Je pense à mon frère Gogol, il me semble que cela pourrait aider Ukrainiens et Russes à faire la paix et à s’entendre, comme l’Histoire le leur demande. Que cessent toutes les oppressions, que les âmes vivantes l’emportent sur les âmes mortes.
J’ai couru aujourd’hui, j’en avais grand besoin. Un épisode de réaction à la pollution et au pollen m’a écartée de la course en extérieur pendant quelques jours ; une séance sur tapis de course m’a laissée malcontente. Alors malgré la pollution du jour encore, je suis retournée courir dehors, au jardin, sur les quais, doucement et pas trop longtemps pour ne pas irriter de nouveau ma gorge, près de cinq kilomètres environ en quarante minutes, avec des escaliers et une petite séance de côte. J’y retournerai peut-être demain si la pollution baisse, cela fait tant de bien.
Gilets jaunes, puis pandémie, puis guerre. Certes tout n’est pas de la faute de Macron, mais penser qu’il peut rester en place encore cinq ans, au vu de sa façon d’être et de sa baraka, il y a de quoi être inquiet.
Je suis retournée prendre l’Iliade en bibliothèque. Je me sens prête à m’y remettre. Je suis une bien pauvre athlète physiquement, mais spirituellement, une athlète accomplie. Accomplie ne signifie pas finie, et ma traduction d’Homère, l’Iliade maintenant après l’Odyssée, est une continuation de mon accomplissement. Je me donne beaucoup dans ce que je fais, et comme dans le sport, des temps de repos, de récupération, sont nécessaires pour progresser. Je me sens comme l’inverse des spectateurs de la Caverne de Platon. Je vois tellement, et à travers un air si pur.
*