L’unicité et la variété, par Shunryu Suzuki

"Écritures secrètes". Quatre petites toiles (10x10cm chacune) que j'ai repeintes ces jours-ci

« Écritures secrètes ». Quatre petites toiles (10x10cm chacune) que j’ai repeintes ces jours-ci

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« L’unicité est excellente, mais la variété aussi est merveille. Les gens ignorent la variété et donnent la primauté à l’existence unique et absolue, mais c’est une conception partiale. Cette conception creuse une brèche entre la variété et l’unicité. Or l’unicité et la variété sont une même chose ; aussi devrait-on apprécier l’unicité dans chaque existence phénoménale. Voilà pourquoi nous insistons sur la vie quotidienne plutôt que sur un état d’esprit particulier. Trouvons la réalité en chaque moment et en chaque phénomène. »

Shunryu Suzuki, Esprit zen esprit neuf

 

parole du jour 1-minLotus ces jours-ci au Jardin des Plantes, photo Alina Reyes

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Qui a tué Steve ?

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J’ai fait ces deux photos hier après-midi. Le soir, on apprenait que le corps de Steve Maia Caniço avait été retrouvé. Cet après-midi, on apprend que le premier ministre a osé déclarer que sa mort n’avait pas de lien avec l’intervention de la police.

Le mensonge est au pouvoir. Il finit toujours par perdre, après avoir malheureusement fait beaucoup de dégâts.

Repose en paix, Steve. Contrairement à ceux qui t’ont tué par omission, tu laisses à l’humanité le souvenir de l’innocence que tu incarnas.

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Street Art, architecture et scènes vues à Paris 13e (est)

Voici les 81 images que j’ai razziées hier au cours de ma pérégrination de huit kilomètres à pied, en chemin vers puis dans ce quartier moderne de l’est du 13e, autour de la Bibliothèque Nationale, que j’aime beaucoup. Le nom des artistes, du moins ceux que j’ai pu identifier, se trouve dans les mots-clés.

 

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street art paris 13e 47-minRue Dunois, la tour « Le nouveau monde » de Philippe Deslandes avec ses incrustations genre fossiles

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street art paris 13e 51-minLa pérégrinante dans le paysage

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street art paris 13e 53-minSquare Héloïse et Abélard, un prestidigitateur amuse petits et grands enfants

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street art paris 13e 58-minSur ce carrefour, des plantes, de la terre dans des sachets de couleur accrochés aux poteaux, et un paon de bois dans l’arbre street art paris 13e 59-min

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street art paris 13e 72-minDans une école une œuvre de Seth non visible en entier, le portail étant fermé

street art paris 13e 73-minArrivée tout à l’est de l’arrondissement, une ancienne gare de la Petite ceinture street art paris 13e 74-min

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street art paris 13e 81-min En haut de l’escalier, la chouette de Bordalo II, qui fait de la récup et la transforme en animaux

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et la vue dégagéestreet art paris 13e 84-min

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street art paris 13e 89-minVoici la station de tramway avec sa boîte à livres où j’apporte des exemplaires de mon Voyage

street art paris 13e 90-minEt je continue en longeant un moment la ligne de tramway street art paris 13e 91-min

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street art paris 13e 93-minLa galerie Itinerrance, responsable de toutes les grandes fresques du 13e

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street art paris 13e 95-min« Petite Ceinture »

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Puis j’arrive dans le quartier de l’université Sorbonne Diderotstreet art paris 13e 108-min

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street art paris 13e 111-minUn autre animal de Bordalo II, un renard dans le lierre

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street art paris 13e 118-minUn théâtre…

et j’arrive à la Bibliothèque Nationale et au MK2 street art paris 13e 119-min

et après avoir descendu l’avenue de France j’approche du boulevard Vincent Auriolstreet art paris 13e 120-min

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où des jeunes filles répètent une chorégraphiestreet art paris 13e 122-minHier à Paris 13e, photos Alina Reyes

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Manifestants et Bhagavad-Gita

Après avoir commencé ma distribution quotidienne de mon livre Voyage dans la ville (le livre et moi sommes les pèlerins qu’il annonce) et emprunté à la bibliothèque Buffon un livre sur le yoga et aussi la Bhagavad-Gita en traduction dans un petit livre préfacé intitulé Bhagavad-Gita, L’essence du Yoga, j’ai croisé par hasard, boulevard de l’Hôpital, quelques dizaines de Gilets jaunes en manifestation pacifique, encadrés d’autant de policiers à moto, en camions et à pied, lourdement armés – le pouvoir en place a peur.

