Bienheureux les pauvres de cœur

glen-jamesLe 14 septembre dernier, il a trouvé un sac contenant quarante mille dollars. « Je suis extrêmement religieux, Dieu a toujours très bien pris soin de moi », a déclaré Glen James, le sans-abri de Boston dont l’extrême honnêteté a ému le monde. C’est un pauvre Noir doux et long, comme Francis K, qui donne à qui la veut la clé de l’éternité.

Tortues

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« le droit international n’est pas simplement (comme il a tendance à l’être) un bâton avec lequel les riches et les puissants frappent les pauvres et les faibles, mais… même les riches et les puissants ne jouissent pas de l’immunité et de l’impunité devant les règles du droit international… rien ne pourrait améliorer de façon plus efficace les chances de voir un jour un monde plus pacifique. » John V. Whitbeck (l’article sur info-palestine)

« La famille d’Ar-Radjbi ne pensait jamais un instant qu’un jour, ses droits soient confisqués en plein jour, facilement. Elle ne pensait pas un instant que la série de la mainmise sioniste sur les maisons, sur les biens et sur tout ce qui est palestinien atteigne leur maison. Elle ne pensait pas un instant que ces agissements de colons profitent d’appuis officiels. » (l’article sur Centre Palestinien d’Information)

« « Je ne vois pas d’accord possible dans lequel les Palestiniens ne puissent nommer Jérusalem-Est capitale de leur Etat », dit Ofer Shelah. Des paroles qui ont rapidement fait leur chemin à Jérusalem, Ramallah et Washington. » Ilene Prusher, Ha’aretz (l’article sur Courrier International)

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Fragments

à télécharger : Fragments d’écrits de jeunesse

J’ai retrouvé dans mes papiers quelques-uns de mes écrits de jeunesse (écrits avant de publier), sur des feuilles libres dont beaucoup manquent – et manque aussi tout un corpus de brèves nouvelles, dont L’Appel. Je ne peux reconstituer les histoires entières, mais voici deux fragments, venus de deux histoires différentes. Le premier est manifestement chrétien, le deuxième décrit un paradis étrangement proche du paradis islamique, dont je ne crois pas avoir eu connaissance en ce temps-là.

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Écrit de jeunesse

à télécharger : Ecrit de jeunesse

Je me faisais la même remarque en retapant L’Exclue (bientôt en e-book sur ce site, avec quatre autres livres dont Voyage, qui sera aussi proposé à petit prix en version papier), c’est une histoire qui est en fait une parabole sur l’espace et le temps – comme plus ou moins toutes les histoires évidemment, mais de façon particulièrement poussée dans mon travail, où le trajet des êtres a en même temps une dimension cosmique et spirituelle, et pourrait se résumer à la quête d’une connaissance et d’un passage, d’un franchissement de la frontière comme il est écrit dans ce texte de jeunesse, que j’ai recopié tel quel, avec ses « maladresses », et que je donne comme élément de témoignage pour ce que j’expliquerai dans un prochain livre de ce que j’ai découvert sur ce sujet.

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Les nieurs

La jeune fille musulmane qui s’est défenestrée après avoir été agressée par des skinheads est vivante. Il semble que depuis son agression elle ait eu à subir beaucoup de suspicions, voire de harcèlement, de la part de la police – et nous savons toute la suspicion avec laquelle cette affaire a été relatée dans la presse. Une agression comme celle qu’elle a subie est très traumatisante, mais le traumatisme devient gravissime quand le témoignage de la victime est partout mis en doute et qu’elle se retrouve en position d’accusée. Sur internet, nos bons concitoyens continuent à exprimer leurs doutes face au témoignage de cette jeune fille, mais à Annecy, où une nouvelle agression de skinheads sur des musulmans vient de se produire, l’un des agresseurs vient d’être arrêté. Qu’on cesse de nier le problème.

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Devant la grille de Van Gogh

Elle est musulmane, elle est noire, elle a seize ans, deux types l’agressent violemment, lui arrachent son voile, la renversent, la touchent, lui griffent le visage, la traitent de sale pute, sale noire, sale musulmane. Un passant les met en fuite, que serait-il arrivé sinon, dans cette rue déserte où ils l’avaient traînée ? Les grands médias rapportent l’information, le plus souvent en mettant l’accent sur le fait qu’il n’y aurait pas de preuves. Les lecteurs bien-pensants de ces médias, comme chaque fois qu’il s’agit de l’islam, dans leur grande majorité justifient l’islamophobie, tout en la niant. Nous sommes dans la continuité de Charcot à la Salpêtrière, lui-même dans la continuité de Cuvier et de la masse devant la « Vénus hottentote » – voir ma note précédente, en attendant la suivante, sur Charcot encore, et cette fois l’hystérie masculine.