Maranta leuconora Fascinator. Aussi appelée « plante prieuse » parce qu’elle étend ses feuilles le jour (et les bouge) et les redresse la nuit, comme en prière dans l’ombre. Ce phénomène et la beauté de ses feuilles lui valent le nom de Fascinator.
Mois : mai 2020
À Coubron sur les traces de Corot et à la fontaine du frère Jean
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Tandis que j’arpentais Ivry à vélo (note précédente) O partait plus loin (55 km aller-retour), à vélo aussi, en Seine-Saint-Denis, avec Madame Terre sur les traces de Corot, qui a peint de nombreuses toiles à Coubron, et dans la forêt de Bondy à la légendaire et magique « fontaine du frère Jean ». Voici ses images.
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À Ivry et au-delà
J’ai pris mon vélo et je suis allée à Ivry en longeant la Seine. J’ai fait quelques tours dans la ville puis je suis repartie vers l’est, jusqu’à la pagode d’Alfortville et au-delà. J’ai dû rouler près de vingt kilomètres, et je me suis arrêtée à la jardinerie au retour, acheter un kalanchoë à fleurs jaunes et rouges. Voici mes images.
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La place de la Mairie et ses joueurs de pétanque :
La cité Maurice Thorez :
« Les Terrasses de l’Atelier » sont réparties en 2 Tours réalisées de 1963 à 1967 sous la direction du célèbre Atelier de Montrouge regroupant 4 architectes qui marqueront l’histoire dans la discipline : Jean RENAUDIE – Pierre RIBOULET – Gérard THURNAUER et Jean Louis VERET.
« Les Terrasses de l’Atelier » proposent un concept de maisons superposées, et le principe de rotation des étages autour d’un noyau central offre une originalité à chaque logement et évite la superposition des terrasses ; le confort thermique et acoustique des appartements va être mis aux normes. source
Je traverse la Seine pour rejoindre l’île de l’immense pagode (hôtel Chinagora) dont je fais le tour. Tout est désert :
L’endroit où la Seine et la Marne confluent :
Je continue un peu vers l’est, à longer les bords charmants de la rivière :
Aujourd’hui à Ivry et au-delà, photos Alina Reyes
D’autres images sur le tag Ivry
Pendant ce temps, toujours à vélo, O était parti vers le nord sur les traces de Corot, avec Madame Terre. À voir, prochaine note.
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« Lucy in the sky » et « Origine du monde »
Et quand je ne pérégrine pas à pied ou à vélo, toute à mon féroce désir de mouvement et d’exploration, je peins, plus exactement je repeins d’anciennes peintures. Aujourd’hui j’ai terminé « Origine du monde », après « Lucy in the sky ».
Puis je les vernis, comme celles-ci, peintes ces jours derniers (sur toile, bois ou papier) :
Urbex, street art et vues dans les rues de Paris en une centaine d’images
Je commence par les photos que j’ai faites sur les toits, puis des images de Street Art, scènes vues, architecture… prises aujourd’hui et ces tout derniers jours à la Butte aux Cailles ou dans les environs. J’ai tâché d’éviter de rephotographier les œuvres que j’avais vues et photographiées lors de mes précédents passages dans ce quartier, avant confinement (toutes les notes consacrées à ce quartier).
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Et mon comparse m’a photographiée :
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Cette fresque de Twopy se trouve tout au sud du 13e, près de la Cité universitaire internationale :
Ces deux œuvres se trouvent au nord du 13e, près des Gobelins :
Et nous voici à la Butte aux Cailles :
Près de la place d’Italie, un dépôt de bus
et sur l’avenue Auguste Blanqui, des hommes masqués jouent à la pétanque, un autre dort dans le kiosque à musique, d’autres discutent sur les bancs :
Nous revoici à la Butte aux Cailles :
Les gens, comme ici ces jeunes filles, s’assoient sur les trottoirs, par terre, faute de jardins ouverts :
Ici ils remplissent leurs bouteilles de l’eau de source de Paris :
Un tout petit garçon se fait installer sur une moto par sa grand-mère masquée pour jouer à conduire :
J’entre dans la cour d’un immeuble privé et je photographie le charmant bazar :
En redescendant vers le nord, je contemple ce magnifique chantier :
Ces jours-ci à Paris 13e, photos Alina Reyes
À vélo de Paris au château de Sceaux et au-delà ! par la coulée verte
24 kilomètres aller-retour, c’est modeste mais c’est un bon début pour m’habituer à de plus longues distances à vélo – nous avons d’autres projets de balade, plus loin. Cela m’a fait un bien fou, comme de monter sur les toits hier. Il y avait beaucoup de cyclistes et de piétons qui profitaient du déconfinement en ce dimanche radieux, mais O qui est déjà passé par là me dit que c’est beaucoup plus tranquille en semaine. Voici quelques images prises en chemin.
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Passage au-dessus de la Petite ceinture…
On roule un bon moment sur une piste cyclable plus ou moins verte qui traverse les cités (où des petits groupes de musulmans en habit de fête se promènent pour célébrer l’Aïd, pour une fois sans célébration à la mosquée), puis dans un environnement vraiment vert.
L’une des maisons où ont vécu Marie et Pierre Curie, qui adoraient aussi faire des balades à vélo.
On roule au-delà du château de Sceaux, qu’on ne peut voir que de loin, son parc étant fermé, confinement oblige. Puis on revient, on se pose un peu dans l’herbe (et je fais une posture de yoga devant nos vélos, celle « du danseur », que je fais sans doute mieux sur mon tapis, avec un sol bien plat – qu’importe, le bonheur c’est de pouvoir jouer du yoga partout, comme un instrument de musique).
En revenant, je photographie cet immeuble végétalisé, et un mur tagué le long des voies ferrées.
Photos Alina Reyes
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Trajets de déconfinement dans Paris
Je continue ce « journal de déconfinement » initié en plein confinement, quand personne encore n’avait parlé, du moins publiquement, de déconfinement (mot qui n’existait pas jusque là). J’ignore jusqu’à quand et peu importe. Dépasser les confins, c’est mon truc. Briser les barreaux, que passe qui veut passer.
Hier, ayant à transporter des choses lourdes, nous avons pris le métro (nos masques maison sans couture sur la figure) plutôt que le vélo pour nous rendre du 13e au 12e arrondissement. J’en ai profité pour photographier les œuvres de street art visibles de la ligne 6, entre Italie et Austerlitz. Je les ai déjà photographiées plusieurs fois à pied, mais je leur trouve un charme particulier photographiées d’en haut et d’en mouvement.
Au retour, débarrassés de notre charge, nous sommes rentrés à pied, quelques bons kilomètres avec un détour par l’est de la BnF (nous avions un achat à faire dans un magasin de sport mais devant la file d’attente sur le trottoir nous y avons renoncé) et sur la fin une traversée de la Pitié-Salpêtrière. Voici les images.
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Hier après-midi à Paris, photos Alina Reyes
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