Quelques nouvelles du monde


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« Comment ne pas gagner une guerre ? Douze ans après le 11-septembre, le magazine Foreign Policy dresse un bilan sombre de la décennie d’enlisement américain en Afghanistan et en Irak » (courrierinternational.com)

« La Syrie pourrait devenir l’Afghanistan du Moyen-Orient » (lemonde.fr)

« Les chrétiens à Jérusalem veulent que les juifs cessent de leur cracher dessus ». (haaretz.com)

Avalanches, série noire. (partout)

« Le Liban aborde probablement la phase la plus critique de son histoire contemporaine » « À aucun moment, même aux pires instants de la guerre, la panique n’a été aussi générale » (lorientlejour.com)

« Plus de 900 cochons morts ont été repêchés dans la rivière de Huangpu qui alimente en eau potable Shanghai, la ville la plus peuplée de la Chine » (fr.ria.ru)

« L’émir du Qatar achète six îles grecques » (lemonde.fr). « Le Qatar veut faire échouer les révolutions arabes» (mosaiquefm.net). « Le fils de l’émir du Qatar s’offre la voiture la plus chère du monde » (oumma.com) « Qatar Airways, 170 millions pour le Barça » (europe1.fr).  « Le Qatar offre 500 millions d’euros à Sarkozy pour créer un fonds d’investissement » (economiematin.fr). « Proposition d’un pays arabe cherchant à louer des monuments historiques égyptiens… Pour l’écrivain Mohamad Al-Amin, cette affaire est tout simplement un crime mettant le pays en hypothèque… le seul pays qui pourrait suggérer une pareille offre est le Qatar » (hebdo.ahram.org.eg)

« Venez découvrir les bons produits du Sud-Ouest ». Illustré par deux adolescentes de treize ou quatorze ans à moitié nues. (affichette publicitaire pour le Salon de l’agriculture, dans les voitures du métro parisien)

« Les filles doivent prendre conscience de leur valeur » (orientation.blog.lemonde.fr)

« Une grand-mère de 70 ans monte sur une grue pour voir sa petite-fille ». (bfmtv.com) Ils auraient pu lui donner rendez-vous ailleurs, tout de même. (En fait,  elle est montée pour rien, la justice protégeant l’enfant de son père violeur, fils de la grand-mère).

« Grand coup d’envoi » du Printemps des poètes avec « un apéro-poésie au château de la Marquise ». (ladepeche.fr) « Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ». (Alfred de Musset)

Ce matin dans les Pyrénées quelqu’un a vu ses premières jonquilles de l’année. (plein-de-vie.com)

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« Les Romains ont été vaincus ». Sourate « Les Romains », 2.

Olivier enneigé à la Grande mosquée de Paris, photo Alina Reyes

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Selon la prophétie de Malachie, le dernier pape s’appelle Pierre le Romain. Quel que soit le nom qu’il ait endossé, tout pape, évêque de Rome, est « Pierre », successeur de Pierre, et le Romain.

Selon une lecture historique, « Les Romains » du Coran seraient en fait des Byzantins, battus par les Perses en Palestine vers 613-614. Ils sont nommés Romains parce que chrétiens, rattachés à Rome – de même que tout pape est Pierre parce que rattaché à Pierre. Une partie des Arabes se réjouissait de cette défaite des Romains, mais les Croyants parmi eux se réjouirent de leur victoire finale, car ils représentaient les croyants alors que les Perses représentaient les mécréants.

« Les Romains ont été vaincus,

dans le pays voisin, et après leur défaite ils seront les vainqueurs,

dans quelques années. À Dieu appartient le commandement, au début et à la fin, et ce jour-là les Croyants se réjouiront

du secours de Dieu. Il secourt qui Il veut et Il est le Tout Puissant, le Tout Miséricordieux.

C´est [là] la promesse de Dieu. Dieu ne manque jamais à Sa promesse mais la plupart des gens ne savent pas. » (v. 2-6)

 

Pourquoi, pour qui, cette défaite et cette victoire ? La suite de la sourate l’indique, en voici trois versets dans la traduction d’André Chouraqui :

 

14.     Le jour où l’Heure surgira,

ce jour-là ils se diviseront.

