Tralala Splatch. Autour du Clos aux zoiseaux, à Nanterre

Passant la journée à la fac de Nanterre pour la préparation à la rentrée des nouveaux jeunes profs, dont j’ai le plaisir d’être, à midi après avoir mangé sur l’herbe le sandwich crudités qu’on nous avait distribué, je suis allée me balader sur le campus, et j’ai trouvé, tout au fond, cette merveille : un campement, des chapiteaux, un portail ouvert et une clôture magnifiquement peinte, en dessins et en écritures, que j’ai bien sûr photographiée. Il s’agit d’une compagnie théâtrale en résidence là, où ils font plein de choses. Pour en savoir plus, c’est ici : Tralala Splatch, le Clos aux zoiseaux. Et voici les images.

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tralala splatch 18aujourd’hui à Nanterre (à 2 mn du RER Nanterre Université), photos Alina Reyes

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Antigone et Ismène chez Sophocle, Jean-Michel Folon et Bom.K dans le 13e

"La porte", fresque de Jean-Michel Folon au 180 rue Nationale (1985)

« La porte », fresque de Jean-Michel Folon au 180 rue Nationale (1985)

L’une a choisi la mort pour sauver l’honneur, l’autre a choisi la vie pour sauver la vie. L’une sans l’autre ne vaudrait rien. Antigone et Ismène sont les deux faces d’une même médaille, une médaille qui ne se reçoit pas d’autrui, la médaille intérieure que chaque humain peut gagner, les deux valves d’un même cœur.

fresque de Bom.K boulevard Vincent Auriol, métro Nationale

fresque de Bom.K boulevard Vincent Auriol, métro Nationale

hier à Paris, photos Alina Reyes

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autres notes sur Antigone ;

parmi les autres fresques que j’ai photographiées dans le 13e, les récentes ; d’autres ; d’autres ; d’autres ; d’autres

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Nouvelle balade street art à la Butte aux Cailles, en 44 images

C’est un quartier, un village parisien, où je vais régulièrement marcher, parce qu’il est charmant et parce que le street art s’y renouvelle tout le temps. Les vacances n’étant pas terminées, il est encore calme, plusieurs cafés sont fermés, cela n’a pas empêché les artistes d’apposer de nouvelles œuvres sur les murs. Voici mes photos du jour.

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butte aux cailles 13la seule eau de source de Paris, c’est ici, à la fontaine

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et la piscine, intérieure et extérieure, dont l’eau est chauffée par récupération de la chaleur dégagée par des center data :butte aux cailles 44aujourd’hui à Paris 13e, photos Alina Reyes

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Ma thèse en chiffres, ossature de mon corps amoureux

these en couleurs 2*

Ma thèse compte à cette heure près de 500 000 signes – sans compter l’important volume des annexes, environ 100 000 signes, en majeure partie de mes propres travaux. Elle devrait en compter, une fois terminée, quelques dizaines de milliers de plus. C’est assez peu pour une thèse de littérature, cela parce que l’expression en est très concentrée, de façon poétique. Voici son plan dans l’état actuel, sans les titres des chapitres et sous-chapitres mais avec leurs chiffres, dont l’ordonnancement a quelque chose à dire sur le processus de la pensée – comme ses couleurs.

TITRE
Sous-titre

Dédicace
Remerciements

Présentation

Introduction
1.
2.
3.

Premier mouvement
I.
1.
2.
3.

II.
1.
2.
3.
4.

III.
1.
2.
2.1.
2.2.
2.3.
2.4.
3.
3.1.
3.2.
3.2.1.
3.2.2.
3.2.3.
3.2.4.
4.

IV.
1.
2.
2.1.
2.2.
3.

Deuxième mouvement

I.
1.
2.
3.
4.
4.1.
4.2.

II.
1.
2.
3.
4.
5.

Troisième mouvement
I.
II.
III.
IV.
V.

Conclusion

Annexes

Index

Sommaire

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Le troisième mouvement est en cours d’écriture (l’un des chapitres quasi fini, d’autres commencés – car l’écriture ne se fait pas de façon nécessairement linéaire, chapitre après chapitre), la fin du deuxième est à arranger. Bien entendu l’ensemble reste à revoir (mon directeur de thèse n’a encore rien lu) et susceptible d’évoluer. Edgar Poe dit quelque part que rien n’est plus beau que la self-cognizance (si je me souviens bien, tel est son néologisme – je viendrai corriger ou préciser si je retrouve la référence exacte) de sa propre pensée. J’ai aimé voir son processus à l’œuvre d’abord dans ses parties manuscrites, l’écriture au stylo, avec ses numérotations de pages que la pensée obligeait à faire dériver. Par exemple, entre les pages manuscrites 4 et 5, j’ai dû introduire, ma pensée partant en arborescence depuis un détail de la page 4, les pages 4a, 4b, etc., jusqu’à arriver à la fin de l’alphabet et devoir continuer avec un deuxième alphabet. L’insertion d’images dans le classeur de la thèse manuscrite, de dessins et autres collages, a contribué puissamment à ouvrir également l’espace de la pensée, même si dans leur grande majorité ces images ne sont pas mentionnées dans le texte de la thèse, de même que les actions poélitiques de Madame Terre, réalisées avec O. Nous ne voyons pas ce qui est à l’intérieur de notre corps, mais c’est ce qui le fait vivre. La chair dépasse la chair, le plan en chiffres est l’ossature où pousse, comme dit Rimbaud, notre nouveau corps amoureux.

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Choses vues, ville-livre

« Les villes sont des bibles de pierre. (…) Que les peuples viennent dans ce prodigieux alphabet (…) épeler la paix et désapprendre la haine. » Victor Hugo, Choses vues

Ce ne sont plus les cathédrales qui font office de livres de pierre, ce sont les villes entières, chaque jour réécrites par les tagueurs, graffeurs et autres street artistes qui les transforment en livres de sable borgésiens, livres infinis, labyrinthiques, changeants, véritables livres de notre modernité, de sa grandeur et de sa beauté humbles et vivantes.

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arabesque

boulangerie taguée

paon,

paon

lézarts

loveaujourd’hui à Paris 5e, photos Alina Reyes

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