoire du regard, documentaire, Arte, 2016
ÉCHENOZ Jean
Ravel, Paris, Éditions de Minuit, 2006
ECO Umberto
Six Promenades dans les bois du roman et d’ailleurs, Paris, Grasset 1996
EIGELDINGER Marc
Mythologie et intertextualité, Genève, Éditions Slatkine, 1987
EINSTEIN Albert
cité par HADAMARD Jacques, Essai sur la Psychologie de l’invention dans le domaine mathématique, Paris, Blanchard, 1959
ELLIS Bret Easton
Lunar Park, New York, Alfred A. Knopf, 2005. Traduit par Pierre Guglielmina : Lunar Park, Paris, Robert Laffont, coll. Pavillons, 2005
ESCOUBAS Éliane
« La Bildung et le “sens de la langue” : Wilhem von Humboldt », Littérature, année 1992, volume 86n numéro 2, p. 60 ; https://www.persee.fr/doc/litt_0047-4800_1992_num_86_2_1545
FAULKNER William
Sanctuary, Londres, Jonathan Cape, 1931
FERRY Jean-Marc
Les grammaires de l’intelligence, Paris, Éditions du Cerf, coll. Passages, 2004
FLAUBERT Gustave
Lettre à Ernest Duplan, 12 juin 1862, Correspondance, éd. par Jean Bruneau, et par Yvan Leclerc pour le dernier vol., Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 1973-2007, t. III, p. 221-222 ; http://flaubert.univ-rouen.fr/article.php?id=11
FOLIE TRISTAN (fin du XIIe siècle)
Oxford, Bodleian Library, Douce, d6, f. 12vb-19A.
In Tristan et Iseut : Les poèmes français – La saga norroise, éd. bilingue et trad. de Daniel Lacroix et Philippe Walter, Le Livre de Poche, coll. Lettres Gothiques, 1989
Les deux poèmes de La Folie Tristan publiés par Joseph Bédier, Paris, Librairie de Firmin Didot et Cie, 1907 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97872633.r=Folie%20Tristan%20%3A%20Oxford?rk=42918;4
Autres éditions recensées ici : https://www.arlima.net/eh/folie_tristan_doxford.html
FOSSIER Arnaud
« Le grand renfermement » in Tracés, Revue de Sciences humaines
FOUCAULT Michel
– Les mots et les choses : une archéologie des sciences humaines, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque des Sciences humaines 1966 ; rééd. coll. Tel, 1989
– L’Archéologie du savoir, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque des sciences humaines, 1969 ; in Œuvres, t. II, coll. Bibliothèque de la Pléiade, éd. sous la dir. de Frédéric Gros, texte établi, présenté et annoté par Martin Rueff, p. 117
– Le Courage de la vérité, Le gouvernement de soi et des autres, Cours au Collège de France 1984, Paris, EHESS/Gallimard/Le Seuil, coll. Hautes Études, éd. Frédéric Gros, 2009
– « Le corps utopique », conférence prononcée sur France Culture le 21 décembre 1966, après une première conférence prononcée dans le même cadre le 7 décembre précédent, « Les Utopies réelles ». Le texte des deux conférences a été publié sous le titre Le Corps utopique, les Hétérotopies, Fécamp, Éditions Lignes, 2009 ; puis réétabli in Œuvres, II, sous la direction de Frédéric Gros, avec la collaboration de Philippe Chevallier, Daniel Defert, Bernard E. Harcourt, Martin Rueff, Philippe Sabot et Michel Senellart, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 2015
– Folie et déraison. Histoire de la folie à l’âge classique, Paris, Plon, 1961. « Le Grand Renfermement », Histoire de la folie à l’âge classique, in Œuvres, t. I, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, édition de Frédéric Gros avec la collaboration de Jean-François Bert, Daniel Defert, Francois Delaporte et Philippe Sabot, 2015
FREUD Sigmund
Totem und Tabu : Einige Übereinstimmungen im Seelenleben der Wilden und der Neurotiker, Vienne, Hugo Heller & Cie, 1913. Traduit par Samuel Jankélévitch : Totem et tabou. Interprétation par la psychanalyse de la vie sociale des peuples primitifs, Paris, Payot, 1924
FURET François, OZOUF Mona
Dictionnaire critique de la Révolution française, Flammarion, 1988
GARCIA LORCA Federico
Romancero gitano (1924-1927), Madrid, Revista de Occidente, 1928
– « Romance de la Luna, luna », in Romancero gitano. « Romance de la lune, lune », texte entier en français dans la section Traductions
– « Romance Sonámbulo », in Romancero gitano.« Romance somnambule », texte entier en français dans la section Traductions
– « San Miguel », in Romancero gitano. « Saint Michel », texte entier en français dans la section Traductions
– « Romance de la Pena Negra », in Romancero gitano. « Romance de la noire peine » texte entier en français dans la section Traductions
