Du ciel vient ce qui sauve

J’ai plusieurs livres en cours, dont un roman presque fini, mais à cause de la surveillance organisée depuis quelques années pour me forcer à livrer Voyage et l’ordre des Pèlerins d’Amour à qui je ne veux pas les livrer, je ne peux écrire tranquillement ni publier librement. Or voici qu’un nouveau livre m’est venu, par la grâce d’un rêve que le ciel m’a envoyé hier. Hier j’ai commencé à l’écrire et ce matin, au réveil, je suis restée longuement sans bouger, à mettre en place la suite dans ma tête. Je crois que celui-ci dénouera la situation. Du ciel vient ce qui sauve. Il sauvera non seulement ma famille et moi, mais aussi beaucoup de monde.

Socrate avec moi

extrême...orient,

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J’ai ouvert mon école sur Internet, avec ce site (Journal et ebooks) et mes différentes pages Facebook, comme Socrate avait ouvert la sienne dans les rues d’Athènes. Loin de moi l’idée de déprécier ce média, comme le font beaucoup, notamment parmi les intellectuels. Internet est l’agora mondiale de notre temps.

Ayant prononcé la shahada, la profession de foi musulmane, parce que je suis effectivement entièrement soumise à Dieu, c’est-à-dire à la Vérité, je n’ai renoncé en rien aux acquis du christianisme et du judaïsme, que l’islam assume. Je n’ai renoncé en rien à trouver et reconnaître la Vérité partout ailleurs où elle se fait également jour. Et logiquement, je veux pouvoir prier aussi bien à l’église qu’à la mosquée, ou en n’importe quel temple ou lieu où je pourrai rendre louange à Dieu. Et ce que je veux, c’est initier la formation d’une humanité apte à comprendre les diverses religions et traditions, à les voir de très haut, et à prier en tout lieu.

Mes détracteurs m’accuseront de syncrétisme, mais il n’y a pas de syncrétisme dans ma méthode, qui est au contraire une méthode de discernement et de distinction, conditions indispensables au dialogue intérieur entre les différentes spiritualités, et à leurs retrouvailles éclairées à mesure que leurs chemins s’avancent vers le point unique où elles se rejoignent, en nous et au ciel. Mes détracteurs m’accuseront peut-être aussi de faire des religions des temples de la consommation religieuse, où se rendre comme en autant de supermarchés de la spiritualité. Or ma démarche est l’exact contrepoint aux méfaits à la fois spirituels, politiques et sociaux du libéralisme comme de tous autres systèmes idéologiques. Comme Socrate, je ne quitterai pas ce monde sans avoir rappelé que nous, humains, devons un coq au ciel, celui de notre réveil.