 

27-7-19 1-min

J’ai remonté le boulevard jusqu’à la place d’Italie pour aller rendre dans une autre bibliothèque Le manuscrit trouvé à Saragosse, dont il me reste une autre édition empruntée à la maison, dont je parlerai d’ici la fin de l’été en même temps que des Sept piliers de la sagesse, incha’Allah.

Avenue des Gobelins, j’ai fait cette photo d’une installation du mouvement Extinction Rebellion :

27-7-19 2-min

Je suis remontée sur le boulevard Blanqui, puis je suis redescendue m’asseoir au square René Le Gall, où j’ai commencé à lire les livres que je venais d’emprunter.

Voici un passage de la Bhagavad-Gita, traduit par Aurélien Clause et Claire Mallet de la traduction anglaise de Stephen Mitchell :

« Dans les trois Mondes, Arjuna,
Il n’est rien que je doive atteindre,
Il n’est rien que je doive faire ;
Pourtant, j’entreprends et j’agis.

Car si je devais m’abstenir
De mon infatigable action,
Les hommes suivraient mon exemple
Et n’agiraient plus, Arjuna.

Ces mondes iraient à la ruine
Si je cessais d’agir ; les êtres
Seraient broyés par le chaos ;
L’humanité serait détruite.

Le sot s’accroche à ses actions,
Soucieux d’en recueillir les fruits ;
Le sage agit sans s’attacher,
Pour le bien-être universel. »

Chant III, « Le yoga de l’action »

27-7-19 3-minHier à Paris 5e et 13e, photos Alina Reyes

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Chiffres, mouvements et lettres du jour (Depardieu, Lovecraft, le Japon grec)

 

Plus de 100 kilomètres à pied en 23 jours (merci l’appli podomètre), toujours 20 à 40 minutes de yoga (de mieux en mieux et de plus en plus intense bien sûr) chaque matin, mon poids à moins de 50 kilos : garder la joie du corps, c’est garder l’esprit.

Hier au cours de ma balade je suis entrée dans une librairie de mon quartier dans l’intention de faire ma b-a, comme je l’y fais quelquefois : acheter un livre, quoique je préfère de beaucoup lire les livres sous forme numérique et que je n’en manque pas – j’en ai lu plusieurs ces jours derniers, j’en ai trois en cours en ce moment et je ne les achète pas, ce sont soit des livres gratuits (libres de droits) soit des livres empruntés en bibliothèque numérique. À peine entrée, qu’y vois-je ? Sur la première table, un de ces petits papiers en forme de conseils de lecture des libraires que je n’aime pas du tout – si nous sommes dans une librairie, n’est-ce pas pour y feuilleter les livres et ne sommes-nous pas assez grands pour choisir nous-mêmes ce que nous avons envie de lire sans qu’il soit besoin de nous faire de la retape ? Pire, la recommandation en question était accrochée sur un livre d’un mollasson plagiaire, l’un de ces écrivailleurs vendus à quelque éditeur, trafiquant leur prose en échange de promotion, dont j’ai déjà parlé ici et dont je n’ai pas envie de redire le nom. Illico je suis ressortie de la boutique, bien décidée à n’y plus remettre mes pieds, qui ont mieux à faire que de traîner chez des gens à tête si mal faite.

Quelques citations de mes toutes récentes lectures :

« Quand un poète se retrouve devant un « décideur », la partie est loin d’être gagnée. Ce sont des gens qui construisent avant tout des modèles, des cahiers des charges, des programmations. Leur métier n’est pas d’encourager les poètes mais de fabriquer des produits. »

« Je n’ai jamais rencontré un homme de pouvoir honnête, jamais. Quand je dis homme de pouvoir, je parle de ceux qui prétendent des choses, qui prétendent prendre notre vie en main, faire notre bien, nous diriger. Tous ceux qui essaient de nous faire croire que les poules pissent. Le pouvoir, c’est ce qui tue l’innocence. »

« L’innocence, c’est l’inverse du contrôle qui est toujours un manque de générosité. »

« La paix qu’apporte la solitude, c’est comme un plat gigantesque dont on n’est jamais repu. »

Gérard Depardieu, Innocent

« Ces montagnes dépassent l’imagination. » H.P. Lovecraft, Les montagnes hallucinées