GINZBURG Carlo
– « Spie Radici di un paradigma indiziario » in A. GARGANI (dir.), Crisi della ragione, Turin, Einaudi, 1979. « Signes, traces, pistes. Racines d’un paradigme de l’indice », Le Débat, 1980, vol. 6 n°6 p. 3-44
– Il formaggio e i vermi, il cosmo di un mugnaio del’500, Turin, G. Einaudi, 1976. Trad. de l’italien par Monique Aymard : Le fromage et les vers. L’univers d’un meunier du XVIe siècle, Paris, Flammarion, 1980
GIONO Jean
Un roi sans divertissement, Paris, Gallimard, 1947
GIRAUDOUX Jean
Ondine, Paris, Grasset, 1939
GRÉGOIRE DE NAZIANCE
Λόγοι [Discours], 45 discours écrits entre 362 et 383, dont 5 (27-31) prononcés à Constantinople en 380, intitulés par Grégoire « Discours théologiques ». Discours 27, traduit par Pierre Gallay : http://www.migne.fr/textes/peres-eglise/35-pdf-061-gregoire-de-nazianze-premier-discours-theologique
GROTHENDIECK Alexandre
La clef des songes, manuscrit non publié sur papier à ce jour, http://matematicas.unex.es/~navarro/res/clefsonges.pdf
Esquisse d’un programme, écrit en 1984. Cambridge University Press, 10 juil. 1997 ; https://webusers.imj-prg.fr/~leila.schneps/grothendieckcircle/EsquisseFr.pdf
HADOT Pierre
Le voile d’Isis, Essai sur l’histoire de l’idée de Nature, Paris, Gallimard coll. NRF Essais, 2004
HAMSUN Knut
Sult, 1890. Traduit par Edmond Bayle : La Faim, Paris – Leipzig, Albert Langen, 1895
HEGEL Georg Wilhelm Friedrich
System der Wissenschaft. Erster Theil : Die Phänomenologie des Geistes, Bamberg/Würzburg, Goebhardt, 1807 ; trad. de l’allemand par Jean-Pierre Lefebvre : Phénoménologie de l’esprit, Paris, Flammarion, coll. Bibliothèque philosophique (Aubier), 1991. Phénoménologie de l’esprit, présentation, traduction et notes de Gwendoline Jarczyk et Pierre-Jean Labarrière, Paris, Gallimard, Bibliothèque de philosophie, 1993 ; rééd. Folio Essais, 2002
HEIDEGGER Martin
Vorträge und Aufsätze, Pfullingen, Günther Neske, 1954. Traduction d’André Préau, préface de Jean Beaufret : Essais et conférences, Paris, Gallimard, coll. « Les Essais », 1958 ; rééd. coll. Tel, 1980
HENLEY William Ernest
« Invictus », poème écrit en 1875, publié sans titre in Book of verses, Londres, David Nutt, 1888
HILDEGARDE DE BINGEN (1098-1179)
Citée par Paul MENGAL, « Quand la maladie d’amour devient hystérie : le tournant de l’âge classique », RiLUnE, Revue des Littératures Européennes, n° 7, 2/2007, Atti/Actes Eros Pharmakon
HÖLDERLIN Friedrich
« In lieblicher Bläue », 1823 ; traduit de l’allemand par André du Bouchet : « En bleu adorable », in Œuvres, édition sous la direction de Philippe Jaccottet, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 1967 ; http://www.hs-augsburg.de/~harsch/germanica/Chronologie/19Jh/Hoelderlin/hoe_0801.html
HOMÈRE (VIIIe siècle av. J.-C.)
Odyssée. Différentes traductions, et des éditions bilingues : https://fr.wikisource.org/wiki/LOdyssée ; http://remacle.org/bloodwolf/poetes/homere/table.htm
HORACE
Carmina, 23-13 av. J.-C. Traduction de LECONTE DE LISLE, Odes, Paris, Alphonse Lemerre, 1873 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Livre:Horace_-_Œuvres,_trad._Leconte_de_Lisle,_I.djvu
HOUELLEBECQ Michel
La Possibilité d’une île, Paris, Fayard, 2005
HUGO Victor
– Les Contemplations, Paris, Pagnerre et Michel Lévy, 1856 ; Paris, Nelson Éditeur, 1911 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Contemplations
– « La Conscience », in La Légende des siècles, Paris, Hetzel, 1859, p.15-18 ; https://fr.wikisource.org/wiki/La_Légende_des_siècles/La_Conscience
– « Dieu », Paris, Hetzel et Quantin, 1891 (posthume ) ; https://fr.wikisource.org/wiki/Dieu_(Victor_Hugo)
– Les Misérables, Paris, Pagnerre, 1862 ; Paris, Édition Nationale, Émile Testard éditeur, 1890 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Misérables
JAKOBSON Roman
– Closing Statement : Linguistics and Poetics, Massachusetts Institute of Technology, 1960. Essais de linguistique générale, trad. de l’anglais et préfacé par Nicolas Ruwet, Paris, Éditions de Minuit, coll. Arguments, 1963
– « Einstein et la science du langage », Débat, n° 20, mai 1982, p. 132
JAUBERT Jacques et al.
« Early Neanderthal constructions deep in Bruniquel Cave in southwestern France », Nature, n° 534, 25-5-2016
JOORDENS J.C.A. et al.
