à Paris tout à l’heure, photos Alina Reyes
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à Paris tout à l’heure, photos Alina Reyes
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photo Alina Reyes
Ce ne sont pas les hommes du monde, si séduisants soient-ils, qu’il faut suivre. Vous savez bien qui il faut suivre : qui est vrai. Qui vit et agit en accord avec sa parole. Qui ne vous conduit pas à faire le mal, en vous convainquant que c’est pour la bonne cause. Vous savez bien qui parle ainsi aux hommes. Vous savez bien où cela les mène. Loin de l’Éden, où leurs yeux sont fermés, où ils ne savent même plus distinguer ce qui est mal de ce qui est bien. Où tout est corruptible, et où tout en effet pourrit.
Ouvrez les yeux, convertissez-vous, préparez-vous à être de ceux qui pourront être relevés, à la fin.
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Il faut savoir se salir les mains, non pour embourber un peu plus le monde et soi-même, mais pour nettoyer le terrain, le creuser pour les fondations, construire une maison.
Soyez justes, vivez et agissez en justes, ne mentez pas, ayez la foi, et Dieu sera toujours à vos côtés pour vous garder la victoire, c’est-à-dire la vie libre, aimante, aventureuse et joyeuse, la vie partageuse et fondatrice.
Ceux qui vous sont les plus précieux, ce qui vous est le plus précieux, veillez-y comme à la prunelle de vos yeux : c’est cela qui, au jour le jour puis un beau jour, vous sauve. « Dans le plus précieux, Dieu créa le ciel et la terre » Genèse 1, 1, ma traduction dans Voyage.
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à l’instant à ma fenêtre
Ah l’armée des bonshommes ventrus, bien à l’abri tout au long de leur vie, qui voulaient apprendre à une pauvre vivante exercée depuis toujours aux cornes du taureau comment suivre le Chemin, la Vérité et la Vie… Je souris, je ris et je souris. Qu’ils soient heureux de constater que je sais danser au-dessus des pièges à souris ! Moi et ma parole, nous faisons, nous ferons un travail sérieux, non en suivant des chemins qui ne vont qu’à la ruine, mais à notre bon pas de montagnards. Nous ne sommes pas des plaisantins, nous ne sommes pas venus pour adopter un misérable système qui a déjà fait fuir tout homme un peu sensé, mais pour suivre réellement le Christ, et ouvrir de nouveau son chemin pour les autres.
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Le fou de Dieu n’a pas d’endroit où reposer sa tête, partout elle œuvre et il est bienheureux.
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