Je dédie cette note au journaliste Gaspard Glanz, qui avec son agence Taranis News accomplit un travail important, et qui est harcelé et empêché de travailler par cet État policier. Je sais ce que c’est. Je pense aussi à tous les journalistes brutalisés par la police – le premier geste de Macron fut de supprimer la salle de presse de l’Élysée, visiblement ce pouvoir est trop faible pour pouvoir se maintenir sous le regard des journalistes, et il le savait depuis le début.
Et maintenant, la petite histoire du jour.
En arrivant au square René-Le-Gall, j’ai vu une femme qui tendait quelque chose à une corneille, tout en lui parlant. L’oiseau l’écoutait, puis il s’est envolé.
Alors la femme a déposé ce qu’elle avait dans les mains, des plumes multicolores, par terre.
Je lui ai demandé pourquoi, et elle m’a expliqué : elle avait remarqué que les corneilles aimaient bien les emporter, pour fabriquer leur nid.
Cela m’a rappelé l’histoire de l’homme aux oiseaux.
Un peu plus loin, ce jeune homme avec son skate sous le bras portait avec élégance un sweat jaune avec l’inscription « Unicorn » dans le dos
J’ai continué à marcher dans le square, puis je me suis assise un moment pour lire, prendre des notes et dessiner dans mon carnet
En repartant, j’ai laissé un post-it
Cet après-midi à Paris 13e, photos Alina Reyes
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