« Homo erectus at Trinil used shells for tool production and engraving » Nature, 3-12-2014 ; n° 518, 12-2-2015, p. 228–2311
JOUFFROY Alain
Manifeste de la poésie vécue, Paris, Gallimard, coll. L’Infini, 1995
JOYCE James
Ulysses, Paris, Shakespeare and Company, édité par Sylvia Beach, 1922
KAFKA Franz
– Œuvres complètes, trad. de l’allemand (Autriche) par Jean-Pierre Danès, Claude David, Marthe Robert et Alexandre Vialatte, édition de Claude David, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, t. I II, III, 1976, 1980, 1984
– « Das Urteil », Arkadia, ein Jahrbuch für Dichtkunst, édité par Max Brod au printemps 1913, P. 53-65. Traduit par Alexandre Vialatte : « Le Verdict », in Œuvres complètes t.II, p. 180-191
– Tagebücher 1909-1923. Traduit par Marthe Robert : Journaux, 27 janvier 1922, in Œuvres complètes, t. III
– « Ein Hungerkünstler » [« Un artiste de la faim »], Neue Rundschau, 1922
– Lettre à Oskar Pollack, 27 janvier 1904, in Œuvres complètes t.3, p. 575
KEROUAC Jack
Lonesome Traveller, New York, McGraw Hill, 1960. Trad. de l’anglais par Jean Autret : Le vagabond solitaire, Paris, Gallimard, coll. Du monde entier, 1969. Rééd. de deux des nouvelles de ce titre : Le vagabond américain en voie de disparition, précédé de Grand voyage en Europe, Paris, Gallimard, coll. Folio 2 € n° 3695, 2002
KHADRA Yasmina
L’Attentat, Julliard, 2005
KLEIN Étienne
Il était sept fois la révolution, Paris, Flammarion, 2005
LACAN Jacques
– Le Séminaire, Livre X, L’angoisse, édition de Jacques-Alain Miller, Paris, Seuil, 2004
– cité par Alain SOKAL, Jean BRICMONT, in Impostures intellectuelles, Paris, Odile Jacob, 1997, chap. « Les nombres imaginaires »
LA DAME QUI AVEINE DEMANDOIT POUR MOREL SA PROVENDE AVOIR
La dame qui demandait de l’avoine pour que Morel ait sa ration, in Nouveau recueil complet des fabliaux des XIIIe et XIVe siècles, par W. Noomen et N. Van den Boogaard, Assen, 1983
LAFERRIÈRE Dany
Vers le Sud, Paris, Grasset, 2006
LAMBLIN Bianca
Mémoires d’une jeune fille dérangée, Paris, Balland, 1993
LECONTE DE LISLE
« La Légende des Nornes », in « Poèmes barbares », in Œuvres de Leconte de Lisle, Paris, Librairie Alphonse Lemerre, s. d. (1889 ?), p. 48-55 ; https://fr.wikisource.org/wiki/La_Légende_des_Nornes
LEONARD DE VINCI
Codex Arundel, cité par Daniel FABRE, Bataille à Lascaux. Comment l’art préhistorique apparut aux enfants, Paris, L’Échoppe, 2014, ill. ; et cité par Daniel FABRE, « Le poète dans la caverne », in Claudie VOISENAT, Imaginaires archéologiques, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2015, p. 98
LEOPARDI Giacomo
« Canto notturno di un pastore vagante dell’Asia », in Canti, éd. Firenze, 1831 ; http://ww2.bibliotecaitaliana.it/xtf/view?docId=bibit001021/bibit001021.xml&chunk.id=d5554e4897&toc.id=&brand=bibit
Texte en français dans la section Traductions
LEROI-GOURHAN Émile
Le Geste et la Parole, tome I et II, Paris, A. Michel, 1964 et 1965
LEVI Primo
Se questo è un uomo, Turin, De Silva, Biblioteca Leone Ginzburg,1947. Traduit de l’italien par Martine Schruoffenege : Si c’est un homme, Paris, Julliard, 1987
LÉVY Bernard-Henri
Le Siècle de Sartre, Paris, Grasset, 2000
LÉVI-STRAUSS Claude
La Pensée sauvage, Paris, Librairie Plon, 1962 ; in Œuvres, édition de Vincent Debaene, Frédéric Keck, Marie Mauzé et Martin Rueff, préface de Vincent Debaene, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, n°543, 2008
LORBLANCHET Michel
La Naissance de l’art. Genèse de l’art préhistorique, Paris, Éditions Errance, 1999
LUMINET Jean-Pierre
« Douze petites cosmologies d’Edgar Poe », Europe, août-septembre 2001, p. 158-174
LYNCH David
« Twin Peaks : l’intégralité du question-réponse de David Lynch » par Phalène de la Valette, Le Point, 10-1-2017 ; http://www.lepoint.fr/pop-culture/series/twin-peaks-l-integralite-du-question-reponse-de-david-lynch-10-01-2017-2095903_2957.php
MAGRITTE René
La Trahison des images, 1928-1929, huile sur toile 59 x 65 cm, Los Angeles County Museum of Art
MALLARMÉ Stéphane
– in Jules HURET, Enquête sur l’évolution littéraire, Bibliothèque Charpentier, Paris, 1891 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Enquête_sur_l’évolution_littéraire
– « Le tombeau d’Edgar Poe », in Poésies, Paris, La Revue indépendante, 1887, p. 74 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Tombeau_d’Edgar_Poe_(1887)
MANKELL Henning
Den vita lejoninnan, Stockholm, Ordfront vörlag, 1993. Traduit du suédois par Anna Gibson : La Lionne blanche, Paris, Éditions du Seuil, coll. Seuil Policiers, 2004
MANN Thomas
Der Zauberberg, Berlin, Samuel Fischer, 1924. Traduit par Maurice Betz : La Montagne magique, Paris, Fayard, 1931
MATURIN Charles Robert
Melmoth the Wanderer, Edimbourg, Archibald Constable and Company, 1820
MEJIA Rafael
Cumbia sobre el Mar , chanson, Colombie, 1962 ; version originale : https://www.youtube.com/watch?v=3phGJM08vB4 ; reprise par Quantic Flowering Inferno : https://www.youtube.com/watch?v=8qamv4U-SEo
MELVILLE Herman
– Moby-Dick ; or, The Whale, New York, Harper & Brothers, 1851
– Bartleby, the Scrivener : A Story of Wall Street, New York, Putnam’s Magazine, 1853
MICHAUX Henri
– Émergences-Résurgences, Genève, Éditions d’Art Albert Skira, coll. Les sentiers de la création, 1972
