La vie belle

Quel bonheur de ne pas faire partie des Gaulois·e·s pas réfractaires, comme les petits Macron, Benalla, Besson, Saal, Nyssen, Kohler, Schiappa, j’en passe, j’en passe, et pas que des politiques. Il y a un moment où la lecture de l’actualité vous transporte dans la joie de ne pas en être. Ah le monde est si petit. Ça feinte, ça ment effrontément comme des tout-petits qui n’ont pas encore leur raison, tout préoccupés qu’ils sont par leur gros égo anal… Lire les journaux comme on va au Guignol…

Et puis se promener le jour dans la grâce, le soir avec son chéri… Et puis savoir que la vie est ailleurs, et la vivre, bien pleine, bien paisible, bien libre, partout où elle est, partout où je suis.

 

nounours,

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street art stimeces jours-ci à Paris, photos Alina Reyes

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Mon courriel de ce jour à l’établissement où je devais enseigner, à l’Espé et au DRH de l’académie

Par précaution, j’ai contacté il y a deux jours l’établissement dans lequel je devais enseigner à la rentrée. Personne n’y était au courant que je ne serai pas là. Je pense aux élèves, c’est pourquoi je rends ici public le courriel que je viens d’envoyer à cet établissement, ainsi qu’à l’Espé et au DRH de l’Académie.

Bonjour,

Je découvre avec stupéfaction et consternation que vous n’étiez donc pas au courant du fait que j’étais en arrêt longue maladie, et que je ne pourrai ni faire la rentrée ni assurer mon service auprès des élèves pendant au moins les six prochains mois.

J’ai été informée au printemps dernier sur le site dédié (IProf) que j’avais été affectée dans un établissement de Tremblay-en-France. C’est donc là que je m’apprêtais à faire ma rentrée. Je n’avais pas de raison de retourner sur IProf, mais je l’ai fait par hasard, et j’ai alors découvert cet été que mon affectation avait changé : il était maintenant indiqué votre établissement à Suresnes. Je n’ai reçu aucun courriel ni courrier ni texto pour m’en informer, et si je n’étais retournée par hasard sur IProf c’est à Tremblay que je me serais présentée – ou, ne pouvant finalement le faire, que j’aurais indiqué que j’étais en arrêt maladie. J’ai envoyé aussitôt un courriel à IProf pour demander une clarification, savoir où j’étais affectée en réalité – courriel resté sans réponse.

J’ai été hospitalisée début juillet, et le serai de nouveau début septembre. J’ai téléphoné à l’Académie de Versailles pour prévenir de mon arrêt maladie, de six mois à partir du 3 septembre, et envoyer les documents nécessaires. Les bureaux étaient fermés. J’ai attendu leur réouverture, le 16 août, pour rappeler et m’assurer d’envoyer les documents à la bonne adresse, au bon bureau. Je les ai envoyés le jour même, en courrier prioritaire. Les documents sont donc à l’Académie depuis le 17 août. Je n’ai eu aucune nouvelle, et vous non plus donc.

J’adresse ce courriel à votre établissement pour information et, en copie, au DRH de l’Académie, ainsi qu’à la personne de l’Espé qui n’a pas été mise au courant non plus. Je pense aux élèves.

Cordialement,

A. Reyes

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Rêver, écrire, rêver

Des rêves puissants, pleins de beauté, d’énergie, de mystère, habitent mes nuits en un temps de maturation d’écriture et fructifient le jour en lignes d’écriture équivalentes.

J’ai pris ces deux images ce matin dans la rue : des livres mouillés sur un banc public et une fleur épanouie dans un bac potager. L’orage a frappé cette nuit comme une explosion, la saison tourne à la saison suivante, la vie fait craquer toutes les coutures du temps.

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livres

fleur

ce matin à Paris, photos Alina Reyes

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Hulot & Co. En même temps, c’est pourri

biboule*

Nicolas Hulot met fin à son mensonge, selon ses propres dires. Il lui a fallu du temps, mais enfin il l’a fait. Seuls ceux qui sont pourris de mensonge jusqu’à l’os peuvent supporter de vivre indéfiniment dans la tricherie.

Françoise Nyssen, par exemple, ne démissionne pas, elle. Macron continue à occulter la vérité, sur l’affaire Benalla comme sur le reste. Le système du « en même temps » continuera à ne favoriser que les favorisés et à tricher avec la pensée, à la défigurer. Le pape François, déplorant la pédophilie de masse du clergé, continue à refuser la démission de Barbarin, à protéger les prélats impliqués dans la pédocriminalité et à culpabiliser les enfants de catholiques sur leur sexualité en préconisant contre eux, jusqu’à leurs vingt ans, la psychiatrie, instrument utile à remplir toutes sortes de goulags.

L’erreur est un droit humain ; le double jeu, la tricherie délibérée, un crime.

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fluctuat nec mergiturCe matin à Paris, photos Alina Reyes

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Rentrée du Street Art à Paris 13e

J’ai beaucoup photographié le Street Art à Paris, surtout dans le 13e arrondissement. Grandes fresques de street artistes célèbres et autres œuvres, tags, etc., à voir en suivant le mot-clé street art. Voici les nouvelles œuvres que j’ai vues ce matin en traversant l’arrondissement dans l’axe nord-sud, soit qu’elles recouvrent des œuvres antérieures, soit que je ne les avais pas encore vues.

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street art paris 13e 1Sur ce mur il y avait précédemment une fresque de M. Chat

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misstic

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mythologie

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hopital peupliersLà je suis arrivée sur le lieu de mon rendez-vous, à l’hôpital privé des Peupliers.

fil de pensee

J’ai dessiné dans mon carnet dans la salle d’attente, puis, l’examen terminé, je suis repartie et j’ai continué à photographier sur mon chemin.

street art paris 13e 14Pour voir le reste de la panthère : ici

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street art paris 13e 19Ce matin à Paris, photos Alina Reyes

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Voir aussi : Rentrée du Street Art à Paris 13e, suite