Urbex, street art et vues dans les rues de Paris en une centaine d’images

Je commence par les photos que j’ai faites sur les toits, puis des images de Street Art, scènes vues, architecture… prises aujourd’hui et ces tout derniers jours à la Butte aux Cailles ou dans les environs. J’ai tâché d’éviter de rephotographier les œuvres que j’avais vues et photographiées lors de mes précédents passages dans ce quartier, avant confinement (toutes les notes consacrées à ce quartier).
*

toits 2-min

toits 3-min

toits 6-min

toits 7-min

Et mon comparse m’a photographiée :
toits 4-min

toits 5-min

*
Cette fresque de Twopy se trouve tout au sud du 13e, près de la Cité universitaire internationale :
street art etc. 1-min

Ces deux œuvres se trouvent au nord du 13e, près des Gobelins :
street art etc. 24-min

street art etc. 25-min

Et nous voici à la Butte aux Cailles :
street art etc. 2-min

street art etc. 3-min

street art etc. 4-min

street art etc. 5-min

street art etc. 6-min

street art etc. 7-min

street art etc. 8-min

street art etc. 9-min

street art etc. 10-min

street art etc. 11-min

street art etc. 12-min

street art etc. 13-min

street art etc. 14-min

street art etc. 15-min

street art etc. 16-min

street art etc. 17-min

street art etc. 19-min

street art etc. 20-min
street art etc. 21-min

street art etc. 23-min

Près de la place d’Italie, un dépôt de bus
street art etc. 26-min

et sur l’avenue Auguste Blanqui, des hommes masqués jouent à la pétanque, un autre dort dans le kiosque à musique, d’autres discutent sur les bancs :
street art etc. 27-min

street art etc. 28-min

Nous revoici à la Butte aux Cailles :
street art etc. 29-min

street art etc. 30-min

street art etc. 31-min

street art etc. 32-min

street art etc. 33-min

street art etc. 34-min

street art etc. 35-min

street art etc. 36-min

street art etc. 37-min

street art etc. 38-min

street art etc. 39-min

street art etc. 40-min
street art etc. 41-min

street art etc. 42-min

street art etc. 43-min

street art etc. 44-min

street art etc. 45-min

street art etc. 46-min

street art etc. 47-min

street art etc. 48-min

street art etc. 50-min

street art etc. 51-min

street art etc. 52-min

street art etc. 53-min

street art etc. 54-min

street art etc. 55-min

street art etc. 56-min

street art etc. 57-min

street art etc. 58-min

street art etc. 59-min

street art etc. 60-min
street art etc. 61-min

street art etc. 62-min

street art etc. 63-min

street art etc. 64-min

street art etc. 65-min

street art etc. 66-min

street art etc. 67-min

street art etc. 68-min

street art etc. 69-min

street art etc. 70-min

street art etc. 71-min

street art etc. 72-min

street art etc. 73-min

street art etc. 74-min

street art etc. 75-min

street art etc. 76-min

street art etc. 77-min

street art etc. 78-min

street art etc. 79-min

street art etc. 80-min
street art etc. 81

street art etc. 82

street art etc. 83

street art etc. 84

street art etc. 85

street art etc. 86

street art etc. 87

street art etc. 88

street art etc. 90

Les gens, comme ici ces jeunes filles, s’assoient sur les trottoirs, par terre, faute de jardins ouverts :
street art etc. 91

Ici ils remplissent leurs bouteilles de l’eau de source de Paris :
street art etc. 92

street art etc. 93

street art etc. 94

street art etc. 95

street art etc. 96

street art etc. 97

street art etc. 98

Un tout petit garçon se fait installer sur une moto par sa grand-mère masquée pour jouer à conduire :
street art etc. 99

street art etc. 100

J’entre dans la cour d’un immeuble privé et je photographie le charmant bazar :
street art etc. 101

En redescendant vers le nord, je contemple ce magnifique chantier :
street art etc. 102

Ces jours-ci à Paris 13e, photos Alina Reyes

À vélo de Paris au château de Sceaux et au-delà ! par la coulée verte

24 kilomètres aller-retour, c’est modeste mais c’est un bon début pour m’habituer à de plus longues distances à vélo – nous avons d’autres projets de balade, plus loin. Cela m’a fait un bien fou, comme de monter sur les toits hier. Il y avait beaucoup de cyclistes et de piétons qui profitaient du déconfinement en ce dimanche radieux, mais O qui est déjà passé par là me dit que c’est beaucoup plus tranquille en semaine. Voici quelques images prises en chemin.
*
coulee verte 1-minPassage au-dessus de la Petite ceinture…
coulee verte 2-min
On roule un bon moment sur une piste cyclable plus ou moins verte qui traverse les cités (où des petits groupes de musulmans en habit de fête se promènent pour célébrer l’Aïd, pour une fois sans célébration à la mosquée), puis dans un environnement vraiment vert.
coulee verte 3-min
coulee verte 4-min
coulee verte 5-minL’une des maisons où ont vécu Marie et Pierre Curie, qui adoraient aussi faire des balades à vélo.

coulee verte 6-minOn roule au-delà du château de Sceaux, qu’on ne peut voir que de loin, son parc étant fermé, confinement oblige. Puis on revient, on se pose un peu dans l’herbe (et je fais une posture de yoga devant nos vélos, celle « du danseur », que je fais sans doute mieux sur mon tapis, avec un sol bien plat – qu’importe, le bonheur c’est de pouvoir jouer du yoga partout, comme un instrument de musique).
coulee verte 7-min
coulee verte 8-minEn revenant, je photographie cet immeuble végétalisé, et un mur tagué le long des voies ferrées.
coulee verte 9-min
Photos Alina Reyes
*

Trajets de déconfinement dans Paris

Je continue ce « journal de déconfinement » initié en plein confinement, quand personne encore n’avait parlé, du moins publiquement, de déconfinement (mot qui n’existait pas jusque là). J’ignore jusqu’à quand et peu importe. Dépasser les confins, c’est mon truc. Briser les barreaux, que passe qui veut passer.