– « Aventures de lignes », avant-propos au livre de Will GROHMANN Paul Klee, Éditions des Trois Collines, Genève, et Librairie Flinker, 1954 ; in Passages, Paris Gallimard, coll. L’imaginaire, 1963, rééd. 1999, p. 117
MICHEL-ANGE
Michel-Ange BUONARROTI, « Sonnet I », Poésies, édition bilingue, traduction de M.A. Varcollier, Paris, Hesse et Cie, 1826
MILLE ET UNE NUITS
« Histoire du prince Zeyn Alasnam », Les Mille et une Nuits, t. V, traduction par Antoine Galland, Paris, Le Normant, 1806, p. 59-100 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Mille_et_Une_Nuits/Histoire_du_prince_Zeyn_Alasnam
MODIANO Patrick
– Quartier perdu, Paris, Gallimard, coll. Blanche, 1985
– Dora Brüder, Paris, Gallimard, coll. Blanche, 1997
MOLIÈRE
– Le Tartuffe ou l’Imposteur, comédie en cinq actes et en vers créée le 5 février 1669 au Théâtre du Palais-Royal. Première publication : Paris, Jean Ribou, 1669 ; http://www.toutmoliere.net/le-tartuffe,33.html
– Le Festin de Pierre, comédie en cinq actes et en prose créée le 15 février 1665 au Théâtre du Palais-Royal. Première publication (amendée de plusieurs passages) sous le titre Dom Juan ou Le Festin de pierre : in Œuvres de Monsieur de Molière, t. 7, Paris 1682 ; http://www.toutmoliere.net/dom-juan,34.html
– Le Misanthrope, comédie en cinq actes et en vers créée le 4 juin 1666 au Palais-Royal. Première publication : Paris, Jean Ribou, 1666 ; http://www.toutmoliere.net/le-misanthrope,36.html
L’école des femmes, comédie en cinq actes et en vers, créée au Théâtre du Palais-Royal le 26 décembre 1662. Première publication : Paris, Jean II Guignard, 1663 ; http://www.toutmoliere.net/l-ecole-des-femmes,28.html
MOLIA Agnès
Enquêtes archéologiques. Les bâtisseurs de Stonehenge, documentaire, Arte, 2018
MONTAIGNE Michel de
Essais de M. de Montaigne, Bordeaux-Paris, Simon Millanges, Jean Richer, Abel Langelier 1580-1588. Texte original de 1580 avec les variantes des éditions de 1582 et 1587, publié par R. Dezeimeris & H. Barckhausen : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102435w/f3.image.langFR. Édition de Bordeaux de 1595 : Essais, texte établi par P. Villey et V. L. Saulnier, Paris, P. U. F., 1965 : https://fr.wikisource.org/wiki/Essais/Édition_de_Bordeaux,_1595
NERVAL Gérard de
– « El Desdichado », in « Les Chimères », in Les filles du feu, Paris, D. Giraud, 1854, p. 329 ; Paris, Michel Lévy frères, 1856, p. 291 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Chimères/El_Desdichado
– Aurélia ou le Rêve et la Vie, in Le Rêve et la Vie in Revue de Paris, 1855. Paris, Victor Lecou, 1855 ; http://kaempfer.free.fr/oeuvres/pdf/nerval-aurelia.pdf
NIETZSCHE Friedrich
– Die Geburt der Tragödie aus dem Geiste der Musik, 1872. Traduit de l’allemand par Jean Marnold et Jacques Morland : L’Origine de la Tragédie dans la musique ou Hellénisme et Pessimisme, Paris, Mercure de France, 1906 ; https://fr.wikisource.org/wiki/L’Origine_de_la_Tragédie. Autre traduction, par Philippe Lacoue-Labarthe : La Naissance de la tragédie, Paris, Gallimard, coll. Folio Essais, 1986
– Menschliches, Allzumenschliches. Ein Buch für freie Geister, Chemnitz, Ernst Schmeitzner, 1878. Traduit de l’allemand par Henri Albert et Alexandre-Marie Desrousseaux : Humain, trop humain, in Œuvres complètes de Frédéric Nietzsche, vol. 5 et 6, Paris, Mercure de France, 1902 ;https://fr.wikisource.org/wiki/Humain,_trop_humain
– Also sprach Zarathustra. Ein Buch für Alle und Keinen, Chemnitz, Ernst Schmeitzner, 1883-1885. Traduit de l’allemand par Henri Albert : Ainsi parlait Zarathoustra, in Œuvres complètes de Frédéric Nietzsche, vol. 9, Paris, Mercure de France, 1903 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Ainsi_parlait_Zarathoustra
– Götzen-Dämmerung, Leipzig, C. G. Naumann, 1889. « Maximes et pointes » 13, Le Crépuscule des idoles, in Œuvres complètes de Frédéric Nietzsche, t. XII, Mercure de France, 1908 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Crépuscule_des_idoles/Maximes_et_pointes
NOUVEAU Germain
– Valentines et autres vers, texte établi par Ernest Delahaye, Paris, Albert Messein, 1922 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Valentines_et_autres_vers
– Poésies d’Humilis et vers inédits, texte établi par Ernest Delahaye, Paris, Albert Messein, 1924 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Poésies_d’Humilis_et_vers_inédits
– LAUTRÉAMONT, Germain NOUVEAU, Œuvres complètes, éd. de Pierre-Olivier Walzer, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 1970
ÔÉ Kenzaburô
– « Shisha no ogori », 1957 ; « Hato », 1958 ; « Seventeen », 1961. Trois nouvelles rassemblées, éditées et traduites du japonais par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura : Le Faste des morts, Paris, Gallimard, coll. Du monde entier, 2005
– M-T to mori no fushigi no monogatar, 1986. Édité et traduit du japonais par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura : M/T et l’histoire des merveilles de la forêt, Paris, Gallimard, coll. Du monde entier, 1989
– Kojinteki na taiken, 1964. Traduit par Claude Elsen : Une affaire personnelle, Paris, Stock, 2000
ONFRAY Michel
Les consciences réfractaires. Contre-histoire de la philosophie, t. 9, Paris, Grasset, 2013
ORWELL George
Nineteen Eighty-Four, Londres, Secker and Warburg, 1949
OVIDE (43 av. J.-C.-17 ou 18 ap. J.-C.)
