Joies

À la maison nous avions jusque là piano, guitares, ukulélé, harmonica… et depuis ce jour nous avons en plus une clarinette, une vieille clarinette que le comédien a récupérée de son grand-père, mon père, et dont il tire de beaux sons pleins, chauds, harmonieux, en improvisant des petites musiques qui font penser à la scène.

Je fais voler ma chouette en bougeant mon épaule et mes muscles, j’imagine que je pourrais faire un spectacle avec ce tatouage, voire avec d’autres, en les faisant parler et danser.

J’avance moins vite dans ma traduction depuis quelque temps – un peu de fatigue -, mais j’avance quand même à grands pas, et j’espère finir avant de partir en trekking avec O cet été – j’aurais mis environ dix mois pour traduire toute l’Odyssée, en vers, et sans me vanter, quelle traduction ! La semaine dernière la fatigue m’a privée de courir, et cette semaine c’est le tatouage : pendant la première semaine de cicatrisation, il faut éviter de transpirer. N’importe, je suis si extrêmement vivante. Cette nuit j’ai fait un beau rêve heureux et lumineux, où je chantais.