Je dédie cette note au journaliste Gaspard Glanz, qui avec son agence Taranis News accomplit un travail important, et qui est harcelé et empêché de travailler par cet État policier. Je sais ce que c’est. Je pense aussi à tous les journalistes brutalisés par la police – le premier geste de Macron fut de supprimer la salle de presse de l’Élysée, visiblement ce pouvoir est trop faible pour pouvoir se maintenir sous le regard des journalistes, et il le savait depuis le début.
Et maintenant, la petite histoire du jour.
En arrivant au square René-Le-Gall, j’ai vu une femme qui tendait quelque chose à une corneille, tout en lui parlant. L’oiseau l’écoutait, puis il s’est envolé.
Alors la femme a déposé ce qu’elle avait dans les mains, des plumes multicolores, par terre.
Je lui ai demandé pourquoi, et elle m’a expliqué : elle avait remarqué que les corneilles aimaient bien les emporter, pour fabriquer leur nid.
Cela m’a rappelé l’histoire de l’homme aux oiseaux.
Un peu plus loin, ce jeune homme avec son skate sous le bras portait avec élégance un sweat jaune avec l’inscription « Unicorn » dans le dos

J’ai continué à marcher dans le square, puis je me suis assise un moment pour lire, prendre des notes et dessiner dans mon carnet




En repartant, j’ai laissé un post-it
Cet après-midi à Paris 13e, photos Alina Reyes
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J’ai maintes fois photographié les grandes fresques du 13e arrondissement, dont cette œuvre de Seth, je ne les rephotographie pas chaque fois au fil de mes balades mais une de temps en temps…
















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Hier à Paris 5e et 13e, photos Alina Reyes
Sur un mur dans la rue, j’ai vu une série de photos de
Dans un jardin, j’ai eu le plaisir de revoir ce PostIt que j’avais placé là en juin, toujours là, avec quelques feuilles qui ont poussé devant.
Le jardin partagé du square René Le Gall est arrangé avec joliesse et grâce, pour la vie douce



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Dans la rue, j’ai photographié des tags
et une œuvre de street art toute fraîche.
J’ai aussi rephotographié cette œuvre de Seth et Kislow déjà ancienne.
Dans une miniforêt, j’ai ramassé quelques branchages de conifères coupés et je les ai mis dans un pot sur mon bureau, pour la bonne odeur vivifiante
Et la voici, récupérée elle aussi comme les branchages odoriférants, et transformée :
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La citation est de Robert Maturin. Le dessin, fait en salles d’attente à l’hôpital

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