Metamorphōseōn librī, Rome, 1er siècle. Les Métamorphoses, traduction (du latin) nouvelle annotée par Anne-Marie Boxus et Jacques Poucet (2005) : http://bcs.fltr.ucl.ac.be/METAM/Met01/M01-Plan.html
PALISSY Bernard
Recepte veritable, par laquelle tous les hommes de la France pourront apprendre à multiplier et augmenter leurs thresors, La Rochelle, Imprimerie de Barthelemy Berton, 1563 et 1564 ; Recette véritable, éd. et préface de Franck Lestringant, Paris, Éditions Macula, 1996
PARIS Reine-Marie
Camille Claudel, éditions Gallimard, coll. Livre d’Art, 1984
PATRIKIOS Titos
H γλώσσα μου [Ma langue], in Ποιήματα, IV (1988-2002) [Poèmes, IV], Athènes, Kedros, 2002 ; in Sur la barricade du temps, Anthologie bilingue, traductions de Marie-Laure Coulmin Koutsaftis, Montreuil, Le Temps des Cerises, Collection Vivre en poésie, 2015
PARMÉNIDE (vers 514 – milieu du Ve s. av. J.-C.)
Œuvres complètes, texte grec, http://philoctetes.free.fr/parmenide.htm ; Le Poème. Fragments, texte grec, traduction, présentation et commentaire par Marcel Conche, PUF Épiméthée, 2009 ; BOLLACK, Jean : Parménide De l’étant au monde, texte grec, nouvelle traduction et interprétation, Verdier/Poche, 2006
Voir aussi l’entrée « PENSEURS GRECS »
PASCAL Blaise
Pensées de M. Pascal sur la religion et sur quelques autres sujets, dite édition de Port-Royal, Paris, 1670
Les numéros des fragments selon les différentes éditions savantes sont répertoriés pour chaque fragment sur le site http://www.penseesdepascal.fr/index.php
« Misère » n° 102, Pensées, éd. de Philippe Sellier, Paris, Classiques Garnier Poche, 1991, p. 189
PAYEN Guillaume
« Racines et combat chez Martin Heidegger », in O. LAZZAROTTI et P-J OLAGNIER, L’identité, entre ineffable et effroyable, Paris, Armand Colin, 2011, p. 210-222
PERNOUD Régine
Hildegarde de Bingen, Monaco, Éditions du Rocher, 1994 ; Le Livre de Poche, 1995
PINSON Jean-Claude
Habiter en poète, Seyssel, Champ Vallon, 1995
PIZAN Christine de
Le Livre du duc des vrays amans (1403-1405). London, British Library, Harley, 4431, f. 143rb-177vb (A2 [Roy], R ; Paris, Bibliothèque nationale de France, français, 836, f. 65ra-98ra (A1 [Roy], D) ; Le Livre du duc des vrais amants, 1404-1405, éd. bilingue, publication, traduction, présentation et notes par Dominique Demartini et Didier Lechat, Paris, Honoré Champion, coll. Classiques Moyen Âge, 2013
PLATH Sylvia
« An Appearance », in The Collected Poems, édité, annoté et introduit par Ted Hughes, New York, Harper and Row, 1981 (posthume), p. 189
PLATON (vers 428 – vers 348 av. J.-C.)
Gorgias, in Œuvres, t. III, trad. Victor Cousin, Paris, Bossange Frères, 1822 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Gorgias_(trad._Cousin)
La République, trad. Victor Cousin, Paris, Rey et Gravier, 1833 ; https://fr.wikisource.org/wiki/La_République_(trad._Cousin)
Apologie de Socrate, Criton, Phédon, Paris, Garnier-Flammarion, 1965 ; https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3784q/f1.image
PLUTARQUE (vers 46 – vers 125)
De la superstition. En bilingue grec-français (trad. D. Richard) : http://remacle.org/bloodwolf/historiens/Plutarque/supestition.htm
POE Edgar Allan
– Complete Tales & Poems, New York, Toronto, Random House, Vintage Books Edition, 1975
– Traductions de ses œuvres par Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé, William Little Hughes, Émile Hennequin, Maurice Rollinat, Félix Rabbe : https://fr.wikisource.org/wiki/Auteur:Edgar_Allan_Poe
– « MS found in a Bottle », Baltimore, Saturday Visiter, octobre1833 ; https://en.wikisource.org/wiki/The_Works_of_the_Late_Edgar_Allan_Poe/Volume_1/MS._found_in_a_Bottle ; in Complete Tales and Poems, [Vintage Books Edition], p. 123
– « A Descent into the Maelström », Philadelphie, Graham’s Magazine, vol. XVIII n° 5, 1841, p. 235-241 ; https://en.wikisource.org/wiki/Tales_(Poe)/A_Descent_into_the_Maelström
– « The Fall of the House of Usher ». Philadelphie, Burton’s Gentleman’s Magazine, sept. 1839. (Texte entier en français dans la section Traductions)
– « The Black Cat », Philadelphie, The Saturday Evening Post, 19 août 1843
– The Narrative of Arthur Gordon Pym of Nantucket, New York, Harper & Brothers, 1838
– « William Wilson », Philadelphie, Burton’s Gentleman’s Magazine, 1839
– Tales of the Grotesque and Arabesque, Philadelphie, Lea & Blanchard, 1840
– « The Purloined Letter », Philadelphie, The Gift for 1845, 1844
PRÉSOCRATIQUES et autres PENSEURS GRECS
HÉRACLITE (576 – 480 av. J.-C. environ) ; THALÈS (625-546 av. J.-C. environ) : ; PARMÉNIDE (514 – milieu du Ve s. av. J.-C.) ; EPICTÈTE (50-125 ou 130) ; EMPÉDOCLE (490 – 430 av. J.-C. Environ) DÉMOCRITE (460 – 370 av. J.-C. environ)
