Joséphine, Eric, la pantoufle Ac’, le lycée Montaigne

Aujourd’hui Joséphine Baker entre au Panthéon et Eric Zemmour se déclare candidat à l’élection présidentielle. Une résistante, un pétainiste. Une artiste, un agitateur médiatique. Une femme pleine d’amour, un homme plein de haine. Une grande femme, un petit homme. La supériorité de Joséphine Baker est évidemment éclatante, à tous les points de vue. À ne pas perdre de vue d’ici l’élection, justement. Avant d’entrer au Panthéon, elle était déjà ici.

Encore une place à prendre à l’Académie française, je ne sais quel immortel ayant encore passé l’arme à gauche (façon de parler). Lèche-pantoufles, à vos langues ! Il faut faire sa cour à ces si mortel·le·s pantouflard.e.s pour pouvoir participer au dictionnaire le plus mort de tous les temps, pour être du cercle des flics de la langue.

Il semble que j’aie de bonnes chances de trouver un poste d’enseignante contractuelle et je m’en réjouis. Alors que je complète mon dossier pour le rectorat, je lis qu’un élève de quinze ans a frappé sa prof de maths à coups de poing au lycée Montaigne. Je me rappelle que l’un de mes fils, qui était dans ce lycée il y a quelques années, y a subi une clé d’étranglement d’un agent de la BAC pesant 30 à 40 kg de plus que lui, alors qu’il tentait de secourir une lycéenne qu’un autre baqueux tirait au sol par les cheveux pour dégager l’entrée du lycée en grève (grève sans violences, autres que policières). Ceci n’explique ni n’excuse cela, ceci et cela, comme le succès de l’extrême-droite dans les intentions de vote, sont des révélateurs de la violence qui règne en France.

Je continue à lire Almudena Grandes, toujours aussi magnifique.
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Des pieds de l’épicier à l’herbe fraîchement coupée des Invalides en passant par le Bal Blomet

En allant chercher des jobs, j’ai vu les pieds de l’épicier en train de lever son rideau de fer, le Bal Blomet prêt à réouvrir dans quelques jours, et j’ai respiré à pleines narines l’odeur de l’herbe en train d’être coupée aux Invalides.

les pieds de l'épicier-min le bal blomet-min herbe coupée-minaujourd’hui à Paris 15e, par cette journée printanière, photos Alina Reyes

Le Bal Blomet, anciennement Bal Nègre, a une histoire fantastique. Y fut notamment Joséphine Baker, ici présente dans plusieurs notes.

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L’odeur de la merde

https://youtu.be/gnBP9xkx2-w

Joséphine Baker, une résistante dans un monde de collabos

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Nahed Hattar, écrivain jordanien, a été assassiné devant le tribunal d’Amman où il était jugé pour blasphème contre l’islam. Les chrétiens modernes sont plus hypocrites : ils éliminent et tuent à petit feu, en coupant parole et vivres à qui ils jugent coupable de blasphème ou d’insoumission.

Inauguration du premier musée afro-américain à Washington. Il faudrait lire l’histoire autrement. L’histoire répétitive et compulsive de l’humanité, c’est que les véritables esclaves (ceux qui sont esclaves de leurs passions) punissent les hommes et les femmes libres en les privant de leurs droits.

Image – répugnante – de samedi dernier résumant l’état du monde actuel : celle de Michelle Obama faisant un câlin à George W. Bush, notre fossoyeur.

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Madame Terre chez Joséphine Baker au Vésinet et à Paris

Tandis que l’Astre de Beauté
C’est la Vérité qui ne voile
Pas plus la femme que l’étoile,
La véritable Vérité.
Germain Nouveau, La déesse
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mme terre theatre champs elysees

mme terre défense

mme terre chez josephine baker

prise de terre chez josephine baker

mise de terre chez josephine baker

retour de chez josephine baker

mme terre retour de chez jos baker

mme terre au casino de paris

mme terre aux folies bergere

Aujourd’hui, toujours à vélo depuis Paris, O est allé accomplir la huitième action poélitique de Madame Terre chez Joséphine Baker, passant à l’aller puis au retour par la Défense et par des théâtres où elle a joué.

Joséphine Baker, artiste et résistante tout à la fois perle et océan de fraîcheur salvateur dans la France de Mistinguett et de Maurice Chevalier


Joséphine Baker : de l’exhibition à la Résistance par Mediapart
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Sa biographie détaillée : ici
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Un article sur Jeune Afrique

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