 

15.     Ceux qui adhèrent et sont intègres

s’extasieront dans les pâturages.

 

16.     Ceux qui effaçaient,

niaient nos Signes et la Rencontre, l’Autre :

les voilà présents au supplice !

 

Au final, la division s’opère non entre les Romains et les Perses, mais parmi eux entre les croyants et les mécréants. Les « mauvais romains » et les « mauvais perses » seront au supplice, les « bons romains » et les « bons perses » pâtureront. Le destin des Croyants, des gens issus de la Parole de Dieu venue à travers Ses Livres saints, et qui lui sont fidèles, comme des gens qui sont fidèles à ce qui est juste… le destin des Justes, est un et unique.

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Frontal

Image trouvée dans un article de La République des Pyrénées

 

En voyant Patrick, le marchand de journaux de Barèges, répondre à un journaliste de la télé qui lui demande en substance à quoi il s’attend, cette phrase merveilleuse :

« C’est ce qui est là-haut, tu sais, celle qui vient du Bon Dieu, celle dont nous avons tous besoin, la neige ! »,

je me rappelle un jour où mes fils encore petits m’ayant réclamé chez lui un magazine qu’il vendait mais qu’il jugeait scandaleusement cher, il nous en avait sorti un de derrière ses fagots, un magazine pour enfants aussi, mais tout à fait bon marché. Malheureusement il n’intéressait pas les gars, et je leur avais pris celui qu’ils voulaient. En encaissant il avait continué à critiquer son prix abusif et avait ajouté pour conclure, tout à fait sérieux : « Remarque, s’il y a des parents assez cons pour l’acheter… »

Je m’étais retenue de rire. J’adore le caractère frontal de ces gens de la montagne, j’avais adoré le retrouver, aussi, quand j’ai écrit un livre sur elle, dans la petite Bernadette Soubirous. Son nom signifie Souverains, ce n’est pas pour rien. (Et si le mien signifie Rois c’est que je les aime bien). Une souveraineté immensément humble, qui n’a rien à voir avec une quelconque velléité de domination. Bien au contraire. Ils savent que de même que ce que tu possèdes te possède, ce que tu domines ou veux dominer, te domine. Je le répète, ce sont des gens de la montagne.

Je les aime profondément, et je suis avec eux de tout cœur en ces jours où la neige les ensevelit. Qu’ils sachent que c’est à la fois une robe blanche et une lampe frontale inextinguible qui leur vient, pour leur résurrection dans la vie éternelle.

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Madonna, la Kabbale, l’Opus Dei, les fantômes du Vatican, et moi.

 

Avant-hier, mercredi, quand la trahison est devenue claire, j’ai pensé que la façon dont ils s’étaient comportés avec moi, me coupant insidieusement de tout le monde et de toute possibilité de gagner ma vie sinon en me soumettant à leur volonté sur mon livre Voyage et la fondation de mon Ordre, les Pèlerins d’Amour, cette façon d’isoler l’individu pour mieux le tenir, ce savoir-faire implacable et professionnel, rappelait les méthodes de l’Opus Dei, espèce de secte très proche du Vatican, sur laquelle j’ai lu un livre de journaliste assez accablant il y a quelques années, et qu’on appelle souvent « la sainte mafia » ou « la franc-maçonnerie blanche ».

Puis, comme il m’a été fait savoir souterrainement (l’Internet, quelle aubaine pour les opérations « discrètes ») que je me mêlais trop de politique, je me suis rappelé qu’il avait été prévu d’associer mon Ordre à venir avec Madonna, connue pour son appartenance à la Kabbale, et certainement pas pour son soutien à la Palestine. Dès que j’avais eu connaissance de ce projet, en 2012, je l’avais vivement rejeté. Tout de même, je viens d’avoir l’idée de demander à Google ce qu’il en était de ses liens avec la Kabbale, et c’est alors que j’ai appris qu’en 2011, elle s’en était éloignée pour se rapprocher de… l’Opus Dei. Tiens donc. Un peu avant, donc, de préparer ses concerts en Israël, où elle allait chanter avec des croix et des danseurs… vêtus en moines, de rouge avec une grande capuche, comme les membres de mon Ordre à venir. Voilà ce qu’on était en train de trafiquer avec mon projet, sans m’avoir demandé mon avis ni m’en avoir prévenue.