La classification retenue ici pour les fragments des penseurs grecs présocratiques cités est celle de Hermann DIELS, Walther KRANZ, Die Fragmente der Vorsokratiker griechisch und deutsch, Berlin, Weidmann, 1903
Ces fragments (dont ceux qui sont traduits par nous dans cette thèse), sont disponibles en ligne dans cette même édition, en grec : http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/thales/table.htm
Voir aussi : SOPHOCLE ; PLATON ; PLUTARQUE ; ARISTOPHANE
PROUST Marcel
À la recherche du temps perdu, 13 vol., Paris, Grasset & NRF, 1913-1927 ; https://fr.wikisource.org/wiki/À_la_recherche_du_temps_perdu ;https://beq.ebooksgratuits.com/vents/proust.htm
Le Temps retrouvé, édition de Pierre-Edmond Robert, préface de Pierre-Louis Rey et Brian G. Rogers, édition annotée par Jacques Robichez avec la collaboration de Brian G. Rogers, Paris, Gallimard, coll. « Folio » n° 2203, 1990
QUÉTEL Claude
Histoire de la folie, De l’Antiquité à nos jours, Paris, Tallandier, 2012
RAMUZ Charles-Ferdinand
– La pensée remonte les fleuves, Plon, coll. Terre humaine, 1979
– Remarques, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1987
RENART Jean
Le Roman de la Rose ou de Guillaume de Dole (1025-1031). Paris, Librairie Honoré Champion, 1962
REVERDY Paul
Plupart du temps, Paris, Gallimard, coll. Blanche, 1945
REYES Alina
– « Chanson du poète à l’aurore », in Voyage, alinareyes.net, 2013, p. 453-454
– La jeune fille et la Vierge, Paris, Bayard, 2008
– La Chasse amoureuse, Paris, Robert Laffont, 2004
RICARDOU Jean
Problèmes du nouveau roman, Paris, Seuil, coll. Tel Quel, 1967
RIMBAUD Arthur
– « Le Bateau ivre », Poésies complètes, préface de Paul Verlaine et notes de l’éditeur, Paris, Vanier, 1895, p. 17-22 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Poésies_(Rimbaud)/éd._Vanier,_1895/Le_Bateau_ivre
– Illuminations, texte établi par Félix Fénéon, notice par Paul VERLAINE, Paris, Publications de la Vogue, 1886 ; publication partielle complétée in Poésies complètes, avec préface de Paul VERLAINE et notes de l’éditeur, Paris, Léon Vanier, 1895 ; première et autre édition : https://fr.wikisource.org/wiki/Illuminations
– Lettre à Paul Demeny, dite « Lettre du Voyant », 15 mai 1871 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Lettre_de_Rimbaud_À_Paul_Demeny_-_15_mai_1871
– Une saison en enfer, Bruxelles, Alliance typographique (M.-J. Poot et compagnie), 1873 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Une_saison_en_enfer
– Un cœur sous une soutane, intimités d’un séminariste, avant-propos de Louis Aragon et André Breton, Paris, Ronald Davis, 1924
RITSOS Iannis
« Λαός » [« Peuple »] in Δεκαοχτώ λιανοτράγουδα της πικρής πατρίδας [Dix-huit petites chansons de la patrie amère], écrites en prison le 16 septembre 1968 pour seize d’entre elles (dont « Peuple », la quatrième), en novembre 1969 pour les deux dernières, à la demande de Mikis Theodorakis qui les a mises en musique en 1973. Chantée par Maria Farantouri : https://youtu.be/XeFoCVYnPKc
ROCHE Denis
Le Mécrit, Paris, Seuil, 1972
RONSARD Pierre de
– Les Amours de P. de Ronsard vandomois, nouvellement augmentées par lui, & commentées par Marc Antoine de Muret. Plus quelques Odes de L’auteur, non encor imprimées, Avec privilege du Roy, Paris, Chez la veuve Maurice de la Porte, 1553 ; https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k700023.image ;https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Amours_(1553)
– Les Amours et Les Folastries, 1552, édition établie, présentée et annotée par André Gendre, Le Livre de poche, coll. Les Classiques de poche, 1993
ROSA António Ramos
Antologica Poética, Lisbonne, Dom Quixote,1999
ROTH Joseph
Radetzkymarsch, Berlin, Gustav Kiepenheuer Verlag, 1932. Traduit par Blanche Gidon : La Marche de Radetzky, Paris, Plon et Nourrit, 1934 ; Paris, Le Seuil, coll. Points, 1982 ; édition revue par Alain Huriot avec une présentation de Stéphane Pesnel et l’avant-propos de 1932 traduit par Stéphane Pesnel, Paris, Éditions du Seuil, 2013
RÛMÎ Djalâl-od-Dîn (1207-1273)
Mathnawî. La Quête de l’Absolu, trad. Éva de VITRAY MEYEROVITCH et Djamchid MORTAZAWI, Paris, Éditions du Rocher, 1990 ; rééd. 2004
SAND Shlomo
La fin de l’intellectuel français ? De Zola à Houellebecq, Paris, La Découverte, 2016
SHAKESPEARE William
– Œuvres en anglais : https://en.wikisource.org/wiki/Author:William_Shakespeare
– Œuvres complètes, édition bilingue, établie sous la direction de Michel Grivelet et Gilles Monsarrat, texte anglais établi sous la direction de Stanley Wells et Gary Taylor, Paris, Robert Laffont, coll « Bouquins », 1995
