
Guy Leroux
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« Rien à voir », c’est le titre de l’exposition, parce que la commissaire se propose de montrer ces œuvres de patients de l’hôpital « sans qu’il y ait rien à voir de l’ordre de la psychopathologie », en invitant à y voir de l’art avant tout. J’ai respecté la demande de ne pas faire de photo de l’exposition, mais j’ai trouvé cette image de visage aux quatre pupilles en ligne, avec d’autres des œuvres qu’on peut y voir.
Ce fut une visite très particulière et sensible. Art brut, art de fous ? Art d’humains tout simplement. Comme le disait Dubuffet, inventeur de l’art brut : « Un art où se manifeste la seule fonction de l’invention, et non celles, constantes dans l’art culturel, du caméléon et du singe. » Je suis repartie avec le catalogue d’une précédente exposition, « Du visible à l’illisible », comprenant des reproductions de manuscrits, écrits et parfois aussi dessinés, et d’œuvres utilisant une écriture rendue illisible, comme celles des prières de Jill Gallieni à sainte Rita, patronne des désespérés, qui me rappelle ce que fait maintenant Stéphane Zagdanski. Et avec le DVD d’un film sur une artiste qui fut aussi un temps à Sainte-Anne et dont je reparlerai.
J’ai pris quelques photos de l’hôpital, qui ressemble à un cimetière, et où C215 a laissé un dessin de papillon. Et en sortant, tout près, à un coin de rue, une jolie œuvre de Street Art jouant avec la verdure crevant le béton.
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Cet après-midi à Paris 14e, photos Alina Reyes
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Aujourd’hui au jardin partagé du square René Le Gall, à Paris 13e, photos Alina Reyes




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En sortant du jardin Albert-Kahn (voir les deux notes précédentes) nous avons pris des Vélib pour rentrer. Je me suis arrêtée une première fois pour photographier cette façade en trompe-l’œil annonçant le Musée des années 30.
Nous sommes passés devant les anciennes usines Renault, si riches d’histoire, sur l’île Seguin
Nous avons fait un peu de cross-country en roulant çà et là dans l’herbe ou la terre en cherchant notre chemin par les voies buissonnières
À Issy-les-Moulineaux nous avons traversé le parc Saint-Germain, sur l’île du même nom, où se trouve la Tour aux figures, sculpture monumentale de Jean Dubuffet

Nous avons retrouvé la Seine

Toujours par les voies buissonnières, nous avons escaladé des barrières
Puis nous avons poursuivi notre chemin dans Paris par les quais
Sous le pont Mirabeau coule la Seine…


La Boudeuse était à quai. Un jour j’ai dîné avec son capitaine, entre autres, à Malagar chez Mauriac
Un peu plus de deux heures après le départ, dernières images avant le coup de pédale final : le marchand de glaces à l’entrée du jardin du Luxembourg, et en face, devant le McDo, un batteur sur ustensiles colorés
3 avril 2016, photos Alina Reyes

































aujourd’hui au jardin de l’Allée haute à la Pitié Salpêtrière, photos Alina Reyes