J’aurais bien voulu éclaircir tout cela avec Benoît XVI, entre quatre-z-yeux, mais cet « amoureux de la vérité », depuis plus de deux ans que je le lui demande, n’a pas voulu me recevoir, tout en faisant miroiter, par une intense autant que souterraine communication, tout au long de tout ce temps, la possibilité d’un prochain règlement de la question. Depuis trois ans je me bats avec et contre les fantômes du Vatican. Avec, parce que j’ai toujours gardé espoir que nous arriverions à nous entendre sur la mise en œuvre de ce projet, par moi inventé et envoyé au pape, qui consistait à fonder une œuvre de paix entre les trois religions monothéistes, en Terre Sainte pour commencer. J’ai écrit un livre de plus de mille pages pour le précéder et l’accompagner, c’est un travail sérieux. Mais plus encore qu’avec, j’ai dû me battre contre ces fantômes du Vatican, qui ne voulaient décidément pas s’incarner et semblaient bien décidés, tout en me flattant abondamment, à s’emparer de la chose et à la mener à leur façon. Il ne me restait plus qu’à jouer le rôle d’une Mère Teresa ou d’un saint François d’aujourd’hui, avec toute la fraîcheur énorme que j’apportais. Il ne leur venait pas à l’idée que si j’avais été capable d’écrire un tel livre et de fonder un tel projet, j’étais tout autant capable de refuser la tutelle qu’ils prétendaient m’imposer.

Refuser, c’est bien ce que j’ai fait, constamment. S’ils avaient été honnêtes, ils m’auraient dit ce qu’il en était, quelles conditions je devais accepter si je voulais travailler avec eux. Les choses auraient été claires, j’aurais refusé bien sûr, et j’aurais ainsi pu avancer autrement, sans eux. Mais non, après avoir été dans un premier temps très stupéfaits de voir que je refusais la « gloire » qu’ils me préparaient pour ce monde (starisation) et pour l’autre monde (ne me fit-on pas savoir qu’avoir été « ami » avec le pape aidait beaucoup pour les dossiers de sanctification – ce qui déclencha ma colère et ma consternation), une fois leur première stupéfaction passée donc, ils continuèrent en semblant comprendre ma réaction et se diriger vers une possibilité d’entente plus simple et plus honnête. Ce n’était qu’un leurre, je le voyais tout en continuant à me battre pour que cela change, puisque après tout ils n’abandonnaient pas la partie.

Plusieurs fois cependant j’ai essayé de faire autrement. J’ai proposé mon livre à d’autres éditeurs. Depuis bientôt trente ans j’ai publié plus de trente livres chez beaucoup d’éditeurs, des plus petits aux plus grands, j’ai vécu exclusivement de cela, je sais comment cela marche. Mais là, tout était bloqué. Si j’avais une réponse positive, quelques jours après c’en était fini, tout contact était coupé, toute explication m’était refusée. Comme j’étais ruinée, j’ai mis en vente mon seul bien, ma petite grange à la montagne – j’aurai bientôt l’argent de la vente, dont il ne me restera presque rien après avoir remboursé les dettes accumulées pendant tout ce temps pour payer mon loyer et le reste. J’ai cherché du travail. Je ne sais si j’aurais eu normalement des chances d’avoir des réponses positives à mes démarches, mais je sais que mes communications étaient surveillées, le sont probablement toujours, et que si donc quelqu’un avait pu accepter de m’embaucher il en aurait été de toute façon dissuadé.

Cependant j’ai continué à me battre, à refuser l’inacceptable. Il y a quelques semaines, j’ai écrit à Benoît XVI pour lui dire que je ne céderais pas dans ces conditions iniques, lui demander une rencontre afin de parler franchement, et lui dire que j’espérais encore que nous pourrions sauver la situation. Pas de réponse, sinon des réponses comme toujours souterraines (beaucoup de gens parlent sur Internet, des gens d’Église, le pape lui-même, des journalistes, bien d’autres encore, c’est ainsi que la communication s’est organisée ces dernières années avec moi – et la répression par la même occasion). Finalement la vérité a fini par sortir, à savoir qu’il était hors de question que je puisse travailler avec l’Église autrement que dans la soumission à l’Église.