– The Winter’s Tale, Londres, in-folio de 1623 ; Le Conte d’hiver in Œuvres complètes t.2 ; Conte d’hiver, trad. d’Yves Bonnefoy, in Œuvres complètes de Shakespeare, t. VII, Paris, Club français du Livre, 1961 ; Le Conte d’hiver, préface d’Yves Bonnefoy, Paris, Gallimard, coll. Folio Théâtre, 1996
– Shake-speares Sonnets, Londres, G. Eld (imprimeur), Thomas Thorpe (éditeur), 1609 ; http://shakespeares-sonnets.com/all.php
– The Tragedy of Hamlet, Prince of Denmark, Londres, 1603
SCHWOB Marcel
– Œuvres, texte établi et présenté par Sylvain Goudemare, Paris, Phébus, coll. Libretto, 2002
– Spicilège, Paris, Société du Mercure de France, 1896
– Marcel SCHWOB et Georges GUIEYSSE, Étude sur l’argot français, Paris, Imprimerie nationale, 1889 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Étude_sur_l’argot_français
– Le Livre de Monelle, Paris, Léon Chailley, 1894 ; in La lampe de Psyché, Paris, Société du Mercure de France, 1906 : https://fr.wikisource.org/wiki/La_Lampe_de_Psyché/Le_Livre_de_Monelle
– La Croisade des enfants, Paris, Mercure de France, 1896 ; in La lampe de Psyché : https://fr.wikisource.org/wiki/La_Lampe_de_Psyché/La_Croisade_des_enfants
– « La mort d’Odjigh », in Le Roi au masque d’or, Paris, Ollendorf, 1892 ; in Œuvres, p. 239
– « Le conte des œufs », in Cœur double, Paris, Ollendorff, 1891 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Conte_des_œufs
SHIROW Masamune
Ghost in the Shell, Tokyo, Young Magazine, 1989 ; Tokyo, Kōdansha, 1991 ; Grenoble, Glénat, 1996
SIMON Claude
L’Acacia, Paris, Les Éditions de Minuit, 1989 ; postface de Patrick Longuet, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. Double, n° 26, 2003
SOPHOCLE
Antigone, tragédie, 441 av. J.-C. ; traduction de LECONTE DE LISLE, Antigonè, Alphonse Lemerre, 1877 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Antigonè ; même traduction accompagnée du texte en grec : http://remacle.org/bloodwolf/tragediens/sophocle/Antigone.htm
SOROKINE Vladimir
Лёд, 2002. Trad. du russe par Bernard Kreise : La Glace, Paris, Éditions de l’Olivier, 2005
STENDHAL
Le Rouge et le Noir, Paris, Levasseur, 1830
THOREAU Henry David
Walden ; or, Life in the Woods, Boston, Ticknor and Fields, 1854
TOLKIEN J.R.R.
The Lord of the Rings, Londres, Allen & Unwin, 1954-1955
TOMASI DI LAMPEDUSA Giuseppe
Il Gattopardo, Milan, Feltrinelli, 1958. Traduit de l’italien par Fanette Pézard : Le Guépard, Paris, Seuil, 1959 ; trad. par Jean-Paul Manganaro, Paris, Seuil, coll . Points n° 260, 2007
TORGA Miguel
Diário XV, Coimbra, Edição do Autor, 1990
L’universel, c’est le local moins les murs, traduit du portugais par Claire Cayron, Bordeaux, William Blake & Co, 2012
TOURNEUX Maurice
Gérard de Nerval, prosateur et poète, Paris, Monnier, 1887
VALÉRY Paul
– L’homme et la coquille, Paris, Gallimard, 1937
– L’enseignement de la poétique au Collège de France, in Œuvres complètes, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade t.1, éd. Jean Hytier, introduction biographique par Agathe Rouart-Valéry, 1957, p. 1439
– « Première leçon de cours de poétique », Leçon inaugurale du cours de poétique du Collège de France, in Variété V, Gallimard, coll. Nrf, 1944
– « Au sujet d’Eurêka » 1921 ; in Œuvres complètes, t. 1, p. 857
VAN GOGH Vincent
– Les premiers pas (d’après Millet), 1890, huile sur toile, 91,2 x 72,4 cm, The Metropolitan Museum of Art, New York
– La chaise de Gauguin, 1888, huile sur toile 90,5 x 72,5 cm, Van Gogh Museum, Amsterdam
VELASQUEZ Diego
Las Meninas, 1656, huile sur toile 318 x 276 cm, Musée du Prado, Madrid
VERNANT Jean-Pierre
Les origines de la pensée grecque, Paris, Presses Universitaires de France, coll. Mythes et Religions, 1962 ; rééd. Paris, PUF, coll. Quadrige, 1992
VESSIER Maximilien
La Pitié-Salpêtrière, Quatre siècles d’histoire et d’histoires, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, 1999
WILDE Oscar
– Salomé, Paris, Librairie de l’Art indépendant, 1893 ; https://fr.wikisource.org/wiki/Salomé
– The Picture of Dorian Gray, Philadelphie, Lippincott’s Monthly Magazine, 1890
WOOLF Virginia
L’Art du roman, conférences et articles divers (dont inédits) réunis et traduits de l’anglais par Rose Celli, Paris, Éditions du Seuil, 1979 ; rééd. avec une préface d’Agnès Desarthe, Paris, Éditions du Seuil, coll. Points Signatures, 2009
XENAKIS Mâkhi
Les folles d’enfer de la Salpêtrière, Arles, Actes Sud Beaux-Arts, Hors collection, 2004
ZAMIATINE Evgueni
