« Quiconque veut vraiment devenir philosophe devra « une fois dans sa vie » se replier sur soi-même et, au-dedans de soi, tenter de renverser toutes les sciences admises jusqu’ici et tenter de les reconstruire. »
« Quiconque veut vraiment devenir philosophe devra « une fois dans sa vie » se replier sur soi-même et, au-dedans de soi, tenter de renverser toutes les sciences admises jusqu’ici et tenter de les reconstruire. »
dans les rues du 5ème… Kam Laurene, Nemo…
au Centre culturel irlandais, exposition Mechanism d’Andrew Kearney (accès libre)
Simone Weil affichée sur un mur et la boutique d’un couturier
au jardin alpin du jardin des Plantes, une mésange charbonnière, une palombe bleue, une poule d’eau…
et dépassant d’un jardin de la mosquée, un olivier
aujourd’hui à Paris 5e, photos Alina Reyes
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aujourd’hui à Paris 13e, photos Alina Reyes
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cet après-midi à Paris, photo Alina Reyes
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Salle d’attente. Lieu de paix. J’attends longtemps. Longtemps. Je me lève, je vais à la baie vitrée. J’observe la chevelure du tronc du palmier qui ondule légèrement au vent. Un beau merle rond, noir de la plume, orange du bec, se pose dans l’herbe du jardin intérieur, puis d’un coup d’aile monte dans les palmes. Le soleil filtre entre les nuages, souligne le vert et le jaune des longs doigts végétaux, les strie d’ombre et de lumière. Ils se reflètent dans les fenêtres de l’autre aile du bâtiment. Tout scintille.
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aujourd’hui à Paris 10e, photos Alina Reyes
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Cosmos, installation
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Musicien, instrument à deux cordes rapporté d’Égypte auquel j’ai peint un visage
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Au nid, installation éphémère dans ma tasse à crayons d’une chouette porte-stylo et d’un poussin tombé d’une cuillère anglaise pour œuf à la coque
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« Il y allait, pour nous aussi, de la nécessité d’en finir avec l’idéalisme proprement dit, la création du mot « surréalisme » seule nous en serait garante, et, pour reprendre l’exemple d’Engels, de la nécessité de ne pas nous en tenir au développement enfantin : « La rose est une rose. La rose n’est pas une rose. Et pourtant la rose est une rose », mais,
qu’on me passe cette parenthèse, d’entraîner « la rose » dans un mouvement profitable de contradictions moins bénignes où elle soit successivement celle qui vient du jardin,
celle qui tient une place singulière dans un rêve, celle impossible à distraire du « bouquet optique », celle qui peut changer totalement de propriétés en passant dans l’écriture automatique, celle qui n’a plus que ce que le peintre a bien voulu qu’elle garde de la rose dans un tableau surréaliste, et enfin celle, toute différente d’elle-même, qui retourne au jardin. »
André Breton, Second manifeste du surréalisme
et photos Alina Reyes, à la roseraie du jardin des Plantes où les roses commencent à reparaître
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