« Le corps de bouddha serait-il en partie grec ? » Michael Lucken, Le Japon grec, Culture et possession

 

street art 3-minHier à Paris 13e, photo Alina Reyes

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Cyrano de Bergerac, né de sémites (par le Collectif Chapitre Treize)

Au début de cette semaine, la ministre des armées a déclaré vouloir rendre à Alfred Dreyfus « tout l’honneur et toutes les années qu’on lui a ôtés ». Il serait question de l’élever, du grade de capitaine, à celui de général. Voilà qui résonne avec le formidable Cyrano de Bergerac que je viens de voir à Avignon mis en scène et interprété par le Collectif Chapitre Treize (cf note précédente).

 

cyrano

Cyrano y est interprété par un comédien et rappeur du nom de Younès Boucif. Il est aussi beau que le beau Christian, il n’a pas été enlaidi pour le rôle, qu’a-t-il donc d’un Cyrano ? Son nez est un élégant nez de sémite, son visage et son nom sont ceux d’un sémite, arabe en l’occurrence. J’ignore si de la part du metteur en scène, Gaspard Baumhauer, la référence à la figure d’ostracisé qu’est l’Arabe sous nos cieux est volontaire ou non ; de même que j’ignore si Edmond Rostand, dreyfusard, a songé que le nez de son personnage pouvait renvoyer à celui du juif Dreyfus, dont l’affaire avait éclaté trois ans plus tôt, nez juif tel que le fantasment les antisémites. D’un mal-né d’hier à un mal-né d’aujourd’hui, les phénomènes d’ostracisme et d’exclusion ont beau souvent se voir comme le nez au milieu de la figure, on s’obstine à ne pas vouloir les voir. La société qui réhabilite Dreyfus aujourd’hui ostracise et rejette « en même temps » bien d’autres mal-nés, sémites arabes, Noirs et autres racisés, dont les femmes, traitées comme une race à part, surtout si elles sont libres.

Car en vérité c’est la liberté de celui ou celle qui ne fait pas partie du clan, qui ne s’y soumet pas, c’est la singularité qui est harcelée comme l’est Cyrano à cause de son nez. Et j’ai aimé la colère avec laquelle Younès Boucif a dit la tirade des « Non, merci », version énergique du « I would prefer not to » de Bartleby the scrivener, dans la nouvelle éponyme de Melville, antérieure de quelques décennies à la pièce de Rostand. Face à son Cyrano, Gaspard Baumhauer a choisi de faire incarner le puissant comte de Guiche par un comédien tout aussi charismatique, Sydney Gybely, lui aussi marqué d’une singularité, sa taille modeste et sa beauté. Au fond les deux personnages ne sont-ils pas deux faces d’un même être, d’une puissance différemment exprimée, d’une lutte intérieure entre la possibilité de « la fortune et la gloire » et celle de « Rêver, rire, passer, être seul, être libre » ?

Roxane (Marie Benati), éternelle mineure aux yeux de la société, a vécu dans l’illusion, et Christian (Pierre Szczurowski) s’est un temps laissé entraîner dans l’illusion (mais le comte de Guiche aussi a eu ses illusions, si puissant fût-il) qu’elle préférait à l’amour réalisé, sans doute craint, avant de sauver son honneur en allant mourir au combat. Les quatre personnages peuvent n’en faire qu’un, dans la vie réelle. Le tout est de savoir non pas qui l’emporte, mais ce qui l’emporte, à la fin. Pour ma part, je dirai : la langue (et l’alexandrin retrouve sa vigueur dans la scansion rap fréquemment mise en œuvre dans cette mise en scène) et la tirade des « Non, merci », acte II, scène 8.

 