Hier, ayant à transporter des choses lourdes, nous avons pris le métro (nos masques maison sans couture sur la figure) plutôt que le vélo pour nous rendre du 13e au 12e arrondissement. J’en ai profité pour photographier les œuvres de street art visibles de la ligne 6, entre Italie et Austerlitz. Je les ai déjà photographiées plusieurs fois à pied, mais je leur trouve un charme particulier photographiées d’en haut et d’en mouvement.
Au retour, débarrassés de notre charge, nous sommes rentrés à pied, quelques bons kilomètres avec un détour par l’est de la BnF (nous avions un achat à faire dans un magasin de sport mais devant la file d’attente sur le trottoir nous y avons renoncé) et sur la fin une traversée de la Pitié-Salpêtrière. Voici les images.

*

paris 13e-12e 1-min

paris 13e-12e 2-min

paris 13e-12e 3-min

paris 13e-12e 4-min

paris 13e-12e 5-min

paris 13e-12e 6-min

paris 13e-12e 7-min

paris 13e-12e 8-min

paris 13e-12e 9-min

paris 13e-12e 10-min

paris 13e-12e 11-min

paris 13e-12e 12-min

paris 13e-12e 13-min

paris 13e-12e 14-min

paris 13e-12e 15-min

paris 13e-12e 16-min

Hier après-midi à Paris, photos Alina Reyes
*

Madame Terre à Chambourcy chez André Derain

le reveur de la foret 2-min
J’ai photographié cette œuvre de Derain illustrant un texte d’Apollinaire en novembre dernier lors de l’exposition « Le rêveur de la forêt » au musée Zadkine

Ce grand fauve, cet expérimentateur et inventeur de génie, ce peintre de la couleur et du mouvement, est à redécouvrir. Son œuvre, plus protéiforme et moins facilement saisissable, plus inclassable, reste moins bien connue que celle de certains de ses contemporains qu’il a inspirés, les Fauves bien sûr, les surréalistes, les cubistes (dont Picasso à qui il a révélé notamment les arts premiers)… avant de se détourner des mouvements qu’il avait impulsés pour créer et explorer encore de nouvelles formes, réalisme magique, décors de théâtre, etc. J’aime tout particulièrement sa façon de peindre les arbres, de leur donner vie et dynamisme puissant. Son travail si varié comporte quelques toiles modestes mais surtout, par tous les stades où il est passé, d’éclatantes manifestations de sa puissante vision, de sa puissante exécution, de la rapidité et de l’intelligence supérieure de son esprit. Je joins à cette note une vidéo faisant défiler 169 de ses toiles – que j’aurais accompagnée du Sacre du Printemps plutôt que de Satie.

Il y avait presque trois ans que Madame Terre n’était pas partie en pérégrination. Je rends grâce à O de l’avoir emmenée, pour ce retour, chez Derain. Rappel du principe : O parcourt la région parisienne à vélo, chaque sortie étant une sorte de pèlerinage sur les traces d’une personne qui s’est illustrée d’une manière ou d’une autre. Alfred Jarry, Samuel Beckett, Marie Curie… il a parcouru ainsi des milliers de kilomètres et visité des dizaines de lieux marqués par une personnalité ou par un événement historique (à découvrir en suivant le mot-clé Madame Terre). Emportant chaque fois avec lui Madame Terre, une figure en forme de « bouteille à la terre » que j’ai peinte, qui contient un petit manuscrit, et dans laquelle il met chaque fois une pincée de terre du lieu. Cette fois il a parcouru quelque 80 kilomètres aller-retour, par la chaude journée d’hier, ce qui n’est pas mal pour une reprise (reprise due à l’interruption du travail pour cause de pandémie). Voici donc ses images, suivies de la vidéo des œuvres de Derain.
*
mme terre chez derain 1
mme terre chez derain 7
mme terre chez derain 2
mme terre chez derain 3
mme terre chez derain 4

Photos O (avec l'ombre de sa coiffure post-confinement, dans l'attente d'un rendez-vous chez son coiffeur débordé :-)

Photos O (avec l’ombre de sa coiffure post-confinement, dans l’attente d’un rendez-vous chez son coiffeur débordé :-)


*

Christ aux cheveux verts

"Christ aux cheveux verts. Ceci est mon corps, ceci est mon sang" Acrylique sur bois (isorel) 74x42 cm

« Christ aux cheveux verts. Ceci est mon corps, ceci est mon sang » Acrylique sur bois (isorel) 74×42 cm


*
En écrivant cette icône, j’ai songé que le maintien de la fermeture des parcs et jardins en Ile-de-France, malgré les demandes d’ouverture d’Anne Hidalgo et de Valérie Pécresse, et alors que rouvrent centres commerciaux, écoles, bureaux, chantiers, transports en commun, lieux de culte avec autorisation de cérémonies…, et alors que les études montrent que la pandémie se transmet essentiellement dans les lieux clos, est une mesure de coercition de type fasciste, totalitaire : une mesure contre la vie, contre la liberté, contre le bonheur.

J’aurais pu intituler cette icône « la multiplication des pains », avec cette chair du Christ changée en myriades d’hosties. Mais ce qui est essentiel, c’est que cette figure soit encadrée de vert et d’or. En ce jour d’Ascension, une façon de s’élever pour voir d’en haut que la vie et la lumière sont nos véritables trésors, avec l’amour rendu par la libéralité du don de soi, un soi aux mesures de l’univers et en communion avec lui.

*