Running, croquer la vie

J’avais projeté de faire un running de 4 km, j’ai fait 4,5 km, et si je n’étais pas arrivée devant ma porte j’aurais pu continuer un bon moment. Je suis rentrée fraîche et joyeuse, contente de mes progrès de débutante, dus à mon entraînement diversifié mais aussi aux enseignements de coachs en ligne et aux conseils de ma montre Polar Ignite qui me renseigne sur mon état de forme – ce qui n’est pas du luxe, surtout avec le traitement fatigant que je dois prendre pendant 20 mois encore ; mais justement le sport contrebalance bien tous ses mauvais effets secondaires.
Je sais donc maintenant que je suis tout à fait capable de faire une course de 5 km, même s’il est bien sûr hors de question pour moi d’approcher des podiums ; peu importe, c’est avec moi-même que je fais la compétition. Et je crois bien que je pourrai bientôt faire même un 10 km, si je continue ainsi. Je sais que je pourrai améliorer aussi mes temps, et mes capacités physiologiques qui, à en croire ma montre cardio (et les médecins) sont excellentes pour mon âge, peut-être aussi, me dis-je, grâce au temps que j’ai passé en montagne à arpenter les pentes, jadis.

Lisant hier un article sur les bienfaits de la pomme, j’ai pensé : Eve avait raison. Et les intellectuels, qui ont prétendu dans un livre qu’elle avait fermé la porte du paradis terrestre aux humains, ont menti : au contraire, elle l’a ouverte.

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