Le début

alexander-grothendiecka-t-on jamais vu plus beau sourire ? et ses écrits sont pleins de moments de pure grâce ; d’amour, de bonté, d’intelligence humble et foudroyante ; je l’aime follement

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Cette nuit j’ai rencontré Alexander Grothendieck. Près, très près. Comme il dit, c’est dingue : dès l’instant où j’ai vu son nom, j’ai été irrépressiblement attirée par lui, que je ne connaissais pas. Je ne peux pas me détacher de lui, je ne le veux pas non plus. Ce n’est que le début.

ses livres en ligne :

Récoltes et semailles

La clef des songes, ou Dialogue avec le bon Dieu

Intérieur extérieur jour

saint justinphoto Alina Reyes

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Plusieurs nuits de suite que je marche en rêve dans un splendide domaine, château et nature, intérieur et extérieur n’étant pas séparés et toujours renouvelés. Il y a quelques nuits j’y avais fait, dans un ruisseau, des découvertes archéologiques, coquillages, fossiles… Cette nuit j’en ai fait une autre : une sorte de ticket de métro en pierre, gravé, très beau, très doux et très agréable au toucher.

L’ours est dans la caverne, l’oiseau dans l’œuf, et la joie dans le cœur.

Nous sommes en voyage. Le splendide voyage.

La vie adorable

Il pleut, j’aime la pluie. Il vente, j’aime le vent. J’ai marché dans la pluie et le vent, et sur des tapis de feuilles rousses. J’ai regardé des plantes pousser dans la fente d’un mur. J’ai le cœur plein d’amour et de rêve, j’ai le cœur en joie. Je pense à ceux qui sont sans abri, je pense à ceux qui souffrent, la compassion n’abolit pas la grâce. Je pense à ceux que j’aime, qui sont loin et que je ne peux pas aller voir, mais le jour viendra où nous nous retrouverons et la pensée des êtres aimés c’est encore du rêve et de l’amour. La grâce qui habite le cœur, qui se promène dans le corps, est physique et palpable comme le vent, la pluie, la terre sur laquelle je ne me lasse jamais de marcher. Toutes les saisons sont belles, et tant de personnes aussi. La vie, son baume jamais épuisé sur notre cœur. Il ne faut jamais oublier que le moment peut resurgir à tout instant d’adorer la vie, que la vie adorable est toujours là, prête, pour nous.

Être ange

ail y a 18 ans avec mon quatrième fils, sur une banquette que j’avais graffée – notamment avec un ange de William Blake

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Maintenant que ma mission d’intervention ici et là sur internet est terminée, maintenant que quelques-uns des principaux dormeurs ont senti l’aile de l’ange les effleurer, les faisant remuer dans leur sommeil, ou se tourner sur leur couche – souvent avec beaucoup d’agacement – voire, parfois, commencer à ouvrir les yeux – me voici partie pour la nouvelle mission, me voici dans la préparation extasiée d’un prochain grand livre extraordinaire. Dieu veut que l’homme monte à la connaissance du réel supérieur. Le chemin est radieux.