Pâques, la Compassion du Christ

En joignant le geste de l’eucharistie (rendre grâce à Dieu) à celui de la communion (nourrir les hommes de son être pour leur montrer que Dieu est uni à eux et qu’il les unit en Lui), Jésus lors de la Cène fait signe que sa Passion est en vérité une Compassion. Il ne souffre pas seul pour tous, il souffre avec tous ceux qui souffrent. Et c’est pourquoi il souffre plus que ne peut souffrir un homme, et c’est pourquoi il en meurt, et c’est pourquoi aussi il en ressuscite. Il ressuscite parce qu’il n’a pas souffert seul, il a souffert pour tous, les vivants et les morts. Sa mort n’est pas en lui seul, elle est aussi en tous les morts et en tous les vivants, qu’il ne peut pas abandonner à la mort. Quand il demande de manger, via le pain et le vin, son corps et son sang, en mémoire de lui, cela signifie : nous coressusciterons. En mangeant ce morceau de pain devenu son corps et en buvant ce vin devenu son sang, nous le prenons en nous corps et âme, parce que c’est notre propre corps, notre sang, notre chair, nos os, qui donnent corps à son âme. Et quand nous donnons corps à son âme, elle emporte notre corps dans son éternité. Et le temps des vivants et des morts devient une éternité prise en commun, en communion, une coéternité avec toute l’humanité, transportée en Dieu, l’Éternel.

Une preuve de cela est donnée dès le lendemain, au Golgotha. Jésus n’est pas le seul à être crucifié. Deux autres hommes souffrent aussi sur une croix. Sans doute, contrairement au Christ, chacun des deux souffre-t-il pour lui-même. Mais l’un d’eux va sortir de lui-même pour entrer en compassion avec Jésus, et aussitôt Jésus lui annonce que le jour même, il sera au paradis avec lui. La compassion transporte les mortels dans une autre dimension.

Manger le ciel

En fait ce sont huit pages par jour que j’ai écrites, les trois premiers jours (plus de 36000 signes, j’aime bien ce chiffre). Je continue, en beauté. La poésie ne veut pas me lâcher, ma foi je la laisse faire. Qui a jamais lu une chose pareille ? Je ne crie pas, dans mon euphorie, à mon génie, mais à la merveille qui fait que nous soyons chacun unique, et par là même universels. Comme la lumière est belle ! Vive le printemps ! La nuit quand je dors, le matin quand je sommeille encore un peu, je me vois en train de peindre, c’est-à-dire je vois la peinture en train de se faire, sur du bois, non des tableaux finis mais des peintures en cours, dans leurs détails vivement colorés où je marche comme sur un chemin. Ah il faudrait mille vies. Mais après tout nous les avons, et bien davantage encore.

Belles nouvelles

Jésus à la mosquée, un « calumet de la paix durable » entre musulmans et chrétiens congolais. « Pour prévenir le fâcheux précédent du conflit interreligieux de Centrafrique risquant de déborder en RDC, Musulmans et Chrétiens congolais se liguent pour la paix durable ». Dans une mosquée de Kinshasa, l’Imam Cheick Mounir Fadel a organisé une célébration de la fête de la Nativité du Christ. À lire sur Digitalcongo.net 

Un neurochirurgien fait dix kilomètres à pied dans la neige pour sauver un homme. « Vous êtes un homme bon », lui a dit l’infirmier-chef quand il l’a vu arriver. « J’ai l’habitude de marcher » a dit simplement le Dr Zenko Hrynkiw. À lire dans Lematin.ch

Entrée dans l’année du Cheval. Aujourd’hui c’est le Nouvel An chinois. « La vie de l’homme sur la terre est comme un cheval blanc sautant un fossé et disparaissant soudain ». Autres maximes chinoises sur le cheval sur Chine-informations.com