– Пещера, 1920 ; traduit du russe par Marie-Chantal Masson-Beauchet et Jacques Catteau, préface de Jacques Catteau : La Caverne, Lausanne, L’Âge d’Homme, coll. Classiques slaves, 1990
– Мы, 1920 ; traduit par B. Cauvet-Duhamel : Nous autres, Paris, Gallimard, coll. Les Jeunes Russes, 1929
ZWEIG Stefan
Die Welt von Gestern. Traduction de Serge Niemetz : Le Monde d’hier, Paris, Belfond, 1944. Traduit de l’allemand (Autriche) par Dominique Tassel : Paris, Gallimard, coll. Folio Essais n°616, 2016
*
La cour du bâtiment de la Force où furent violées et sauvagement massacrées des dizaines de femmes par des révolutionnaires avinés, lors des massacres de septembre 1792
*
Le Pr Philippe Fossati, qui nous a reçu·e·s, a commencé par espérer que nous ne nous étions pas perdu·e·s dans le dédale de cet immense hôpital (le plus grand d’Europe avec la Charité à Berlin), où l’on se perd couramment. Il nous a dit que nous étions ici dans le plus gros service de psychiatrie des hôpitaux de Paris, et qu’il avait obtenu le label qualité pour son accueil, notamment. Il a rappelé que la Pitié-Salpêtrière a une double mission de soins et de recherche, qu’elle est à la fois un hôpital et une faculté de médecine (rattachée à Sorbonne Universités).
En psychiatrie, les principaux domaines de soin et de recherche sont ici la dépression (les troubles bipolaires, etc.) et les troubles anxieux (comme les fameux TOC, troubles obsessionnels compulsifs). Trois cents millions de personnes sont affectées de dépression dans le monde – contre par exemple beaucoup moins – quarante millions – d’Alzheimer, dont on parle davantage. La Salpêtrière a initié un traitement innovant par électrostimulation (Stimulation magnétique Trans Crânienne), assistée par la neuroimagerie. Et comme au bon vieux temps de Charcot, nous avons eu droit à une et même deux démonstrations. Sauf qu’il y a un net et considérable progrès depuis les mises en scène de Charcot qui instrumentalisait femmes et pauvres : aujourd’hui c’est le grand professeur qui se soumet lui-même à la démonstration. Le Pr Bruno Millet s’est assis dans le fauteuil des patient·e·s et une infirmière lui a fait subir le traitement (à peu près indolore), lui envoyant un champ électromagnétique dans le cortex préfontal gauche (censé être plus concerné par la dépression, mais le Pr Millet pense que le droit peut être concerné tout autant) après avoir réalisé une sorte de GPS de son cerveau. Le traitement a paraît-il une bonne efficacité, il est d’un rapport efficacité/tolérance excellent mais il n’est pas encore reconnu par la sécurité sociale. Beaucoup moins lourd en tout cas que le traitement par électrochocs, encore pratiqué dans certains cas, après anesthésie générale. Je pensais au pauvre Artaud, qui les subit dans des conditions et une époque terribles.
La réalité virtuelle est aussi ici une autre thérapeutique des pathologies anxieuses. Par exemple, un phobique du métro, ou des aéroports, pourra s’entraîner, son casque sur les yeux, à y évoluer en réalité virtuelle, un phobique de la conduite pourra passer dix heures au volant, en dix séances, sur un simulateur de conduite, etc.
Il a été question aussi du protocole « Paris Mem », mis en place après les attentats de novembre 2015 pour soigner les patients souffrant de stress post-traumatique. Il s’agit, nous a expliqué une jeune Docteure dont malheureusement je n’ai pu entendre le nom (nous étions à ce moment un peu bousculés, le groupe de visiteurs suivant étant près d’arriver), de bloquer la charge émotionnelle du souvenir traumatisant par association d’un traitement médicamenteux (propranolol) et l’exposition en imagination à l’événement (lecture d’un récit traumatique). J’ai pensé qu’en associant écriture et lecture, on pourrait peut-être éviter la pharmacologie, à condition de bien le faire.
Enfin le Dr Yves Edel a retracé l’histoire très intéressante du bâtiment de la Force, une longue histoire de la souffrance dont j’ai déjà parlé dans ce blog (cf mot-clé Pitié-Salpêtrière) – et dont je parle aussi dans ma thèse. Une prison de femmes enchaînées au sein d’une autre prison, l' »Hôpital-Général des Enfermez ». Les riches (envoyées là par lettre de cachet sur demande de leur famille qui leur reprochaient leur conduite « immorale ») avaient droit au laudanum, mélange de vin et d’opium, les pauvres aux chaînes en fer. Vraisemblablement, a-t-il ajouté, il y a un charnier à cet endroit – il arrive que lors de petits travaux on trouve des ossements. Voilà des archives criantes, non ?
L’Histoire est passionnante, la médecine aussi.
*
aujourd’hui à la Pitié-Salpêtrière, photos Alina Reyes
*