Triste d’avoir dû quitter ma chorale en cours d’année mais fière d’elle ! Un extrait de son dernier concert au répertoire très varié, classique et chansons.
Concert au grand Amphithéâtre de la Sorbonne, 5 avril 2016
I see fire (Ed Sheeran)- Choeur: Clef des Chants Ensemble, dirigé par Benoît Reeves – Solo: Laura Pizzoli – Orchestre: McFly Orchestra
chansons
« C’est la canaille… eh bien j’en suis ! » Chansons de la Commune
Vieilles chansons françaises
« Douce dame jolie », virelai, puis un chant du « Jugement du roi de Navarre » de Guillaume de Machaut (1300-1377)
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« Mille Regretz », chanson de Josquin des Prés (1440-1521)
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« La Bataille » de Clément Janequin (1485-1558)
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« Belle qui tiens ma vie », pavane de Thoinot Arbeau (1519-1595)
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La Renaissance est en fait l’une des Renaissances du Moyen Âge, le Moyen Âge étant par essence temps de renaissance, contrairement à la mauvaise réputation qui lui est faite. On entend ici un bouquet de chansons sur deux siècles, pur délice trouvant sa source dans l’invention médiévale de la polyphonie.
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écouter aussi : Ronsard (dont les sonnets sont faits pour être chantés) mis en musique par Milhaud et Poulenc (paroles du XVIe siècle et musique du XXe, donc)
Ronsard mis en musique par Darius Milhaud et Francis Poulenc, chanté par Elizabeth Parcells et Tay Cheng-Jim
le paradis est de ce monde !
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Cumbia Sobre el Mar, Bal sur la mer (traduction des paroles)
(Une cumbia ou cumbiamba est un bal populaire de Colombie)
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Un jour je suis resté dormir là sur la plage
Et là j’ai rêvé que du ciel descendait
Un essaim d’étoiles et la lune argentée
Les vagues de la mer éclaboussées de sa lumière
Sur la mer je vis, je vis une cumbiamba
Qui au son des tambours tournoyait sur l’eau
Les couples d’étoiles en attendant portaient
Un carrousel de couleurs comme d’une cumbiamba.
Et soudain a surgi une reine attendue
C’était Marta, la reine, que mon esprit rêvait
À ses pieds je vis la lune, la bouillie des étoiles,
Et les palmiers chantaient une hymne de fête
Ayy amor…
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(ma traduction, de l’espagnol, du texte du mystérieux Rafael Mejia, dont on peut lire l’histoire et entendre ici la version originale de sa chanson)
Dernier Tramway, par Bengale
« c’est une chanson qui parle de déportation et d’accompagnement de fin de vie mais nous sortirons des trucs plus fun ! promis !! », dit le jeune groupe – avec lequel joue l’un de mes neveux, guitariste – et qui a tourné ce clip au lac de Sanguinet qui m’est cher, mais ce n’est pas seulement pour cela que j’apprécie la chanson…
Bon voyage, compagnon !
Compagnon de toutes mes années de jeunesse, j’ai voulu chanter tes chansons en apprenant ta mort, mais je n’ai pas pu, je pleurais !
Un jour l’une de tes amies m’a dit que tu me lisais, ô mon Métèque ! ainsi tu me connus aussi ! alors emporte-moi un peu au paradis, parmi tes amis s’il te plait !
Tu m’as tant chanté la révolution permanente, que je la suis pour ainsi dire devenue, merci Georges Moustaki !
« Je voudrais sans la nommer
Vous parler d’elle
Comme d’une bien aimée,
D’une infidèle,
Une fille bien vivante
Qui se réveille
À des lendemains qui chantent
Sous le soleil.
REFRAIN :
C’est elle que l’on matraque,
Que l’on poursuit, que l’on traque,
C’est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C’est elle qu’on emprisonne,
Qu’on trahit, qu’on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu’au bout, jusqu’au bout.
Je voudrais sans la nommer
Lui rendre hommage :
Jolie fleur du mois de mai
Ou fruit sauvage,
Une plante bien plantée
Sur ses deux jambes
Et qui traîne en liberté
Où bon lui semble.
REFRAIN
Je voudrais sans la nommer
Vous parler d’elle :
Bien-aimée ou mal-aimée,
Elle est fidèle ;
Et si vous voulez
Que je vous la présente,
On l’appelle Révolution permanente.
REFRAIN »