Pourquoi pas, mais alors il fallait le dire tout de suite, au lieu de me conduire à la ruine afin que je finisse par accepter. Ils n’ont pas imaginé que même conduite au bout du rouleau, j’aurais préféré mourir plutôt que d’accepter cela. Je suis un être libre et debout, ils n’ont pas l’air de savoir ce que c’est.

Et maintenant je pose la question : est-ce l’Opus Dei qui s’est occupé de cela ? Comment a-t-on pu se permettre de faire circuler ce projet, que j’ai envoyé en toute confiance au pape, chez des gens dont je n’aurais absolument pas voulu m’approcher ? Le Père Escriva, fondateur de l’Opus, béatifié expéditivement après sa mort, avait écrit un jour à propos de l’Église : « Le mal vient du dedans et d’en haut. Il y a une réelle pourriture, et actuellement il semble que le Corps mystique du Christ soit un cadavre en décomposition, qui pue. » Il avait sans doute raison. Mais que penser, entre autres tribulations douteuses, de son propre soutien à Franco, selon lui sauveur du christianisme avec l’aide d’Hitler ? Car, dit-il, « Hitler contre les juifs, Hitler contre les slaves, c’était Hitler contre le communisme. » Aujourd’hui j’ai la fort désagréable impression que la politique de ses successeurs, dans mon affaire avec Madonna, fut : le sionisme contre les chrétiens de Terre Sainte, le sionisme contre les Palestiniens, peu importe puisque c’est le sionisme contre l’islam. C’est-à-dire, exactement l’inverse de l’esprit de mon projet. L’inversion et l’occultation sont œuvres du diable, et je comprends que s’il était question de me tromper aussi gravement, ni le pape ni personne d’autre n’ait voulu se risquer à un entretien avec moi.

Il y a quelques jours, on a vu Madonna retourner chez ses kabbalistes. A-t-elle laissé tomber l’Opus ? Qu’elle erre dans les tunnels du monde autant qu’elle veut, elle n’ira pas bien loin. De mon côté l’histoire avec les fantômes et les stars c’est fini, mais après la fin ce n’est jamais la fin pour la Parole. Elle est vivante !

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Un article du Monde diplomatique sur l’Opus Dei

ajout du 3 février 2013 : quand j’ai mis en lien cet article très instructif du Monde diplomatique sur l’Opus Dei, avant-hier, la page existait bel et bien. Aujourd’hui elle n’existe plus… Le cache google est encore disponible ici.

On peut trouver bien d’autres documentations sur l’Opus Dei sur Internet, en dehors de leur notice wikipedia qui semble très « sous contrôle ». Par exemple cette brève page.

 

Tout à l’heure dans ma rue, la manifestation pour le « mariage pour tous »

aujourd'hui à Paris, photos Alina Reyes

 

Je suis sortie pour prendre l’air, et je suis tombée sur la manifestation pour « le mariage pour tous ». Des bobos sympas, mais on se demande si le fond de leur âme est si clair qu’ils veulent le croire, à les entendre et les voir scander et afficher des slogans orduriers dirigés contre des personnes de façon nominative, en particulier Benoît XVI ou Hollande. Imaginons la réaction si ces derniers les insultaient de la même façon. Plus drôle, leur « Barjot t’es foutue les pédés sont dans la rue », repris à chœur joie – normal, Barjot et le lobby gay sont du même monde. Au milieu de la manif une Rom essayait de caser son journal de sans-abri, certes on ne pouvait pas la prendre pour une des manifestants. Je le lui aurais bien acheté mais je n’avais plus une pièce, et quand je suis passée au distributeur il a rejeté ma demande, plus rien sur le compte. Bon, j’ai continué à marcher. Boulevard de l’Hôpital, chaque fois que passait un métro aérien, il klaxonnait les manifestants, qui poussaient des cris de joie.

Je suis entrée dans le jardin, je l’ai traversé. Les laissant continuer à manifester pour quelque chose qui n’a pas de sens : le mariage civil, qu’il soit hétéro ou homo. Et pour un droit, le droit à l’enfant, qui n’existe absolument pas.

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