À la salle de sport, j’ai pu mesurer pour la première fois ma fréquence cardiaque, et constater que ma FCM, fréquence cardiaque maximum, était beaucoup plus élevée que normalement à mon âge : mon cœur a encore la force de la jeunesse ! Ce qui n’empêche pas que je dois apprendre à mieux gérer la respiration pendant la course, afin de progresser – et je suppose que de toute façon la FCM ne fait pas tout, même si elle est haute. Il est évident que je courrais mieux et plus longtemps si j’avais commencé jeune, et il est reconnu aussi qu’en commençant tard on peut progresser mais pas rejoindre le niveau des personnes qui courent depuis longtemps. Peu importe, c’est toujours un bonheur.
Courir sur tapis est différent de courir sur bitume et au jardin, mais je pense que cela se complète bien, et je verrai dans quelque temps si j’aurai progressé en extérieur, grâce à l’entraînement sur tapis.
À Bruges, les vieilles rues pavées tantôt n’ont pas de trottoir, et tantôt en ont un. Le dernier jour, n’ayant pas vu l’un de ces trottoirs aléatoires, j’ai trébuché dessus et je suis tombée. Je dois éviter de tomber, mes os étant fragilisés par le traitement anticancer qui donne de l’ostéoporose. Mais j’ai eu le réflexe de tomber quasiment en posture de planche, comme j’en fais tant au yoga et en gym, je ne me suis pas du tout fait mal et je me suis relevée d’un coup. Le lendemain mes paumes étaient très légèrement enflées, mais cela a passé en une ou deux heures. Normalement j’aurais dû me fracturer les petits os à cet endroit. Comme j’ai refusé les injections contre l’ostéoporose, j’ai été contente de voir que la pratique sportive était efficace pour protéger les os, en les renforçant par les muscles notamment. C’est le pari que j’ai fait, et je m’y tiens.
Je suis restée une heure et demie aujourd’hui à la salle, et j’ai juste hâte d’y retourner. J’ai fait du tapis de course, du rameur, et ensuite ma séance de yoga, toute seule dans un coin tranquille. Peu à peu j’essaierai d’autres machines, pour augmenter mon endurance et entretenir ma musculation. Le yoga à la fin est précieux, car après l’effort les muscles sont durs et raides. Et je tiens à ma souplesse, et à la développer, même. Pour le mental aussi, l’effort puis le yoga, c’est excellent.
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Arrivée dans cette splendide ville moyenâgeuse et néogothique, « Venise du Nord » mais qui ne donne jamais une impression d’étouffement ni de pourrissement, au contraire, avec ses eaux et ses espaces larges, ses lumières mouvantes. O et moi avons décidé là de partir vivre, dans quelques années, alternativement dans différentes villes du Nord, de l’Écosse jusqu’au Nord-Est de l’Europe, où la vie est tellement meilleure que dans les pays latins et du Sud encore trop marqués par la vieille mentalité patriarcale, des pays où les gens sont plus libres, des pays modernes.
Parking à vélo. Comme dans toutes les villes du Nord, beaucoup de circulation à vélo




Du sommet du Beffroi, une belle vue sur la ville, tandis que le carillon chante

Le Jugement dernier de Jérôme Bosch au musée Groeninge



















Retour côté français avec beaux trains tagués, et souvenir de l’hortus conclusus de l’hôtel, face auquel je me suis exercée dans la salle de sport 
O et moi sortons de Paris vers 7 heures du matin
et admirons l’aurore en chemin

Premier arrêt à Saint-Bris-le-Vineux, où nous visitons la fantastique cave du domaine P-L et J-F Bersan
le pressoir du XIIe siècle


et du vin qui vieillit dans ce qui fut le fond de la mer, il y a 150 millions d’années
une ancienne cuve














Les éoliennes que j’évoquais dans ma 