Le Bret.
Si tu laissais un peu ton âme mousquetaire
La fortune et la gloire…
Cyrano.
Et que faudrait-il faire ?
Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
Et s’en fait un tuteur en lui léchant l’écorce,
Grimper par ruse au lieu de s’élever par force ?
Non, merci. Dédier, comme tous ils le font,
Des vers aux financiers ? Se changer en bouffon
Dans l’espoir vil de voir, aux lèvres d’un ministre,
Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ?
Non, merci. Déjeuner, chaque jour, d’un crapaud ?
Avoir un ventre usé par la marche ? Une peau
Qui plus vite, à l’endroit des genoux, devient sale ?
Exécuter des tours de souplesse dorsale ?…
Non, merci. D’une main flatter la chèvre au cou
Cependant que, de l’autre, on arrose le chou,
Et donneur de séné par désir de rhubarbe,
Avoir un encensoir, toujours, dans quelque barbe ?
Non, merci ! Se pousser de giron en giron,
Devenir un petit grand homme dans un rond,
Et naviguer, avec des madrigaux pour rames,
Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ?
Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy
Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci !
S’aller faire nommer pape par les conciles
Que dans les cabarets tiennent des imbéciles ?
Non, merci ! Travailler à se construire un nom
Sur un sonnet, au lieu d’en faire d’autres ? Non,
Merci ! Ne découvrir du talent qu’aux mazettes ?
Être terrorisé par de vagues gazettes,
Et se dire sans cesse : « Oh, pourvu que je sois
Dans les petits papiers du Mercure François ? »…
Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême,
Préférer faire une visite qu’un poème,
Rédiger des placets, se faire présenter ?
Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais… chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, – ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d’ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !

 

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Panache !

Avignon pendant le Off

avignon 1-minNous sommes allés voir l’une des dernières représentations d’un Cyrano de Bergerac par le Collectif Chapitre Treize, qui a obtenu un beau succès à l’Espace Roseau Teinturiers. L’affiche de la jeune compagnie nous attend dès la sortie de la gare. avignon 2-minJe reparlerai dans une prochaine note de cette pièce et de cette interprétation. Pour le moment, visitons un peu Avignon en cette fin de festival. Ma première fois au festival date d’il y a très longtemps, c’est un bonheur de retrouver la ville et ses remparts que nous longeons pour rejoindre notre logement, près de l’université.

avignon 4-min La ville est couverte des affichages des près de 1600 pièces qui s’y jouent. Notre comédien préféré, Sydney, qui joue à Avignon pour la deuxième année consécutive, déplore le caractère non écolo de cette pratique, et d’une manière générale le manque de renouvellement du festival. Eux ont choisi pour leur Cyrano une affiche plus grande mais moins multipliée que les autres. Le Off d’Avignon est une occasion pour les compagnies théâtrales de vivre une aventure artistique exceptionnelle (le Collectif Chapitre 13 joue Cyrano tous les soirs sauf le mercredi du début jusqu’à la fin de juillet), une aventure humaine aussi (un mois de vie en collectivité dans une maison louée, pour eux à une demi-heure à vélo du centre-ville – il a fallu louer des vieux vélos et apprendre à les réparer), un mois de travail intense où il faut tout faire, affichage, montage et démontage des décors tous les soirs (plusieurs pièces se succèdent dans la journée et la soirée dans le même théâtre), chaque jour tractage, parades et happenings, accueil du public et des professionnels, journalistes et producteurs, et bien sûr jouer, 2h10 d’un spectacle débordant d’énergie tous les soirs, jusqu’à plus de minuit. Et c’est une occasion de montrer la pièce à des producteurs susceptibles de la programmer ailleurs dans l’année.

Voici la compagnie en parade et tractage dans la ville, vers 17 heures. Il faut attirer le public, c’est tout un travail. Eux y réussissent remarquablement bien, alors que se jouent deux ou trois autres Cyrano au cours de ce festival. avignon 6-min  Vers 19 heures, après la parade, la compagnie présente un happening à partir de la tirade du nez scandée en rap, dans ce beau restaurant en plein air et plein d’œuvres d’art, puis sur des places. avignon 9-min

Pendant que la troupe retourne au théâtre où elle se prépare à jouer, en attendant 22h15, heure de la représentation, nous prenons un verre au-dessus de l’eau. Toute la ville est très animée. Notre séjour est trop bref pour que nous ayons le temps de voir d’autres pièces, mais nous avons déjà rencontré les comédiens et le metteur en scène de celle que nous voyons (et dont je parlerai prochainement, donc), nous parlerons encore avec eux après la représentation, c’est une occasion de suivre de près le travail d’une troupe.avignon 10-min

Pendant ces deux jours, au cours de nos pérégrinations en ville, j’ai photographié le Street Art et les faux-semblants théâtraux aux fenêtres

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Avant de repartir, une visite au Palais des Papes et un déjeuner dans les jardins en hauteuravignon 16-min

… au bord de l’eau, par cette canicule, un bonheuravignon 17-minHier et avant-hier à Avignon, photos Alina Reyes

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